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mardi, 29 mai 2007

Histoires de soupe

Réfléchissons.

Le centre, dont j’ai dit mille fois qu’il n’existait pas, s’est moqué de ses électeurs du premier tour lorsqu’un grand nombre de ses députés a cru bon de rallier, pour le second, le chefaillon inculte et vulgaire.

Là-dessus, Bayrou annonce qu’il fonde (sans les susdits députés, je suppose) le Parti démocrate. Lequel, en quelques jours à peine, change de nom et devient le Mouvement démocrate, le Modem.

Seulement voilà, les ralliés au minable grossier qui parle mal fondent à leur tour le Nouveau centre. Lequel n’existera pas davantage que l’ancien et tout aussi peu que le Modem.

Ce n’est pas terminé. Pour les prochaines élections législatives, le Modem présente des candidats. L’un d’entre eux, Ragot, a pour suppléante la dénommée Valérie Lang, fille du ci-devant Lang, anciennement ministre de la Culture supposé socialiste et revenant perpétuel de la vie politique.

Tâchons de comprendre. La citoyenne Lang a tenu le 29 mai, sur RTL, les propos suivants, que rapporte Le Monde dans son édition du même jour : « J’ai quarante ans, je fais ce que je veux. Mon père sait que je suis une fille de gauche et que je ne renie pas mes convictions, jamais. Mais je n’ai jamais été totalement adhérente du Parti socialiste, moi j’étais même plus à gauche que le Parti socialiste, j’ai souvent voté dans ma vie communiste », a-t-elle ajouté, récusant toute « trahison » à l’égard de son père, dans la mesure où elle n’est « pas allée chez Sarkozy », mais « chez François Bayrou qui se dit un homme du centre ».

La dite citoyenne Lang déclare donc avoir rallié le centre qui n’est pas le centre de droite mais le centre central aux motifs qu’elle est très à gauche et qu’elle vote souvent communiste. C’est lumineux.

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lundi, 28 mai 2007

Salaud !

Les saloperies sarkoziennes commencent à arriver sur le marché. 

« Xavier Bertrand affirme que le service minimum à la SNCF sera mis en place au 1er janvier 2008 » (Le Monde du 28 mai).

« Quatre franchises médicales annuelles de 10 euros seront mises en place en 2008 » (ibidem).

Cinquante-trois pour cent des suffrages exprimés (et non cinquante-trois pour cent des Français, comme on l’entend dire trop souvent) l’auront voulu.

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dimanche, 27 mai 2007

Encore

Pour information, hélas, un article confortant mon inquiétude quant au sort des homosexuels en France et dans le monde. En l’occurrence, à Moscou.

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mercredi, 23 mai 2007

Dans la drapeauthèque

Je pensais donner mon sentiment sur la photographie officielle du président de la Dictature française, telle qu’on vient de nous la présenter et telle qu’on pourra l’admirer bientôt dans toutes les mairies de France. Mais Dominique, qui tire plus vite que son ombre (surtout sur le président de la Dictature française) a déjà analysé cette image avec tout son talent. Il n’est donc point besoin que je dépense mes dernières forces à rédiger un texte qui le fut déjà avec un brio dont je n’aurais pas été capable.

14:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (14)

Premier bilan

Le Fouquet’s, l’avion privé, le yacht, la porte ouverte aux traîtres en attendant de les virer, la parité à sept égale douze, une diplômée de HEC à la tête de l’université, l’ingérence de l’exécutif dans l’école avec la lecture obligatoire de la lettre de Môquet, la menace de suppression de la carte scolaire, le directeur de campagne qui devient directeur général adjoint de TF1. J’en oublie certainement.

10:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

mardi, 22 mai 2007

Milady ?

Le Monde nous présente un portfolio au titre ambigu retraçant la carrière de Rachida Dati. On peut lire les légendes de deux façons. La première : c’est une femme très méritante, partie de rien, devenue magistrate et aujourd’hui ministre ; c’est un exemple de réussite, de fonctionnement de « l’ascenseur social », un modèle de mérite et de courage. La seconde : cette femme est une intrigante qui, toute sa vie, a « bluffé » (le terme est du Monde) des hommes influents pour approcher la table où était servi le gâteau ; tous ont été bernés par ses manœuvres et son charme ; cette femme est une courtisane.

Chacun se fera sa propre opinion en cliquant ici.

11:20 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6)

lundi, 21 mai 2007

Le français dans Le Monde

Le Monde du 21 mai 2007 : « Les premières projections des instituts de sondages prévoient une nette majorité absolue pour l’UMP avec de 317 à 381 (BVA) et de 336 à 390 (IFOP) sièges sur 577 ».  

 

Je connaissais la « nette majorité » et la « majorité absolue ». Le Monde vient d’inventer la « nette majorité absolue », ce qui suppose certainement l’existence d’une « majorité absolue relative ». C’est un non sens.

 

À ce propos, je voudrais souligner combien Le Monde, qu’on savait être devenu le fantôme de lui-même dans les objectifs et la présentation matérielle du journal, est aussi devenu le lieu de la médiocrité absolue en matière d’écriture, de style. Non seulement tout panache a disparu de ses colonnes devenues très aérées, mais les articles sont consternants dans leur forme. La langue qu’on y emploie peut à présent être comparée à celle dont usent les présentateurs de journaux télévisés, ce qui est tout dire.

10:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (6)

De la docilité des folliculaires

La servilité de la presse ne laisse pas de m’étonner. Une chose m’a frappé, ces derniers jours : à l’unisson, les journaux ont écrit, en substance, qu’à peine nommés, les ministres avaient pris leurs fonctions. Ou bien que, tout juste nommés, ils étaient déjà sur le terrain.

Diable, on se demande vraiment pourquoi il en irait autrement et au nom de quoi il conviendrait de s’en émerveiller. Leur traitement de ministre (et la retraite qui va avec, car faut-il rappeler que, même s’ils n’ont été ministres qu’un mois, ils ont droit à une retraite de ministre à taux plein) courant du jour de leur nomination, je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait les admirer de s’être mis au travail. Quand un fonctionnaire est nommé à un poste, il prend ce poste à la date de sa nomination (il doit même signer un procès-verbal d’installation dans ses fonctions) et c’est tout. Personne ne vient l’applaudir. Je sais : les ministres ne sont pas des fonctionnaires à proprement parler. Mais enfin, émargeant désormais mensuellement au budget de la République, les nouveaux ministres travaillent et on n’a pas besoin de les féliciter pour cela. J’ajoute que je préfèrerais qu’ils s’abstiennent justement de travailler dans la mesure où je crains le pire de leur part, mais c’est un autre sujet.

Naturellement, tout cela participe de la politique de poudre aux yeux que pratique le cornichon suprême, la bête inculte qu’on a chargé de représenter la France aux yeux du monde. Était-il indispensable que la presse, dans son ensemble, vienne lui faire des courbettes ?

09:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 20 mai 2007

En exclusivité, le scénario du prochain James Bond

À Richard 

 

Le taulier, ne reculant devant rien, n’a pas hésité à séduire, Dom Pérignon 1955 aidant, l’épouse du producteur du prochain James Bond. Il est à présent en mesure de vous en dévoiler les principales facettes.

 

 

Le titre est arrêté. Ce sera Kiss of death (Baiser de la mort, la production tenant à ce que l’article défini « le » ne soit pas employé, afin de renforcer la vigueur du titre).

 

Mission : la France est désormais gouvernée par Smrt (en serbe : la mort), porté légalement au pouvoir mais dont les ambitions sont plus hautes. Il veut devenir le maître du monde. Pour cela, il dispose d’un allié qui est un vieil adversaire de Bond : Ernst Stavro Blofeld, en personne. medium_images.5.jpgL’épouse du président fou, Diamantha Smrt, possède une arme redoutable : on lui a greffé un laser meurtrier dans chaque sein. Elle élimine ainsi ses ennemis. Smrt lui-même possède une caractéristique : sa salive est empoisonnée. Il tue qui il veut en l’embrassant. Seule sa femme est immunisée. Prisonnier de Smrt, Bond manque mourir par le baiser fatal. Ce sera la première et dernière fois que l’agent secret sera embrassé par un homme. Mais Smrt a compté sans le génie inventif de Q, qui a préparé un détecteur de poison placé derrière l’oreille de 007.

 

Seconds couteaux : le trio Halassoupe, clowns célèbres (Bernard Kouchtoila, Éric Fesson, Claude Joyeux).

 

James Bond girls : Seccotine Royale ; medium_thumb_1362-dati.3.jpgCrachat Dati, la traîtresse.

 

Armes : Walter PPK ; couteau suisse ; lime à ongles.

 

Gadget : détecteur de poison.

 

Véhicules : Renault Mégane 1.4 16V, équipée de skis pour les missions en montagne et de chenilles pour celles effectuées dans le désert ; medium_D52TT_2.JPGMobylette Spéciale TT des années 60 équipée d’un parachute, très utile quand la piste aboutit au bord de la falaise.  

vendredi, 18 mai 2007

À propos de la journée mondiale contre l’homophobie

On sait – ou l’on devrait savoir, car je l’ai davantage dit sur l’ancien blog – combien je suis préoccupé par la réalité de l’homosexualité en France (et ailleurs). On sait que le sort des homosexuels me touche toujours beaucoup et qu’ils bénéficient, chez moi, d’un préjugé favorable. Bien sûr, il y a certainement parmi eux, comme partout, des crétins et des salauds, comme partout, comme partout. Mais a priori, ils me sont sympathiques. Je tiens l’homophobie pour une chose vraiment horrible, en ce qu’elle fait appel à ce qu’il y a de plus bas en l’homme, ce qu’il y a de plus infect et de plus maladivement idiot en l’espèce humaine. Je ne fais aucune différence entre l’homophobie, le racisme et l’antisémitisme. Les agressions des homosexuels me terrifient autant qu’un génocide et je jure que je n’exagère pas. Je crains que la situation politique qui est désormais la nôtre n’aggrave encore les choses.

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Sept égale douze

Nous savons donc tous, maintenant, que sept égale douze. Qui avait cru à la parité ? Oh, certes, douze, c’est avec les secrétaires d’État. Oui, oui… Mais alors, pourquoi n’y a-t-il pas parité parmi les secrétaires d’État aussi ? Et pourquoi la parité ne tient-elle pas compte de ce que le Premier ministre est lui-même un homme, sans parler du président ? Ce n’est même plus sept égale douze, mais sept égale quatorze. On annonce une quinzaine de nouveaux secrétaires d’État pour la période qui suivra les élections législatives. Nul doute que la parité sera encore scrupuleusement respectée.

Pour mémoire, le premier gouvernement Juppé comptait un certain nombre de femmes que le langage courant dénomma aussitôt « juppettes ». Difficile, déjà, de faire plus sexiste. Quelques semaines plus tard, les législatives entraînèrent la formation d’un nouveau gouvernement d’où toutes les femmes furent exclues. La « vitrine » avait cessé d’être utile. Attendons maintenant les proches législatives.

À propos de Juppé, nous voilà avec un ministre d’État repris de justice, condamné à un an d’inélligibilité. Certes, cela est passé, payé. Reste le souvenir, que la loi ne peut empêcher. Ce Juppé qui avait d’ailleurs dressé tout le monde contre lui à l’automne 1995.

Ce n’est pas grave, puisque Fillon avait dressé tout le monde contre lui au printemps 2003.

Le règne de la présidence médiatique est arivé : à Berlin, le Caudillo embrasse Mme Merkel ; à l’Éysée,  il arrive en short, en chaussures de sport, non sans s’être assuré de la présence de photographes ; il salue du pouce levé, dans le souvenir de Kennedy, sans doute.

Tiens, il faudra lui rappeler, au Maréchal, que le président de la République ne décide pas des programmes scolaires et n’a pas à demander aux chefs d’établissement, d’autorité, de faire lire obligatoirement en classe la lettre d’un enfant qui va être fusillé, de préférence sans expliquer le contexte. L’ingérence de l’exécutif dans l’école n’est pas prévue par nos institutions.

Mais le Duce s’en moque. Pour prix du ralliement de vingt-trois députés du centre entre les deux tours de l’élection présidentielle, il offre un seul poste de ministre, celui de la Défense. Quant à Bayrou, on n’entend même plus parler de lui. Le règne des cocus, disais-je l’autre jour.

Puisqu’on parle de cocu, qui a pu croire au baiser de Mme Sarkozy à son époux, l’autre jour ? Un baiser de commande, pour les photographes. Qui croira encore à ce couple manifestement désuni ? Quelle poudre aux yeux.

Un gouvernement de crapules incapables.

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Six siècles pour en arriver là

Nous avions un grand poète, François Villon.

Nous avons un petit ministre, François Fillon.

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jeudi, 17 mai 2007

Se relever, par Martine Layani-Le Coz

Immobilisé par la force très peu élastique et implacable d’un Dujarier, le côté droit perd sa fonction. Pour ne pas en souffrir à chaque instant, il faut l’oublier. Dans la journée, la lecture est possible. Elle a parfois besoin d’être remplacée par une autre activité, confiant à ce qui reste du corps la responsabilité de la personne complète.

Le plus difficile : conserver l’idée de complétude en la personne. Le repos nocturne devient relatif, attendant l’adaptation. Au cours des premières nuits, la position sur le dos trouve un écho dans celle de la tortue renversée. La chaleur complique tout : le soir, le drap suffirait, mais le petit matin frais réclame de couvrir l’épaule libre. La pression, oubliée par moments le jour, redevient constante. Une part de soi sans accès. Lourd pour soi-même, pris dans la négativité, ce qui subsiste souffre en silence. Avant le sommeil, les anciens arrangements du chien qui cherche sa place au creux de sa litière se révélant  impossibles, il faut inventer un calme. Une feinte pour soi-même qui permettra le plongeon dans l’inconscient.

Au réveil, la main, retenue au poignet, se souvient qu’elle est à peu près libre. Elle fait ses gammes en attendant que l’autre, la gauche, apprenne à évoluer avec plus d’adresse. Une sorte d’ordre, dans le cerveau, communique à ce qui émerge le SOS : rester soi-même. Apprendre à s’habiller d’une main, prendre les objets, s’installer confortablement – agir sans souffrir – dans l’attitude de lecture et coincer le livre de manière à tourner les pages facilement. Mais la douleur n’est plus cet accident vif et surprenant qui suspend la respiration C’est au contraire cette pression constante, cet encore renouvelé, rivage si lointain de l’exécution libre des mouvements choisis. Noyé dans l’irréductible, penser les actions différemment.

Ce retour inévitable au bras serré redit chaque jour et chaque nuit l’impossibilité d’agir en réflexe. L’idée de faire autre chose, de faire tout ce qui est possible pour dépasser la contention, devient obsessionnelle en guise de secours. N’être qu’un contenu – comme un contenant, en pensant aux organes – devient humiliant. Être empêché physiquement, mal reçu. La sollicitude pèse autant que les regards interrogateurs. Que faire de l’aide, sinon l’accepter ?

Le temps passé dans l’attente de la délivrance semble s’étirer sans fin. Le corps pourtant s’habitue à sa prison rédemptrice. Il s’adapte peu à peu ; l’équilibre déplace le centre de gravité. De nouveaux réflexes prennent le relais. Au milieu du parcours, une trêve s’établit ; on commence à compter les semaines passées, puis celles à venir, puis les jours et les nuits. Entre-temps, à force de bouger, la contention faiblit, le corps a repris un minimum de confiance en lui ; on peut se tourner sur un côté pour essayer de dormir. On peut sortir, vêtu en brouillon, avec ce qui a pu passer sur l’épaule, guettant avec inquiétude les mouvements autour de soi, les aspérités et les occasions éventuelles de rechute. Vaincu par l’obligation d’attendre le temps exigé, il faut mettre à profit cette interdiction d’être en certains endroits pour expérimenter, chez soi, les positions, les choses nouvelles. On ne peut plus dessiner, soit, la souris de l’ordinateur prolongera l’invention, tâtonnante au début, puis de moins en moins.

Quand le jour J arrive, la prison brisée par la magie d’un coup de ciseaux, les premiers instants sont déconcertants. L’équilibre, d’abord. En un instant, il faut se tenir droit, sans soutien, alors qu’une certaine fragilité est encore ressentie car les muscles endormis par des semaines d’immobilité ne sont pas prêts à fonctionner. L’appui a disparu et les habitudes ne reviendront qu’en quelques jours. La douleur, elle aussi endormie par le Dujarier, revient parler au corps du traumatisme subi. C’est pourtant le moment de reprendre l’avantage, de vouloir se relever, jamais réellement actif depuis la chute. Il faut se décider, forcer les défenses de ce corps qui s’était abandonné à l’oubli, lui rendre l’aptitude et l’unité.

Il y a résistance, il y a fatigue et aussi impatience, impatience encore. La communication s’établit à nouveau entre les parties du corps touchées et celles qui ne l’étaient pas. Oui, la relève arrive… le naturel peu à peu fait oublier l’exercice. Alors, venue semble-t-il d’aussi loin que les souvenirs tirés par surprise d’une armoire ancienne, quand le bois craque un peu, la dentelle des gestes naturels sourit.

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mercredi, 16 mai 2007

Il y a de la soupe pour tout le monde

De l’indépendance de la presse. No comment.

 

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-91057...

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mardi, 15 mai 2007

Trombinoscope des buveurs de soupe

La gueule des traîtres en couleurs. Comme ça, vous les reconnaîtrez dans la rue, le jour où vous aurez envie de cracher.

 

http://www.lemonde.fr/web/portfolio/0,12-0@2-823448,31-90...

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dimanche, 13 mai 2007

Les amants d’Al Capone

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20:30 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

À la soupe, vingt dieux, à la soupe !

No comment.

 

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-90953...

20:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (8)

Proposition de nouveaux ministères

Ministère de la Protection personnelle du président de la République.

Ministère de l’Homophobie nationale.

Ministère de la Médiocrité intellectuelle.

Ministère du Racisme.

Les nominations des titulaires seront faites à parité : trois hommes et une femme (celle-ci étant d’office affectée à la médiocrité intellectuelle).

13:15 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (6)

À la soupe, voyons, à la soupe !

No comment.

 

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-90949...

13:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Ça ne fait que commencer

Ce n’est pas encore certain, mais on en parle. Selon Le Monde des 13 et 14 mai 2007, le ministère de la Culture pourrait disparaître, englobé dans celui de « l’Éducation nationale pour promouvoir l’enseignement artistique à l’école ». Car bien sûr, la culture, pour les fascistes qui nous gouvernent et « sortent leur revolver », comme on dit, c’est uniquement l’enseignement artistique, c’est-à-dire – je sais que je caricature mais pas tellement, finalement – apprendre à peindre et apprendre le solfège. Les professeurs d’arts plastiques sont des professeurs de dessin, point final. Ceux d’éducation musicale sont des pianistes ratés. Je les respecte en tant que collègues, mais il ne faut pas le cacher : ce ne sont pas des artistes. Réduire la culture à l’enseignement artistique, même s’il est mal en point, c’est détruire jusqu’à l’idée de la culture, arme de révolte et de réflexion, outil de compréhension du monde et d’autrui, facteur de liberté intellectuelle, donc de liberté. La liquidation n’aura pas tardé.

Par ailleurs, le règne des cocus est ouvert. Selon la même livraison du Monde, le ministère de l’Agriculture devrait disparaître également. Cela inquiète fort les agriculteurs qui ont voté pour le clown inculte et grossier à soixante-sept pour cent. Ils n’auront pas tardé à déchanter.

On observe aussi que le pitre ridicule et puant est en train de constituer lui-même le gouvernement, ce qui, dans nos institutions, est du ressort du Premier ministre. Le président de la République nomme certes les ministres, mais sur proposition de son Premier ministre. Concrètement, cela revient au même, naturellement, mais il n’est pas d’usage que ce soit lui qui procède aux consultations et aux entretiens.

12:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6)

jeudi, 10 mai 2007

À la soupe !

No comment.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-90777...

13:20 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (14)

mercredi, 09 mai 2007

Le pitre de l’Élysée

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Que peut-on faire, à présent, pour tenter d’empêcher Sarkozy, l’homme qui a inventé le monastère flottant, de nuire ?

Dans un mois, il peut y avoir une majorité de députés de l’opposition à l’assemblée nationale. C’est extrêmement peu probable, mais rien n’est jamais impossible. Ce serait une nouvelle cohabitation, qui réduirait presque à néant ses intentions destructrices. Comme on a voulu faire coïncider la durée du mandat présidentiel et celle de la législature, toute sa présidence serait bloquée, ce qui serait le meilleur service à rendre à la France. Je n’y crois pas.

Dans cinq ans, on peut le mettre à la porte, purement et simplement, comme on le fit jadis de Giscard. À l’opposition, se joindront les déçus du sarkozisme, et ils seront légion. Il faut attendre.

Dans cinq ans toujours, on peut, s’il venait hélas à être réélu, lui envoyer une majorité de députés d’opposition et l’on se retrouverait dans le premier cas de figure.

Dans dix ans, on peut le mettre à la porte, s’il ne s’en va pas lui-même ainsi qu’il l’a laissé entendre lors du débat du 2 mai dernier. C’est la solution la plus lointaine.

Dans tous les cas, inscrivons-nous dès à présent dans une opposition systématique, entretenue, volontaire et dure. N’acceptons rien. Ce qui m’insupporte le plus, c’est que la France soit représentée par un minable inculte, grossier, vulgaire, possédant un vocabulaire de quarante mots, ignorant de la grammaire et de la syntaxe.

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dimanche, 06 mai 2007

Pour en finir avec le centre

À 18 h 10, nous étions fixés. Les sites de La Libre Belgique et de La Tribune de Genève donnaient les résultats de l’élection présidentielle. À 18 h 20, La Tribune de Genève écrivait : « À Paris, le parti socialiste vient de confirmer à l’agence de presse Suisse ATS la défaite de Ségolène Royal (46 %) ». Un peu plus loin, on pouvait lire : « Une partie de l’électorat qui avait voté François Bayrou semble s’être reportée en priorité sur le candidat de la droite ». Ce qui n’est pas nouveau et confirme ce que j’écrivais ici il y a plusieurs jours déjà. Le centre n’existe pas.

Nous voilà donc représentés dans le monde par un boutiquier inculte.

(Ce texte ne sera en ligne qu’à 20 h).

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mercredi, 02 mai 2007

Information

medium_envel_3verso.2.jpgJ’ai réfléchi (c’est une activité épuisante, je ne le ferai plus). Il se dessine vraiment un front anti-Sarkozy et, dans ces conditions, il n’est pas question que je n’y prenne pas ma place, même si je suis sans illusions. Je voterai donc S. Royal dimanche prochain. Je n’ose pas écrire : « Je voterai socialiste » puisque le mot ne figure même pas sur ses affiches. Je n’ose pas dire : « Je voterai à gauche » puisque le mot n’a pas été prononcé par elle dans son allocution, au soir du premier tour. Je n’ose pas dire : « Je voterai pour une femme » puisque c’est déjà fait, ayant apporté mon suffrage à M.-G. Buffet la première fois. Je n’ose pas dire que je serai heureux de devoir, une fois encore, voter contre et sans y croire. Mais enfin, tout bien pesé, il n’est pas possible de ne pas faire front commun contre cet homme, même si ce front se résume à un rectangle de papier et même si, malheureusement, cela ne changera certainement pas le résultat. Je devais toutefois cette rectification aux promeneurs de la rue Franklin.

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