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lundi, 21 mai 2007

De la docilité des folliculaires

La servilité de la presse ne laisse pas de m’étonner. Une chose m’a frappé, ces derniers jours : à l’unisson, les journaux ont écrit, en substance, qu’à peine nommés, les ministres avaient pris leurs fonctions. Ou bien que, tout juste nommés, ils étaient déjà sur le terrain.

Diable, on se demande vraiment pourquoi il en irait autrement et au nom de quoi il conviendrait de s’en émerveiller. Leur traitement de ministre (et la retraite qui va avec, car faut-il rappeler que, même s’ils n’ont été ministres qu’un mois, ils ont droit à une retraite de ministre à taux plein) courant du jour de leur nomination, je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait les admirer de s’être mis au travail. Quand un fonctionnaire est nommé à un poste, il prend ce poste à la date de sa nomination (il doit même signer un procès-verbal d’installation dans ses fonctions) et c’est tout. Personne ne vient l’applaudir. Je sais : les ministres ne sont pas des fonctionnaires à proprement parler. Mais enfin, émargeant désormais mensuellement au budget de la République, les nouveaux ministres travaillent et on n’a pas besoin de les féliciter pour cela. J’ajoute que je préfèrerais qu’ils s’abstiennent justement de travailler dans la mesure où je crains le pire de leur part, mais c’est un autre sujet.

Naturellement, tout cela participe de la politique de poudre aux yeux que pratique le cornichon suprême, la bête inculte qu’on a chargé de représenter la France aux yeux du monde. Était-il indispensable que la presse, dans son ensemble, vienne lui faire des courbettes ?

09:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

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