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lundi, 03 décembre 2018

Insurrection, 2

Ainsi donc, Macron est seul, avec une poignée de sbires qui lui resteront fidèles tant qu’ils auront quelque chose à gagner ou à craindre. Ils le trahiront ensuite parce que les sbires trahissent toujours, c’est leur nature. Il a aussi ces quelques gamins ridicules et prétentieux qu’on voit beaucoup sur les écrans de télévision, l’un engoncé dans son costume de premier communiant, l’autre, l’air sérieux de celle qui ne connaît rien à rien, tous débitant des éléments de langage, comme on dit aujourd’hui, paroles creuses, ineptes, générales, grotesques.

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dimanche, 02 décembre 2018

Insurrection

Le blanc-bec inculte et arrogant, inexpérimenté, dont les yeux ne reflètent qu’une prétention et une ambition sans bornes, qu’on a porté par défaut (enfin, certains) à la présidence de la République, aura donc réussi, en un an et demi à peine, à provoquer une insurrection, totalement inédite puisque née dans les zones rurales – quand tous les mouvements sociaux apparaissent d’ordinaire dans les villes. Le mouvement dit des « gilets jaunes ». Combien de semaines de blocages divers, combien de samedis d’émeutes faudra-t-il pour lui faire comprendre qu’il est parvenu à se faire haïr et que plus personne ne veut de lui, ni de son Premier ministre qui ne sait pas dire trois mots d’affilée, ni de son ministre de l’Intérieur au visage veule (ministre de l’Intérieur pour l’instant, puisqu’il va sans cesse d’un poste à l’autre). Macron-le-Ridicule doit démissionner, c’est réellement la seule chose qu’il puisse faire.

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mercredi, 17 mai 2017

Gouvernement provisoire

Un gouvernement de droite, de droite et de droite. Le PS n’étant naturellement pas de gauche, le centre n’existant pas autrement que par la droite, il n’y a donc dans ce gouvernement, certes très provisoire, que des personnalités de droite. L’Éducation nationale est confiée à un directeur d’école de commerce, l’Intérieur au doyen du gouvernement, la Culture à une éditrice, c’est-à-dire à une commerçante (y a-t-il encore quelqu’un pour croire que l’édition a un rapport quelconque avec la culture ?), et le pitre Bayrou, qui n’avait bien sûr rien demandé, se retrouve à la Justice où, comme d’habitude, il ne fera rien.

Bref, le blanc-bec aux yeux vides (à part l’ambition, que lit-on dans son regard ? Rien.) a récompensé ses soutiens. Preuve éclatante que tout va continuer comme par le passé. L’ambitieux distribue des prébendes aux fidèles et écarte les femmes des postes importants. Quelle nouveauté !

Quand les cocus macroniens commenceront-ils à reconnaître que, décidément, ils ont cru en des mirages ?

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vendredi, 12 mai 2017

Eh bien, dansez maintenant

La Benne n’est pas passée, elle n’avait aucune chance de passer. J’ai voté blanc au deuxième tour.

Macron représente tout ce que je déteste ou presque. Il faut le coincer immédiatement. C’est d’ailleurs ce que veut faire la droite, il faut donc que nous le fassions à gauche. Est-ce que ce sera possible ? Je voudrais tant qu’il soit totalement bloqué, dans son action, par une cohabitation de gauche ! Malheureusement, je n’y crois pas beaucoup.

La Benne est contestée à présent dans son propre parti, ce qui est une bonne chose bien sûr (qu’ils se bouffent entre eux tant qu’ils voudront) et sa nièce, Pétain-La Benne, va prendre des vacances. Que de bonnes nouvelles !

L’ordure, le sournois Fillon a disparu de la scène publique, pourvu que ça dure.

Je pense que Mélenchon a raison de se présenter à Marseille, où il était en tête au premier tour. Pourquoi ne se présenterait-il pas dans une ville où il a des chances d’être élu ? Il est nécessaire qu’il siège à l’Assemblée nationale. On lui reproche de se présenter face à un socialiste. Eh bien ? Pourquoi ferait-il une fleur au PS qui s’est totalement déconsidéré, et ce depuis longtemps, et qu’il a lui-même quitté il y a déjà plusieurs années ?

Valls est en train de mourir politiquement, j’espère. Rejeté d’un côté, pas accepté de l’autre, il veut maintenant se présenter « en homme libre » dans « sa » circonscription. J’espère vraiment qu’il y recevra une raclée formidable et pourra enfin aller vendre des aspirateurs (des machines à coudre, des pommes de terre ou des pantalons, au choix). Ce sale type de droite qui se dit de gauche a inventé le concept de « gauche de gouvernement » qui ne veut rien dire, pour justifier sa propre position. Quelle saloperie !

Déjà, le consensus Macron-Bayrou s’effondre, quelques jours après l’élection. Tous ces guignols putrides prétendent vouloir moraliser la vie politique ! Cela dit, Macron va se faire tirer dans les pattes par Bayrou, tout au long des cinq années à venir. Bayrou ne représente rien, mais c’est pourtant lui qui a fait élire Macron (tout seul, il aurait représenté moins que rien).

Et voilà que, pour les élections législatives, la fille de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, est investie en tant que suppléante… Vive le changement de pratiques et de mentalité !

Le bal des cocus a commencé, l’orchestre s’est accordé. En piste, les déçus du macronisme.

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vendredi, 05 mai 2017

Vive la parité

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Le père Chirac et son équipe, au soir du 21 avril 2002. Vive la parité.

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samedi, 29 avril 2017

Sus à la médiocrité

Ainsi, Dupont-Aignan, que quelques naïfs pouvaient encore croire honnête, vient de faire connaître le prix auquel on pouvait l’acheter. Il n’était pas très élevé : un portefeuille de Premier ministre. Eh bien voilà, il suffisait de le dire.

Ce faisant, il commet une erreur magistrale. Il se déconsidère totalement aux yeux de son propre camp comme à ceux de ses électeurs. D’avance, il a tout perdu, il n’existe plus. Elle, la mère La Benne, en commet une autre : elle avoue ainsi publiquement qu’elle avait besoin des voix de Dupont-Aignan – qui ne se reporteront pas forcément sur sa candidature, en tout cas pas toutes – et surtout, qu’elle ne disposait de personne, dans ses propres rangs, pour occuper le poste en question. Faute de commerce de proximité, elle est allée s’approvisionner au supermarché.

Dupont-Aignant, sans doute, avait besoin d’un parti pouvant prendre en charge ses frais de campagne qui ne lui seront pas totalement remboursés. Le ridicule n’ayant, on le sait, pas de bornes, il ose dire qu’il ne s’agit pas pour lui d’un ralliement, que son mouvement demeurera. Lui, restera indépendant. Il prend vraiment les Français pour des crétins. C’est habituel mais, à ce point, cela devient indécent : il dirigerait un gouvernement en étant indépendant ?

Avec leurs minables arrangements, ces deux personnages, sinistres d’entre les sinistres qui, précisément, disaient condamner ce type de cuisine, rendent publique leur totale incompétence. Heureusement, ils courent au désastre.

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mercredi, 29 mars 2017

Valls soutient qui, déjà ?

On savait que Valls était une crapule. On ne s’étonnera pas de découvrir qu’il est une ordure.

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vendredi, 17 mars 2017

La corruption s’habille comme il faut

Empêtré dans ses histoires de costumes – pourtant coupés sur mesures – et en attendant qu’on trouve à lui reprocher des questions de chaussettes, François-le-Corrompu persiste à croire qu’il sera élu et à donner des leçons de probité à tout le monde. Cette crapule absolue doit impérativement être éliminée dès le premier tour. C’est un danger public, assurément pire que la mère La Benne dont on sait au moins qu’elle est vulgaire. Lui, paraît distingué (quoique de moins en moins) et de cela, il faut se méfier. La crapulerie sait porter des vestons bien coupés.

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mardi, 07 mars 2017

Le menteur sournois

Fillon est un menteur.

Il a menti en disant que la journaliste anglaise qui avait interviewé sa femme il y a dix ans s’était rapprochée d’elle à la suite de la rediffusion télévisée d’il y a quelque temps pour lui dire combien elle était dégoûtée de l’usage qu’on faisait de son film. C’était faux, elle l’a elle-même démenti : « Facts, Mr Fillon, facts ! » a-t-elle conclu.

Il a menti en disant qu’il avait obtenu quatre millions de voix lors de la primaire de la droite. Comme si tous les votants s’étaient exprimés en sa faveur.

Il a menti en disant que les médias avaient annoncé le suicide de son épouse et que c’était révoltant. Il n’a pas été possible de retrouver la moindre trace de cette supposée fausse information. La fausse information, c’est lui qui la crée.

Fillon est un menteur sournois. Il était sournois lorsqu’il était ministre des Affaires sociales. Il était sournois lorsqu’il était Premier ministre.

Fillon n’existe pas. Il était mort politiquement du temps de Sarkozy, il est mort politiquement aujourd’hui.

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dimanche, 05 mars 2017

Nous prendrait-on pour des imbéciles ?

Nous prendrait-on pour des imbéciles ?

Oh non, je n’ose le croire. C’est une pure coïncidence. Mme Fillon, qui se taisait obstinément depuis plusieurs semaines, vient aujourd’hui s’exprimer dans Le Journal du dimanche, du groupe Lagardère, pour tenir des propos manifestement récités : une leçon préparée par les responsables de la communication de son époux. Elle raconte le contraire de ce qu’elle disait il y a dix ans dans l’interview télévisée rediffusée il y a peu. Elle appuie sur le fait que seul son mari a un projet pour la France et se trouve à même de redresser la situation, bref, elle répète ce qu’il dit, elle ânonne, même. Et ce monument d’hypocrisie est publié aujourd’hui, quelques heures avant la manifestation prévue au Trocadéro, qui va rassembler – sous une pluie importante – le dernier bastion de l’imbécillité militante, conduite par la crapulerie populiste.

Rappelons qu’une contre-manifestation se tiendra en même temps à la République, avec pour mot d’ordre la dénonciation de la corruption des élus.

Dehors, Mme Fillon. Sous la pluie, avec les sbires de votre malencontreux mari. Dehors. Et ne revenez pas.

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samedi, 04 mars 2017

Fou de rage

Et si, tout simplement, Fillon était devenu fou ? Fou de rage et de désespoir de voir le pouvoir – encore plus de pouvoir, encore plus d’argent et d’avantages – lui échapper ? On peut se le demander. En tout cas, son comportement est suicidaire. Cela étant, je ne vois aucun inconvénient à ce qu’il veuille se suicider.

Depuis que la politique est considérée comme une carrière et non plus comme un dévouement à la République, voire un sacerdoce (cela a-t-il seulement existé ?), les anciens Premiers ministres imaginent que devenir président de la République est un droit. Eh bien non, ce n’en est pas un, et il n’existe pas de carrière toute tracée. Tous les Premiers ministres, dans l’histoire de la Ve République, ont été battus lorsqu’ils se sont présentés à l’élection présidentielle. Sans exception. Pompidou fut élu, certes, mais après avoir cessé d’être Premier ministre et encore, ce fut à la suite de la démission du Général et en « surfant », comme on ne disait pas encore, sur la vague de son héritage (« le changement dans la continuité », avait-il pour slogan). Chirac le fut aussi, mais plusieurs années après avoir été Premier ministre de Giscard puis de Mitterrand. Et s’il fut réélu, ce fut avec les voix de ses adversaires. Pour chacun des deux hommes, ce fut affaire de circonstances, de contexte. Rien de tel aujourd’hui.

Il n’est pas de droit à devenir président de la République. Aucune obligation, aucune loi morale ou politique, aucune conséquence logique, inéluctable.

Dehors, le fou Fillon.

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jeudi, 02 mars 2017

La tristesse de ce temps

Ainsi donc, le totalement déconsidéré sieur Fillon, lâché par de plus en plus de ses soutiens, compte à présent s’appuyer sur une manifestation prévue dimanche au Trocadéro. Ce rassemblement est dirigé contre les juges. C’est ahurissant et beaucoup de personnalités de droite s’en démarquent d’ailleurs, corrigeant « contre les juges » en « de soutien à Fillon ». Cette attitude ne s’est jamais vue et comporte d’extrêmes dangers. Fillon, en se posant – puisque, ne pouvant répondre sur le fond, c’est sa seule manière de se défendre – en victime de la presse, du pouvoir, de la justice, des méchants, de la gauche et du menuisier du coin, s’enferre, s’embourbe, s’enlise même. La presse étrangère est consternée et la France caricaturée par l’entêtement imbécile de celui qui, s’il venait par malheur à être élu, n’aurait à l’évidence plus aucun poids sur la scène internationale d’une part, et serait source de désordre permanent dans le pays d’autre part.

En annonçant qu’il se rendra, le 15 mars, à la convocation des juges, il estime qu’ainsi, il ne sera pas fait d’amalgame entre Marine La Benne et lui. C’est dire assez qu’il eût été capable, autrement, de ne pas se présenter. Il n’a pas à craindre l’amalgame mais l’identification : d’une benne à une ordure, il n’y a que la différence qui existe entre le contenant et le contenu, mais tous deux vont l’amble.

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samedi, 11 février 2017

L'obstiné ridicule

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Ainsi donc, l’homme qui, il y a quelques jours encore, demandait à être entendu au plus vite par le parquet national financier, conteste aujourd’hui, par la voix de ses avocats, la compétence de celui-ci. L’homme qui demandait à ses amis de le soutenir durant quinze jours fait à présent ce qu’il peut pour faire traîner la procédure en cours. L’homme qui est incapable de fournir la moindre preuve d’un travail réellement effectué par son épouse – sans quoi cela serait fait depuis longtemps – se défend en invoquant un complot médiatique. Le reste à l’avenant : la journaliste anglaise, auteur de l’interview de sa femme effectuée il y a dix ans, se serait rapprochée d’elle pour lui dire combien elle était choquée de l’utilisation qui avait été faite par la télévision de l’archive filmée correspondante, ce que l’intéressée a immédiatement démenti ; l’homme présente des excuses alors qu’il assure n’avoir rien fait de répréhensible. Son propre parti le soutient du bout des lèvres et certains de ses membres, pas du tout – ou bien en déplorant sa manière de se défendre. Totalement discrédité, l’homme s’acharne, s’obstine et se ridiculise. Il tente de gagner du temps, une éventuelle élection devant lui assurer cinq années d’immunité. Mais il est déjà trop tard. En toute logique, il ne devrait pas être présent au second tour ou ce serait à n’y rien comprendre. Son entêtement est suicidaire. Quelle est la différence entre François Villon et François Fillon ? Tous deux sont voleurs, un seul est poète. À y bien réfléchir, il en est une autre : depuis le XVe siècle, on se souvient de Villon.

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vendredi, 16 décembre 2016

Videz-le

images.jpgAinsi donc, Valls est en campagne. S’il pouvait s’y perdre…

Ce sinistre personnage, prétentieux et brusque, est en train de promettre et de dire tout et le contraire de tout, puisque l’important est d’être élu ou, pour le moment, d’être désigné lors de la primaire comme le candidat du parti dit socialiste. Ce qu’il ne sera évidemment pas.

Comment peut-il annoncer qu’il va proposer la suppression de l’article 49-3 (il faut pour cela une modification de la Constitution qu’il n’obtiendra pas puisqu’il ne pourra réunir à cet effet la majorité requise), article qu’il a utilisé lui-même pas moins de six fois en quelques misérables années de gouvernement ? Quel est cet homme jeune déjà capable de toutes les contorsions et de tous les léchages de bottes afin de parvenir à ses fins ?

En résumé, comment peut-on être Valls ?

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mercredi, 17 avril 2013

En enfer

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Dessin de Steve Bell, paru dans The Guardian

 

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Photo de Joe Giddens

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jeudi, 02 octobre 2008

Encore une pétition

Une fois de plus, le taulier doit relayer une pétition. Elle est ici.

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jeudi, 06 mars 2008

L’exemple par Bruni, Bruni par l’exemple

Si j’en crois ce qui se dit, la mère Bruni n’est pas inscrite sur les listes électorales et ne pourra donc pas voter aux toutes proches élections municipales. Elle donne ainsi l’exemple du civisme et de l’importance qu’accordent tous ces gens à l’expression de la démocratie. Nous sommes gouvernés par des gens de plus en plus puants, des ordures dont il importe de se débarrasser au plus vite.

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mardi, 27 novembre 2007

Encore une signature

Pour un nouveau référendum sur le prochain Traité européen dit « simplifié », une pétition encore…

 

http://referendumeurope2007.free.fr/

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lundi, 12 novembre 2007

Pétition en ligne

Si vous voulez vous amuser, vous pouvez signer la pétition en ligne demandant la démission immédiate de Sarkozy. Je lai intitulée Nous demandons la démission immédiate du président de la République et jai indiqué comme auteur : Les citoyens français honteux de leur représentation sur la scène mondiale. Je nai retenu comme griefs que quelques uns des innombrables ridicules de ce paltoquet. Jai signé le premier et précise que si mon prénom, seul, apparaît, cest parce que le système est fait ainsi : jai bien donné mon nom entier.

Faites circuler linformation, qu’on puisse rire un peu, merci.

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jeudi, 08 novembre 2007

Manifeste des... combien ?

À quelques mois du quarantième anniversaire de mai 1968 (figurez-vous que l’édition y a déjà songé, tiens ! Des livres ont été mis en vente depuis quelques semaines) et tandis que mon pourtant cher Guillaume a transformé son blog en annexe du Figaro avec quelques billets désolants (, , ,  et ) suivis d’une cascade de commentaires tellement débiles que j’ai peine à croire qu’ils émanent de jeunes (déjà si vieux, ça me paraît incroyable), le nombre de sujets de mécontentement est tel, dans tous les domaines, que je me prends à rêver… Si on lançait une pétition pour demander la démission pure et simple de Sarkozy ? Croyez-vous que ça marcherait ? Pas une petite pétition, pas la pétition du pauvre, non : des dizaines de millions de signatures, formidable ! Une pétition internationale, bien entendu : après tout, il enquiquine tous les pays. Ce qui est bien, c’est que, s’il faut être majeur pour voter, point n’est besoin de l’être pour signer une pétition. Chiche ?

(Guillaume, pardonne-moi ce que tu prendras pour une attaque personnelle mais franchement, ce que je lis chez toi me désole).

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mardi, 30 octobre 2007

Il est temps de ne pas se laisser faire

Bien entendu, nous allons tous nous élever contre la resucée, qu’on veut nous imposer par voie parlementaire, du traité européen rejeté il y a deux ans. De l’aveu même du pitre Giscard d’Estaing, c’est la même chose.

Je sais, Sarkozy avait dit, lors de la campagne, qu’il était favorable à une ratification parlementaire. Mais bien sûr, nous nous fichons tous éperdument de ce qu’il a pu dire ou de ce qu’il dira et nous allons tous appuyer de toutes nos forces sur le battant qu’on veut fermer, en réclamant un nouveau référendum. Auquel, bien évidemment, nous nous empresserons de voter non, à une forte majorité j’espère.

C’est d’un coup d’État qu’il s’agit. Ainsi qu’il est de règle en démocratie, le pouvoir appartient au peuple. On lira l’entretien  avec l’économiste et professeur d'informatique Étienne Chouard, publié dans Libération. Et aussi, son blog.

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vendredi, 12 octobre 2007

Sombres moments

La consigne officielle, érigée en priorité nationale, s’il-vous-plaît, de poursuivre une catégorie de population de manière systématique en employant les grands moyens, je regrette, mais j’appelle cela du fascisme et qu’on ne vienne pas dire que j’emploie n’importe quel mot, ni que j’use d’une terminologie désuète. Voici un article paru dans L’Humanité du 10 octobre dernier (oui, c’est un journal de gauche, excusez l’outrance).

Les gendarmes mèneront la chasse

Immigration. Une note du ministère de la Défense rappelle à l’ordre les gendarmes, leur demande d’intensifier les arrestations de sans-papiers et fait de la chasse aux immigrés leur priorité.

Le général d’armée Guy Parayre est directeur général de la gendarmerie nationale au ministère de la Défense. Le 4 septembre dernier, il adressait au préfet de police de Paris et aux préfets de métropole une note dont l’objet était la « lutte contre l’immigration irrégulière ». Visiblement, les gendarmes ne sont pas assez motivés à courir après les personnes sans titre de séjour, puisque le général dénonce « de grandes disparités entre les régions et les groupements ». Certains ont même des résultats en dessous de ceux de 2006. Situation inacceptable, quand on connaît la culture du chiffre des expulsions et des arrestations fixé par le ministre de l’Immigration.

Que vient faire ici ce chef des armées ? Nicolas Sarkozy, en ministre de l’Intérieur, avait obtenu que soient regroupées sous sa houlette toutes les « forces de l’ordre » concernées par la chasse aux étrangers sans titre. Les gendarmes se trouvaient donc sous les ordres du ministre de l’Intérieur. Devenu président, il a créé le ministère de l’Immigration (…) qui a pour mission cette chasse et pour moyens les effectifs de la police et de l’armée, via la gendarmerie. C’est aussi simple que cela. L’Intérieur et la Défense, sur ce sujet, sont aux ordres de Brice Hortefeux.

Le général Parayre, le petit doigt sur la couture du pantalon, applique. Après la leçon aux préfets délivrée par Brice Hortefeux, le mois dernier, le général bat le rappel. Mais il en rajoute. Nous ne savions pas encore que « la lutte contre l’immigration irrégulière sous tous ses aspects » était « érigée en priorité nationale ». Nous avions le cancer, la maladie d’Alzheimer, les accidents sur les routes… maintenant, nous avons la chasse de personnes qui n’aspirent qu’à vivre, enfin, en paix. Pour mener sa guerre, le général va même réquisitionner les réservistes et les retraités et faire rechercher les informations auprès de tous les services compétents, jusqu’aux travailleurs sociaux.

Une course à la délation, un climat de terreur, qui rappelle d’autres époques sinistres de notre histoire.

Émilie Rive

 

Voici à présent le texte adressé aux préfets par le général Parayre.

Le général d’armée Guy Parayre, directeur général de la gendarmerie nationale

À Monsieur le Préfet de police, Mesdames et Messieurs les Préfets (métropole).

La gendarmerie nationale prend toute sa part à la lutte contre l’immigration irrégulière.

Pour parvenir à atteindre les objectifs qui lui ont été assignés par le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement, j’ai décidé de mettre en œuvre un certain nombre de mesures. Vous en trouverez le détail dans la note jointe.

L’étude de l’action menée par la gendarmerie dans le domaine de la lutte contre l’immigration irrégulière depuis le début de l’année 2007 laisse apparaître de grandes disparités entre régions de gendarmerie et, au sein d’entre elles, entre groupements. En outre, et malgré les rappels effectués, l’engagement de certains groupements est nettement en retrait par rapport à 2006.

Au terme des sept premiers mois de l’année, 67 groupements de 17 régions sont en-deçà de leurs objectifs annuels. Érigée en priorité gouvernementale, la lutte contre l’immigration irrégulière, sous tous ses aspects, doit constituer un réel axe d’effort et donner lieu à l’élaboration de véritables plans d’action.

À cet égard, il vous est demandé de mettre en œuvre les directives ci-après qui visent à améliorer l’efficience de l’action des unités en réorientant leur service, en harmonisant leur organisation et en renforçant leur capacité opérationnelle.

I - Mesures relatives à l’organisation et à l’orientation du service.

À l’instar des 24 cellules mises en œuvre dans 20 départements, les 29 GGD dont l’objectif 2007 est supérieur ou égal à 75 personnes à mettre en cause au titre de l’index 69 de l’État 4001 (1) mettront en place dans les meilleurs délais une cellule de lutte contre l’immigration irrégulière (9 en sont déjà dotés).

Ces structures, à caractère permanent, seront activées sous plafond des effectifs et devront être armées en priorité par des militaires ayant une compétence et une motivation dans ce domaine. Elles seront placées sous la responsabilité directe des CGGD et leur animation confiée au OAPJ.

Les contacts avec les bureaux des étrangers des préfectures, les DDPAF, les DDSJ, les inspections du travail, les organismes et bailleurs sociaux devront être particulièrement recherchés.

La surveillance des flux routiers, autoroutiers et ferroviaires devra être intensifiée. Les contrôles mis en œuvre seront exécutés dans un cadre espace-temps le plus approprié.

Le service des EDSR devra impérativement intégrer ce volet missionnel avec des orientations précises et ciblées. De même, les unités qui participent activement à la sécurisation des transports ferroviaires (présence dans les trains et les gares) devront, au cours de leur service, élargir leur activité à toutes les infractions à la législation sur les étrangers.

À cet égard, les contrôles nocturnes des barrières de péage, des aires de repos des autoroutes, des gares routières et ferroviaires seront à organiser.

Pour l’ensemble des unités territoriales, un effort particulier devra également être consenti dans le domaine de la lutte contre le travail illégal. Les activités saisonnières notamment, propices à l’emploi d’étrangers sans titre de travail, non déclarés et-ou en situation irrégulière sur le territoire national, devront faire l’objet de contrôles adaptés.

De même, la sensibilisation des personnels à la lutte contre la fraude documentaire devra être au besoin renouvelée, en sollicitant notamment les premiers formateurs experts en fraude documentaire (FEFD) formés par le département « faux documents » de l.

Enfin, les contrôles relatifs aux individus ou groupes d’individus qui se livrent à la mendicité forcée ou agressive, ou qui occupent illégalement un terrain privé seront intensifiés. Leur situation sera attentivement examinée, notamment au regard de leurs conditions de séjour sur le territoire national (...).

III - Suppression des escortes consécutives au placement des ESI en CRA.

L’arrêté du 22 avril 1997 (2) qui fixe la répartition des escortes des retenus entre la police et la gendarmerie sera prochainement modifié afin de faire assurer, dès le 1er janvier 2008, toutes les escortes postérieures au placement des ESI en CRA par le service en charge de la garde des CRA.

L’objectif est de libérer les unités territoriales de ces déplacements consommateurs de moyens et de personnels, et de leur permettre ainsi de réorienter leur activité missionnelle dans le domaine de la lutte contre l’immigration irrégulière.

Pour toutes les escortes à partir des CRA, il pourra être fait appel, en substitution de gendarmes mobiles, au concours de réservistes, retraités de l’arme, et de gendarmes adjoints volontaires, confirmés dans l’emploi. Ces personnels devront toutefois être systématiquement placés sous les ordres d’un sous-officier d’active. Vous veillerez, dès à présent, à évaluer le volume de ces personnels afin de ne pas alourdir la charge de la gendarmerie mobile.

IV - Réunions de police.

Vous mettrez à profit les réunions « immigration » et « police ferroviaire » des cellules de coordination opérationnelle zonales (CCOZ), animées par les DZPAF, pour recueillir et échanger avec nos partenaires les informations utiles à la lutte contre l’immigration irrégulière.

En outre, les réunions polices organisées chaque semaine en préfecture devront également permettre aux commandants de groupements de recueillir des informations auprès des autres services de l’État (bureau des étrangers, RG, DDJS, DDA...) Un calendrier mensuel des interventions des DZPAF à l’occasion des réunions hebdomadaires de police sera prochainement communiqué.

Le ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement vient de rappeler aux forces de sécurité la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.

En conséquence, vous veillerez à élaborer vos plans d’action dans vos zones de compétence et à donner vos directives à vos commandants d’unités en m’en adressant copie. Les besoins supplémentaires que vous estimeriez nécessaires pour l’accomplissement de cette mission primordiale pourront être formulés auprès des services compétents de la DGGN.

La lutte contre l’immigration irrégulière est une mission à part entière qui nécessite l’engagement de tous. Chaque militaire doit être convaincu qu’il doit agir avec détermination, volontarisme et méthode pour atteindre les objectifs fixés. Pour autant, en toutes circonstances, l’humanité, le discernement et l’intelligence des situations devront guider l’action de chacun.

(1) Index  69 de l’état 4001 : infractions aux conditions générales d’entrée, de circulation et de séjour des étrangers en France.

(2) Arrêté du 22 avril 1997 portant répartition des charges entre la police nationale et la gendarmerie nationale en matière.

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lundi, 08 octobre 2007

La ministre dé-Monetisée

Heureusement, le musée d’Orsay a connu une effraction et un Monet a été endommagé. Je dis « heureusement » non parce que je n’aime pas Monet, mais parce qu’ainsi, la ministre de la Culture a eu l’occasion de dire quelque chose, d’exister. Bien sûr, elle n’est pas allée jusqu’à avoir un langage correct, se contentant de dire que les auteurs de l’effraction « ont fini par mettre un coup de poing dans le tableau ». Il ne fallait pas trop en demander. Elle peut remercier ceux qui ont détérioré Le Pont d’Argenteuil. Autrement, on aurait oublié jusqu’à l’existence de Christine Albanel. Comme quoi, le ministère de la Culture est redevable envers les artistes, pas le contraire.

Je note que le père Sarkozy ne s’est pas rendu au musée d’Orsay, alors qu’il va habituellement partout. Il ne doit pas savoir où il se trouve, ou bien il s’imagine que ce bâtiment abrite toujours la gare d’Orléans. Un musée, dites-vous ? Qu’est-ce que c’est que c’est quoi que ça, là ?

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vendredi, 28 septembre 2007

Sans commentaires

Selon Le Monde.fr du 28 septembre, « le président de la République, Nicolas Sarkozy, est apparu beaucoup plus souvent dans les journaux télévisés que son prédécesseur, Jacques Chirac. Selon le dernier baromètre Ina’Stat, établi par l’Institut national de l’audiovisuel (INA), M. Sarkozy est apparu 224 fois de mai à août, contre 94 pour M. Chirac sur la même période, en 1995. Sur la période mai-août 2007, Ségolène Royal, avec 100 citations, arrive derrière M. Sarkozy. Ce classement, qui prend en compte les éditions d’information du soir des six chaînes nationales hertziennes, comptabilise le nombre de passages dans les JT qu’elle qu’en soit la forme ».

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jeudi, 20 septembre 2007

Un mort à Matignon

C’est entendu, Fillon est mort politiquement. On ne s’en plaindra pas, la ridicule suffisance de ce malheureux donnant régulièrement envie de le gifler. Il serait amusant qu’il sautât – il sautera de toute façon en mars au moment des municipales, mais le bruit court d’un remaniement en janvier – et qu’échaudé, aucun homme politique n’acceptât le poste. Car au vrai, en admettant qu’on n’ait pu s’en douter auparavant, on sait maintenant que le Premier ministre n’existe pas sous le règne de Sarkozy. Par conséquent, et en toute logique, il ne devrait y avoir aucune personne saine de corps et d’esprit pour accepter de succéder à la carpette actuelle et de devenir cette fois une serpillère usagée. Ce qui impliquerait une intéressante crise de régime : personne pour être Premier ministre. Ce serait nouveau, habituellement, il y a trop de candidats. Mais je ne suis pas inquiet, on trouvera toujours une épluchure moisie pour accepter de n’être rien étant donnés le traitement, les avantages en nature et la retraite correspondante. Allons, l’homme politique moyen est assez vil pour ne craindre point d’être moqué de tout le pays, pourvu qu’en son escarcelle tombent quelques deniers. Nous verrons. En attendant, que disparaisse Fillon et que son mentor devenu son assassin – tu quoque, Sarkozy – crève dans les plus atroces souffrances.

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mercredi, 12 septembre 2007

Le porc et l’abrutie

Selon Le Monde, « Cécilia Sarkozy a suscité beaucoup d’intérêt dans les médias depuis l’élection de son mari à la présidence de la République : imprévisible, elle intrigue les Français et les médias ». Ma foi, je ne dois pas être Français, car elle m’indiffère totalement. Pis, lorsque d’aventure quelque portrait me tombe sous les yeux, je lui trouve l’air bête et mauvais, buté et inculte.

Exactement comme son mari qui, de plus, ressemble pour moi à un porc qui serait m’as-tu vu.

À propos de ce pitre malgracieux et répugnant, j’invite ceux que cela intéresse à prendre connaissance des indications données par lui à la ministre de la Culture. Les milieux culturels s’étonnent et s’indignent mais, foutre, qu’attendait-on de la part d’un serpent crasseux nul d’esprit ? Cet homme est un imbécile dangereux – je note avec satisfaction qu’il connaît en ce moment, dans l’opinion, sa première perte de confiance – et tout ce que l’on peut souhaiter, c’est qu’une crise cardiaque l’emporte avant l’échéance de 2012.

13:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (28)

vendredi, 13 juillet 2007

Dites-moi ça

Cécilia Sarkozy déclare au Nouvel Observateur, à propos de Rachida Dati : « Cest plus quune amie, cest ma sœur. Je ne la lâcherai jamais. Je connais tout delle. Elle est de la race des seigneurs ».

Vous avez bien lu : la race des seigneurs. Comme les nazis.

Outre que cest complètement stupide, cest parfaitement odieux. Cécilia Sarkozy, qui est au moins aussi idiote et inculte que son mari, ne se rend pas compte des paroles quelle prononce. Et si elle sen rend compte, il faut vite lenfermer dans un hôpital psychiatrique. Si, daventure, il ne sy trouvait plus de place, sa « sœur » pourra toujours la faire mettre en prison, sur recommandation spéciale.

La race des seigneurs. Mon pied au cul, oui.

Dites-moi que jai rêvé et que cette phrase na jamais été prononcée, je vous en prie. Ou bien rassurez-moi : elle a provoqué un tollé, une immense protestation est en train de sélever, la colère monte.

Je vous en prie, dites-moi cela.

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Lheure du culte

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mercredi, 11 juillet 2007

Chronique de l’incompétence

Selon Le Monde du 11 juillet 2007 : « Pour sa première sortie internationale, la secrétaire d’État aux droits de l’homme, Rama Yade, a gardé un profil bas. Elle était visiblement mal préparée à un voyage inopiné, mais elle a promis de se rattraper en recevant la présidente tunisienne de la Fédération internationale des droits de l’homme... à Paris ».

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Qu’est-ce qu’on s’amuse

Déjà quatre démissions enregistrées au cabinet de Rachida Dati, quelques semaines seulement après sa formation. Une ambiance du tonnerre, créée par la ministre la plus prétentieuse et la plus incompétente de la terre. Personnellement, tant qu’ils se bouffent entre eux, ça ne me gêne pas.

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vendredi, 06 juillet 2007

En prison

Bref, le père Sarkozy continue d’accumuler les bourdes. La dernière en date, le refus de la grâce du 14 juillet pour les détenus. Tous les observateurs ont appelé à la prudence : c’était une chose à ne pas faire. Il l’a faite. Il faudrait pouvoir mesurer l’imbécillité, quelquefois. Je rappelle que les maisons d’arrêt (établissements pour les détenus en attente de jugement ou pour les condamnés à de courtes peines) comptent douze mille détenus en trop, par rapport aux places disponibles. Et je ne parle pas des centrales (prisons pour les condamnés à des peines longues). On sait bien que la prison transforme en « dur » un voleur de pommes, toute l’histoire pénitentiaire le raconte. La répression n’a jamais servi à rien, seule l’éducation prévaut. Sarkozy ne le sait pas et s’en moquerait de toute façon. Quant à Victor Hugo, il n’en a pas entendu parler : les mille pages des Misérables ? Mille pages, vous plaisantez ?

Item, les mesures dites « peines-planchers » sont en voie de réalisation. Là encore, le monde judiciaire dans son ensemble crie au feu et rappelle que cette décision est contraire au principe d’individualisation des peines. On va enfermer, enfermer, enfermer, sans distinction de la nature du délit puisque les peines seront systématiques. La justice, dans un État de droit, se doit justement de n’être pas systématique, mais d’étudier la nature du délit, les circonstances éventuellement aggravantes ou atténuantes, et de décider d’une peine le plus possible appropriée. Ce qui se prépare,c’est l’opposé.

Pour avoir rédigé, il y a quelques années, une modeste biographie d’Albertine Sarrazin, j’ai eu à m’intéresser au problème des prisons, en général. Si l’époque a changé, les réalités, elles, ne sont pas fondamentalement différentes.

Il est vrai que Sarkozy, c’est le contraire de l’intelligence et que Rachida Dati est d’une incommensurable sottise : son ambition n’a d’égale que sa veulerie envers son maître.

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mardi, 26 juin 2007

La langue française selon Raffarin

Le Monde du 26 juin : « Il faut libérer la parole de l’UMP pour que le gouvernement puisse puiser dans l’UMP des idées, des initiatives, des projets. Donc, c’est une force de proposition qui éclaire la route du gouvernement devant avec un décalage peut-être de six mois ».

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