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samedi, 29 avril 2017

Sus à la médiocrité

Ainsi, Dupont-Aignan, que quelques naïfs pouvaient encore croire honnête, vient de faire connaître le prix auquel on pouvait l’acheter. Il n’était pas très élevé : un portefeuille de Premier ministre. Eh bien voilà, il suffisait de le dire.

Ce faisant, il commet une erreur magistrale. Il se déconsidère totalement aux yeux de son propre camp comme à ceux de ses électeurs. D’avance, il a tout perdu, il n’existe plus. Elle, la mère La Benne, en commet une autre : elle avoue ainsi publiquement qu’elle avait besoin des voix de Dupont-Aignan – qui ne se reporteront pas forcément sur sa candidature, en tout cas pas toutes – et surtout, qu’elle ne disposait de personne, dans ses propres rangs, pour occuper le poste en question. Faute de commerce de proximité, elle est allée s’approvisionner au supermarché.

Dupont-Aignant, sans doute, avait besoin d’un parti pouvant prendre en charge ses frais de campagne qui ne lui seront pas totalement remboursés. Le ridicule n’ayant, on le sait, pas de bornes, il ose dire qu’il ne s’agit pas pour lui d’un ralliement, que son mouvement demeurera. Lui, restera indépendant. Il prend vraiment les Français pour des crétins. C’est habituel mais, à ce point, cela devient indécent : il dirigerait un gouvernement en étant indépendant ?

Avec leurs minables arrangements, ces deux personnages, sinistres d’entre les sinistres qui, précisément, disaient condamner ce type de cuisine, rendent publique leur totale incompétence. Heureusement, ils courent au désastre.

14:46 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Dupont-Aignan ou comment passer de de Gaulle à Pétain en 24 heures...

Écrit par : Benji | samedi, 29 avril 2017

En effet, Benji, c'est exactement cela.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 29 avril 2017

Les commentaires sont fermés.