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vendredi, 28 septembre 2007

Sans commentaires

Selon Le Monde.fr du 28 septembre, « le président de la République, Nicolas Sarkozy, est apparu beaucoup plus souvent dans les journaux télévisés que son prédécesseur, Jacques Chirac. Selon le dernier baromètre Ina’Stat, établi par l’Institut national de l’audiovisuel (INA), M. Sarkozy est apparu 224 fois de mai à août, contre 94 pour M. Chirac sur la même période, en 1995. Sur la période mai-août 2007, Ségolène Royal, avec 100 citations, arrive derrière M. Sarkozy. Ce classement, qui prend en compte les éditions d’information du soir des six chaînes nationales hertziennes, comptabilise le nombre de passages dans les JT qu’elle qu’en soit la forme ».

15:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7)

Commentaires

Bientôt à la présentation de la météo, au tirage du loto, au résultat des courses, en direct du Palais Brongnart pour la bourse, au journal du hard de Canal +, à 30 millions d'amis, etc.

Écrit par : Dominique | vendredi, 28 septembre 2007

Et même dans le rôle du commissaire Maigret.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 28 septembre 2007

"qu'elle qu'en soit" ?

Sinon, tout est logique : le président qui veut que les Français "travaillent plus" commence par faire un cadeau aux hôteliers en demandant à son ministre de l'Education nationale de mettre en place une réforme grâce à laquelle les enfants apprendront à travailler moins et à ne se lever le matin que 4 jours sur 7 au lieu de 5 précédemment... Cherchez l'erreur...

Écrit par : Guillaume | samedi, 29 septembre 2007

"qu'elle qu'en soit" : j'ai copié-collé l'article du Monde, Guillaume... Les coquilles avec.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 29 septembre 2007

Bien sûr, je ne t'attribuais pas cette faute... Je te prie de m'excuser si je me suis mal exprimé.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 30 septembre 2007

Tu as raison, j'aurais dû corriger. Mais bah ! j'étais braqué par les statistiques avancées...

Pour ce qui est des rythmes scolaires, personne ne s'est jamais mis d'accord. Ici, toutefois, il s'agit effectivement d'un net cadeau démagogique aux parents et aux limonadiers divers.

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 30 septembre 2007

Il faut bien faire des économies de postes. Les réductions d'effectif seront financées par un allègement des programmes et des dotations horaires, ce qui permettra de mettre en place du soutien scolaire facultatif afin de faire passer la pilule (les 3 heures perdues du primaire seront encore à faire par les enseignants, mais sous la forme d'aide, laquelle pourra disparaître ensuite). Et on pourra imaginer ensuite d'autres organisations comme des instituteurs avec deux classes, le reste de l'horaire des élèves étant à la charge d'intervenants vacataires ou contractuels pour les matières artistiques, les langues, l'EPS, l'informatique... Cela reviendra moins cher...

C'est à relier aux propositions de Darcos pour l'enseignement professionnel.
http://www.droitdelaformation.com/actualites/actu0709045.htm
Un BEP en un an, puis un bac professionnel en deux ans, cela fait l'économie d'une année de formation. Et j'ai fait le calcul : cela vaut 15 000 emplois temps plein. Soit une réduction des postes pour une année fiscale (un emploi non remplacé sur deux).
D'autant qu'on a beaucoup de mal à trouver des enseignants spécialisés dans ces matières professionnelles : l'académie de Créteil a un grand nombre de classes sans enseignant dans cette filière !

Écrit par : Dominique | dimanche, 30 septembre 2007

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