dimanche, 15 juillet 2007
Au revoir
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vendredi, 13 juillet 2007
Dites-moi ça
Cécilia Sarkozy déclare au Nouvel Observateur, à propos de Rachida Dati : « C’est plus qu’une amie, c’est ma sœur. Je ne la lâcherai jamais. Je connais tout d’elle. Elle est de la race des seigneurs ».
Vous avez bien lu : la race des seigneurs. Comme les nazis.
Outre que c’est complètement stupide, c’est parfaitement odieux. Cécilia Sarkozy, qui est au moins aussi idiote et inculte que son mari, ne se rend pas compte des paroles qu’elle prononce. Et si elle s’en rend compte, il faut vite l’enfermer dans un hôpital psychiatrique. Si, d’aventure, il ne s’y trouvait plus de place, sa « sœur » pourra toujours la faire mettre en prison, sur recommandation spéciale.
La race des seigneurs. Mon pied au cul, oui.
Dites-moi que j’ai rêvé et que cette phrase n’a jamais été prononcée, je vous en prie. Ou bien rassurez-moi : elle a provoqué un tollé, une immense protestation est en train de s’élever, la colère monte.
Je vous en prie, dites-moi cela.
L’heure du culte
16:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (9)
mercredi, 11 juillet 2007
Chronique de l’incompétence
Selon Le Monde du 11 juillet 2007 : « Pour sa première sortie internationale, la secrétaire d’État aux droits de l’homme, Rama Yade, a gardé un profil bas. Elle était visiblement mal préparée à un voyage inopiné, mais elle a promis de se rattraper en recevant la présidente tunisienne de la Fédération internationale des droits de l’homme... à Paris ».
15:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Qu’est-ce qu’on s’amuse
Déjà quatre démissions enregistrées au cabinet de Rachida Dati, quelques semaines seulement après sa formation. Une ambiance du tonnerre, créée par la ministre la plus prétentieuse et la plus incompétente de la terre. Personnellement, tant qu’ils se bouffent entre eux, ça ne me gêne pas.
10:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)
vendredi, 06 juillet 2007
En prison
Bref, le père Sarkozy continue d’accumuler les bourdes. La dernière en date, le refus de la grâce du 14 juillet pour les détenus. Tous les observateurs ont appelé à la prudence : c’était une chose à ne pas faire. Il l’a faite. Il faudrait pouvoir mesurer l’imbécillité, quelquefois. Je rappelle que les maisons d’arrêt (établissements pour les détenus en attente de jugement ou pour les condamnés à de courtes peines) comptent douze mille détenus en trop, par rapport aux places disponibles. Et je ne parle pas des centrales (prisons pour les condamnés à des peines longues). On sait bien que la prison transforme en « dur » un voleur de pommes, toute l’histoire pénitentiaire le raconte. La répression n’a jamais servi à rien, seule l’éducation prévaut. Sarkozy ne le sait pas et s’en moquerait de toute façon. Quant à Victor Hugo, il n’en a pas entendu parler : les mille pages des Misérables ? Mille pages, vous plaisantez ?
Item, les mesures dites « peines-planchers » sont en voie de réalisation. Là encore, le monde judiciaire dans son ensemble crie au feu et rappelle que cette décision est contraire au principe d’individualisation des peines. On va enfermer, enfermer, enfermer, sans distinction de la nature du délit puisque les peines seront systématiques. La justice, dans un État de droit, se doit justement de n’être pas systématique, mais d’étudier la nature du délit, les circonstances éventuellement aggravantes ou atténuantes, et de décider d’une peine le plus possible appropriée. Ce qui se prépare,c’est l’opposé.
Pour avoir rédigé, il y a quelques années, une modeste biographie d’Albertine Sarrazin, j’ai eu à m’intéresser au problème des prisons, en général. Si l’époque a changé, les réalités, elles, ne sont pas fondamentalement différentes.
Il est vrai que Sarkozy, c’est le contraire de l’intelligence et que Rachida Dati est d’une incommensurable sottise : son ambition n’a d’égale que sa veulerie envers son maître.
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mardi, 03 juillet 2007
Foire aux questions
D’avoir fait paraître quelques modestes ouvrages et d’animer quelques sites et blogs me vaut régulièrement un courrier non abondant, mais toujours curieux. On me pose les plus étonnantes questions, quelquefois en les justifiant, d’autres fois sans la moindre raison apparente, le seul motif étant un travail consacré par moi, il y a parfois des années de cela, au sujet en question. J’ai parfois l’impression d’être devenu une banque de données tant la variété des demandes est grande. C’est sans doute la rançon de mon éclectisme.
Ainsi, je viens de trouver dans ma messagerie ce curieux texte : « Vous serait-il possible de me dire quel était (sic) le poids et la taille d’Albertine Sarrazin ? Merci pour votre travail et vos passions ». Il n’y a pas de formule d’appel, pas de phrase de politesse. Le remerciement, il est vrai, en tient lieu, il est même plus chaleureux qu’elle ne l’eût certainement été. Le message n’est pas signé, sinon par la mention de l’expéditeur, un pseudonyme comportant un mot et des chiffres.
Quant à la demande, elle est amusante. Saurai-je un jour pourquoi ce monsieur ou cette dame a besoin d’un tel renseignement ?
15:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)