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mercredi, 29 mars 2017

Valls soutient qui, déjà ?

On savait que Valls était une crapule. On ne s’étonnera pas de découvrir qu’il est une ordure.

13:16 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 17 mars 2017

Il faut bien en convenir

On dira encore que je mens, que jexagère, que je me moque du monde, que je ne sais plus quinventer ou que je vois mal, mais il faut en convenir : à Beaucaire (Gard), les femmes ont quatre jambes.

Beaucaire, 17 mars 2017 (9).JPG

22:42 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

La corruption s’habille comme il faut

Empêtré dans ses histoires de costumes – pourtant coupés sur mesures – et en attendant qu’on trouve à lui reprocher des questions de chaussettes, François-le-Corrompu persiste à croire qu’il sera élu et à donner des leçons de probité à tout le monde. Cette crapule absolue doit impérativement être éliminée dès le premier tour. C’est un danger public, assurément pire que la mère La Benne dont on sait au moins qu’elle est vulgaire. Lui, paraît distingué (quoique de moins en moins) et de cela, il faut se méfier. La crapulerie sait porter des vestons bien coupés.

19:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 16 mars 2017

Prétention

Dire aussi ceci, qui m’amuse infiniment. À notre retour, hier, je m’aperçois qu’une minuscule araignée s’est glissée sur ma table, entre une feuille de papier blanc et ma loupe. Sous la loupe, donc, l’insecte, bien que grossi, demeurait de proportions ridicules. J’ai beaucoup ri, pensant à La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf et, partant, à l’ami La Fontaine qui nous eût à coup sûr conté cette fable, La Loupe et l’araignée.

13:25 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 10 mars 2017

Amitié

Ce texte a été écrit en 1982.

L’amitié est un roman d’amour détourné. Une amitié qui tourne court est une nouvelle ratée.

Je sais des amis qui se taisent longtemps et qui, de quinze-cents kilomètres plus loin, vous envoient de temps à autre un mot qui vous parle d’eux.

Je sais des amis qui vous glissent entre les doigts comme un savon.

Je sais des amis qu’on oublie parce qu’on les a ratés.

Je sais des amis qu’on croyait, qu’on a cru être tels et dont la présence était tellement chaude qu’elle vous a brûlé.

Je sais des amis qui devaient être liquides, puisqu’ils se sont évaporés.

Je sais des amis insupportables, qui n’ont jamais été à l’heure une seule fois durant de nombreuses années.

Je sais des amis qui, avec le temps, ont pu évoluer autrement que vous, si bien que le sentiment s’est égaré en utilisant une carte qui n’était pas à jour et ne signalait pas les déviations.

Je sais des amis teinturiers qui vous nettoient à sec, ce qui fait mal mais vaut peut-être mieux que de vous passer la brosse à reluire.

Je sais des amis marque-page, que l’on retrouve au détour de son livre intime.

Je sais des amis qui trouvent normal de partir un jour avec votre femme.

Je sais des amis qu’on rêve et qu’on ne trouvera pas.

Je sais des amis qui n’ont pas eu le temps de le devenir et des amis que le temps a fait devenir autre chose (autre chose qu’eux-mêmes, parfois).

Je sais des amis impitoyables, qui vous moquent sans cesse et vous bousculent pour vous faire vous rendre compte de votre laisser-aller.

Je sais des amis qu’on oublie parce qu’ils ne sont pas des amis.

Je sais des amis qui ne sont pas du même milieu que vous, que tout oppose à vous et qui pourtant sont chauds en certaines circonstances.

Je sais des amis qui donnent et des amis qui prennent, de ceux-là surtout.

Je sais des amis qui vous donneraient leur chemise et d’autres qui prendraient votre pantalon.

Je sais des amis qui ne sont plus que des photographies datées dans un album.

Je sais que l’amitié est louche et je finis par croire que, contrairement à la légende, elle est aussi éphémère que l’amour.

Ces amitiés mourantes dont on s’obstine à vouloir tirer quelque chose ressemblent à ces tubes de dentifrice quasiment vides qu’on n’en finit pas de presser et de tordre et qui finissent par mourir tristement au fond d’un verre à dents taché.

19:26 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 07 mars 2017

Le menteur sournois

Fillon est un menteur.

Il a menti en disant que la journaliste anglaise qui avait interviewé sa femme il y a dix ans s’était rapprochée d’elle à la suite de la rediffusion télévisée d’il y a quelque temps pour lui dire combien elle était dégoûtée de l’usage qu’on faisait de son film. C’était faux, elle l’a elle-même démenti : « Facts, Mr Fillon, facts ! » a-t-elle conclu.

Il a menti en disant qu’il avait obtenu quatre millions de voix lors de la primaire de la droite. Comme si tous les votants s’étaient exprimés en sa faveur.

Il a menti en disant que les médias avaient annoncé le suicide de son épouse et que c’était révoltant. Il n’a pas été possible de retrouver la moindre trace de cette supposée fausse information. La fausse information, c’est lui qui la crée.

Fillon est un menteur sournois. Il était sournois lorsqu’il était ministre des Affaires sociales. Il était sournois lorsqu’il était Premier ministre.

Fillon n’existe pas. Il était mort politiquement du temps de Sarkozy, il est mort politiquement aujourd’hui.

12:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 05 mars 2017

Nous prendrait-on pour des imbéciles ?

Nous prendrait-on pour des imbéciles ?

Oh non, je n’ose le croire. C’est une pure coïncidence. Mme Fillon, qui se taisait obstinément depuis plusieurs semaines, vient aujourd’hui s’exprimer dans Le Journal du dimanche, du groupe Lagardère, pour tenir des propos manifestement récités : une leçon préparée par les responsables de la communication de son époux. Elle raconte le contraire de ce qu’elle disait il y a dix ans dans l’interview télévisée rediffusée il y a peu. Elle appuie sur le fait que seul son mari a un projet pour la France et se trouve à même de redresser la situation, bref, elle répète ce qu’il dit, elle ânonne, même. Et ce monument d’hypocrisie est publié aujourd’hui, quelques heures avant la manifestation prévue au Trocadéro, qui va rassembler – sous une pluie importante – le dernier bastion de l’imbécillité militante, conduite par la crapulerie populiste.

Rappelons qu’une contre-manifestation se tiendra en même temps à la République, avec pour mot d’ordre la dénonciation de la corruption des élus.

Dehors, Mme Fillon. Sous la pluie, avec les sbires de votre malencontreux mari. Dehors. Et ne revenez pas.

13:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 04 mars 2017

Les raisins verts sont devenus noirs

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Je salue la mémoire de Jean-Christophe Averty, homme inventif et généreux, imaginatif et courageux. Il fut un temps où radio et télévision ne pouvaient être assimilées à l’excrémentiel.

19:16 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0)

Fou de rage

Et si, tout simplement, Fillon était devenu fou ? Fou de rage et de désespoir de voir le pouvoir – encore plus de pouvoir, encore plus d’argent et d’avantages – lui échapper ? On peut se le demander. En tout cas, son comportement est suicidaire. Cela étant, je ne vois aucun inconvénient à ce qu’il veuille se suicider.

Depuis que la politique est considérée comme une carrière et non plus comme un dévouement à la République, voire un sacerdoce (cela a-t-il seulement existé ?), les anciens Premiers ministres imaginent que devenir président de la République est un droit. Eh bien non, ce n’en est pas un, et il n’existe pas de carrière toute tracée. Tous les Premiers ministres, dans l’histoire de la Ve République, ont été battus lorsqu’ils se sont présentés à l’élection présidentielle. Sans exception. Pompidou fut élu, certes, mais après avoir cessé d’être Premier ministre et encore, ce fut à la suite de la démission du Général et en « surfant », comme on ne disait pas encore, sur la vague de son héritage (« le changement dans la continuité », avait-il pour slogan). Chirac le fut aussi, mais plusieurs années après avoir été Premier ministre de Giscard puis de Mitterrand. Et s’il fut réélu, ce fut avec les voix de ses adversaires. Pour chacun des deux hommes, ce fut affaire de circonstances, de contexte. Rien de tel aujourd’hui.

Il n’est pas de droit à devenir président de la République. Aucune obligation, aucune loi morale ou politique, aucune conséquence logique, inéluctable.

Dehors, le fou Fillon.

12:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 02 mars 2017

La tristesse de ce temps

Ainsi donc, le totalement déconsidéré sieur Fillon, lâché par de plus en plus de ses soutiens, compte à présent s’appuyer sur une manifestation prévue dimanche au Trocadéro. Ce rassemblement est dirigé contre les juges. C’est ahurissant et beaucoup de personnalités de droite s’en démarquent d’ailleurs, corrigeant « contre les juges » en « de soutien à Fillon ». Cette attitude ne s’est jamais vue et comporte d’extrêmes dangers. Fillon, en se posant – puisque, ne pouvant répondre sur le fond, c’est sa seule manière de se défendre – en victime de la presse, du pouvoir, de la justice, des méchants, de la gauche et du menuisier du coin, s’enferre, s’embourbe, s’enlise même. La presse étrangère est consternée et la France caricaturée par l’entêtement imbécile de celui qui, s’il venait par malheur à être élu, n’aurait à l’évidence plus aucun poids sur la scène internationale d’une part, et serait source de désordre permanent dans le pays d’autre part.

En annonçant qu’il se rendra, le 15 mars, à la convocation des juges, il estime qu’ainsi, il ne sera pas fait d’amalgame entre Marine La Benne et lui. C’est dire assez qu’il eût été capable, autrement, de ne pas se présenter. Il n’a pas à craindre l’amalgame mais l’identification : d’une benne à une ordure, il n’y a que la différence qui existe entre le contenant et le contenu, mais tous deux vont l’amble.

19:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)