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mercredi, 20 mars 2013

Ajouts et rajouts font de laides bajoues

Avez-vous remarqué qu’on ne sait plus ajouter, mais qu’on rajoute ? Dans tout ce que je lis, chaque fois qu’il est question d’ajouter, il est désormais écrit rajouter. Pourtant, on ne peut rajouter qu’à un ajout initial. L’acte premier est un ajout.

C’est une marque de notre époque, semble-t-il. Plus la vie est difficile, plus on triche, on fait semblant, on en rajoute (oui, oui) parce que ça fait riche, en quelque sorte.

12:20 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Oui, les mots, comme ce qui se voit : on enfle pour obliger à montrer/voir ce qui reste minuscule.
On pèse sur l'avoir parce que l'être diminue. C'est une dangereuse pente : les choses vont faire disparaître les gens. Les ordinateurs (ceux qui manipulent les finances sont déjà manipulés par des automatismes) qui n'ont aucun souvenir (mais de grosses mémoires passives) sont en passe de devenir plus importants que le coeur de l'homme - qui était déjà affaibli par la paresse. Le résultat, dans quelques décennies va être horrible à vivre.
Heureusement, dans cinquante ans, nous ne serons plus là pour le voir.

Écrit par : Martine Layani | mercredi, 20 mars 2013

Comment ? Comment ? Dans cinquante ans, j'irai sur mes cent onze ans, ce n'est rien. Je serai là.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 20 mars 2013

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