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vendredi, 30 mai 2008

La vie d’artiste

Comme je le fais souvent, je vous indique ci-dessous le montant de mes droits d’auteur pour l’année 2007, afin que nul n’en ignore.

Atlantica (Les Films de Claude Sautet) : 5 euros 89 non versés, inscrits à mon compte.

Écriture (Albertine Sarrazin, une vie) : 4 euros 17 non versés, inscrits à mon compte (il s’agit du premier solde positif depuis 2001).

D’un noir si bleu (Le Château d’utopie) : 41 euros 62.

Ces sommes s’entendent nettes, toutes déductions faites. Elles sont bien sûr imposables.

Les comptes des éditions de la Lauze ne sont pas encore communiqués. Tous les autres comptes sont en négatif ou correspondent à des éditeurs qui ne paient pas de droits en dessous de cinq cents exemplaires. À titre indicatif, Écriture me verse, pour Ian Fleming, on ne lit que deux fois à paraître en octobre, 2500 euros (montant brut), en deux parties. J’ai pour l’instant touché un premier versement de 1187 euros 53, montant net imposable. Il faut savoir qu’un à-valoir constitue, ipso facto, tout ce qu’un auteur peut espérer gagner avec un livre (la preuve, ma vie d’Albertine Sarrazin, comme il est dit plus haut, a été en négatif jusqu’à cette année).

Ce n’est pas demain que je pourrai quitter l’Éducation nationale.

19:24 Publié dans Édition | Lien permanent | Commentaires (2)

jeudi, 22 mai 2008

Vient de paraître

1545312679.jpgSi vous n’avez rien de mieux à faire, chers promeneurs de la rue Franklin, veuillez consacrer quelques instants à lire ces modestes soixante-seize pages qui viennent de paraître. Excusez, je vous prie, mon outrecuidance.

dimanche, 11 mai 2008

Albertine vivante

Une interprétation originale et personnelle de la vie et de l’œuvre d’Albertine Sarrazin fait l’objet d’un spectacle. On peut en voir quelques extraits ici. Cela me paraît nouveau, curieux et, à première vue, fidèle à l’esprit de l’écrivain.

12:52 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 05 mai 2008

Vingt ans passent vite

Chez Corti où j’étais allé acheter les deux livres de Gracq que je ne possédais pas encore, je risquai une question sur les inédits que tous les auteurs possèdent inévitablement. Pouvait-on espérer une publication ? Son éditrice me répondit très aimablement que Gracq avait, par testament, rigoureusement interdit toute publication de ses inédits jusqu’à vingt ans après son décès – et que, par conséquent, il me faudrait revenir en 2027. Elle m’encouragea en m’assurant, avec un beau et amical sourire, que vingt ans passaient vite. Plus sérieusement, il se trouve que Gracq avait voulu empêcher toute exploitation éditoriale de son œuvre dans un but commercial, sachant combien, de nos jours, la mort augmente considérablement la valeur marchande. Vingt ans, avait-il pensé, sauraient faire le tri et laisser voir si persistait un intérêt pour son œuvre.

Je hasardai une autre interrogation : existait-il une correspondance ? On m’assura que non, qu’il n’était pas homme à cela, qu’on ne pourrait vraisemblablement trouver que de brèves missives à l’image de celles qu’il envoyait à ses éditeurs, lettres qui n’avaient d’autre intérêt que de régler une question pratique immédiate.