Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 19 juin 2007

Fillon II

Après tout, faut-il s’étonner qu’un inculte assisté d’un paon ait nommé une imbécile aux côtés d’un traître ?

13:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (13)

Commentaires

Bockel, tu le vois peut-être comme un traître, mais le pauvre homme a passé les quinze dernières années de sa vie à rénover le PS. Il s'est, dit-il, "heurté à un mur d'indifférence voire à du mépris". Les traîtres du PS, Jacques, ce sont d'abord tous ceux qui coulé ce parti dans l'ambre idéologique de 1936 pour en faire un fossile, cristallisé à des années-lumière de la gauche européenne. Je souhaite que Jean-Marie Bockel et Bernard Kouchner trouvent toute leur latitude pour faire du bon boulot aux affaires étrangères.

Écrit par : Richard | mardi, 19 juin 2007

Je ne pensais pas à lui, mais à Kouchner à qui on a collé Rama Yade.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 19 juin 2007

Les choses sont plus compliquées dans le cas de Bockel. J'ai vécu trente ans à Mulhouse et mes parents y sont encore. J'ai voté pour lui quand je vivais à Mulhouse et la situation est très particulière. Il faut savoir qu'un maire précédent de Mulhouse a quitté la SFIO, Muller, et que la municipalité est donc passée d'abord au PSD, puis à l'UDF et enfin elle a été de droite jusqu'à la reconquête par le PS. Ensuite, Bockel n'a gagné ces vingt dernières années que par des triangulaires ou quadrangulaires avec le FN. La députée Grosslott a remporté les deux dernières législatives, le FN est en baisse alors qu'il faisait 30 % dans certains cantons et 40 % dans des quartiers. Bockel n'avait aucune chance de rester maire en 2008, sa seule solution c'est l'alliance à droite avec son adversaire comme Muller et Klifa l'avaient fait dans les années 70-80. Le socialisme est très particulier en Alsace : il est très à droite parce que la région est conservatrice et non progressiste, Bockel n'avait pas seulement refusé l'alliance avec les communistes qui ne pesaient pas plus de 2 % depuis l'après-guerre, il a refusé aussi par exemple toute alliance avec les Verts, tout simplement parce qu'il doit se faire élire sur un programme qui doit être tout sauf moderniste. Son blairisme, c'était une façade, un alibi pour prôner un discours sécuritaire purement local et plaisant bien aux beaufs, c'était sans aucune portée nationale contrairement à ce que veulent faire croire les journalistes qui ne réfléchissent pas plus loin que des étiquettes.

Écrit par : Dominique | mardi, 19 juin 2007

Tu vois, Richard...

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 19 juin 2007

"La députée mulhousienne Arlette Grosskost, réélue dimanche avec 56,27% des voix, annonce son retrait du groupe UMP à l'Assemblée nationale pour protester contre la nomination du sénateur-maire PS Jean-Marie Bockel au gouvernement. La députée a qualifié la nomination de M. Bockel de "surprise très désagréable" et de "trahison" pour l'Alsace, "une région très bleue et acquise dès le départ à Nicolas Sarkozy dans le Haut-Rhin"."

Écrit par : Dominique | mardi, 19 juin 2007

Très bien, laissons-les se manger entre eux.

Quelles sont les références de cette citation, Dominique ?

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 19 juin 2007

Les discours de Bockel qui m'ont plu n'étaient pas ceux sur la sécurité mais plutôt sur l'assouplissement des conditions d'exercice des petites entreprises et les relations avec l'Europe. Si l'on se met à creuser les motivations réelles de tel ou tel politique, on finit par s'abstenir de voter. Il faut bien, à un moment donné, s'en remettre à ce qu'ils disent, tant qu'ils le disent bien, et jouer le jeu (de la démocratie), quitte à leur mettre le nez dans leurs contradictions plus tard. A partir du moment où la position de Bockel est la même depuis son départ du CERES (l'aile gauche du PS, dont faisait aussi partie Chevènement), et souvent argumentée avec justesse (voir son blog : http://www.jm-bockel.com/Le-Blog/Le-Blog.html), je ne vois pas l'intérêt de le fustiger lui plus qu'un autre.

Écrit par : Richard | mardi, 19 juin 2007

Allons donc ! il entre au gouvernement pour prendre quel secteur ? La coopération ! Or tout le monde sait que depuis Foccart c'est un domaine qui est directement administré par l'Elysée et qui est le lieu de tous les trafics d'argent caché. Il fera de beaux voyages et de beaux discours en Afrique, mais tout sera décidé par les conseillers de l'Elysée et il découvrira les choses par la presse. Il n'aura strictement aucune occasion de mettre en oeuvre ses prétendues idées libérales en économie et on aurait aussi bien pu lui confier les Anciens Combattants, cela lui aurait donné les mêmes pouvoirs. Dire qu'il a adhéré au gouvernement pour moderniser la vie politique, c'est absurde au regard de sa situation dans ce gouvernement.

Écrit par : Dominique | mardi, 19 juin 2007

C'est précisément ce qu'il vient de déclarer, Dominique : "Je suis entré dans ce gouvernement pour participer aux réformes" (le Figaro, dépêche de cet après-midi). La coopération est donc à ce point un domaine vicié? Mais que font les journalistes?

Écrit par : Richard | mardi, 19 juin 2007

Le mot "coopération", déjà, me fait penser à "collaboration". Ceux qui ont collaboré avec les Allemands ont bien coopéré avec eux, non?

Écrit par : Feuilly | mercredi, 20 juin 2007

Je recommande la lecture de ce blogue (mal orthographié, mal écrit) d'un citoyen mulhousien de gauche qui montre assez bien comment Bockel a eu une politique plus policière encore que les maires de droite dans cette région.
http://monmulhouse.canalblog.com/
Au passage, le dérapage de la députée Arlette Grosskost sur les malgré-nous est assez révélateur de l'ambiance...

Écrit par : Dominique | mardi, 26 juin 2007

Effectivement, je ne saurais accepter les propos de ce personnage et moins encore sa façon de parler toujours les yeux baissés et en regardant ailleurs. Enfin, la plupart du temps. Richard, penses-y, si tu passes par là de nouveau...

Les "nouveaux malgré-nous", oui, c'était culotté ou maladroit, je ne sais pas, en tout cas stupide.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 26 juin 2007

Les commentaires sont fermés.