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mardi, 16 janvier 2007

Un étonnement

Je m’étonne toujours d’une chose. Comment se fait-il que les gens qui n’ont plus d’obligations professionnelles, donc d’horaires imposés… s’en inventent ? Pourquoi les personnes qui ne travaillent plus considèrent-elles toujours qu’il y a un week end durant lequel accomplir certaines choses, quand elles peuvent le faire lorsqu’il leur plaît ? Pourquoi regardent-elles un DVD le soir ? Le reste à l’avenant. Lorsque je serai à la retraite (si j’ai bien calculé, ce ne sera pas avant décembre 2014), j’ai déjà prévenu autour de moi que je n’aurai rigoureusement plus aucune espèce d’horaire. Je travaille depuis l’âge de vingt-et-un ans et, depuis ce moment, je n’ai plus jamais su cette latitude totale que je connaissais auparavant. En vacances, déjà, je ne porte jamais de montre. Lorsque je pourrai retrouver, si je ne meurs pas avant, une totale disponibilité, j’oublierai jusqu’à la notion d’horaire.

16:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Je crois que c'est le désir d'avoir des repères, ou plutôt inversement la crainte d'en manquer.

Écrit par : fuligineuse | vendredi, 02 février 2007

Les seuls repères authentiques sont ceux du désir.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 02 février 2007

Je tiens à signaler que Mitterrand ne portait jamais de montre car il était maître de son temps. C'est aussi un peu mon cas, je suis capable de faire cours sans regarder l'heure et je peux aller en classe sans montre comme cela m'est arrivé, je sais ce que je vais dire à la minute près, parce que le temps des paroles me dit le temps du soleil, et puis je ne porte jamais de montre en soirée ou en fin de semaine ou durant les vacances, je regarde le ciel simplement, comme le fils de paysans que je suis. Les signes immédiatement autour de nous ou en nous sont plus vrais que ceux de l'industrie. Je me souviens que mon chat me réveillait avant le réveil et que lui savait mieux le temps que cette mécanique.

Écrit par : Dominique | vendredi, 02 février 2007

Voilà des repères authentiques : ceux de l'éternelle nature, qui rejoignent, je trouve, ceux du désir. Nous sommes d'accord.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 03 février 2007

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