Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 03 octobre 2006

Je suis une banque de données à moi tout seul (air connu)

medium_bibal2.jpgDepuis longtemps maintenant, je suis devenu un centre de documentation et une banque de données. On vient me consulter pour obtenir des documents ou des renseignements, on me confie des corrections typographiques, on m’écrit par la poste et par internet, on demande des rendez-vous, on me sollicite pour déchiffrer des écritures que je suis paraît-il seul à parvenir à lire, on me confie des travaux de dactylographie, des épreuves à relire, on me demande mon avis…

Je ne vais certainement pas me plaindre. Cela relève de la confiance et de l’amitié. Mais je n’en peux plus. Aujourd’hui, je devrais recevoir par la poste des épreuves à relire d’un livre à paraître, partiellement consacré à Ferré. Ce soir, je reçois chez moi un étudiant de DEA à propos d’un mémoire qu’il veut consacrer à Albertine Sarrazin. Ce matin, m’arrive un courrier électronique me demandant un texte sur Vailland pour un site en préparation. Accessoirement, je m’occuperai de mes propres travaux en cours et, s’il reste des secondes, je tâcherai de lire un peu. Naturellement, cela s’ajoute à la maintenance de trois sites personnels et à l’animation de ce blog. Sans parler des 37 h 30 hebdomadaires qui me nourrissent (mal) et du temps de transport, heureusement réduit au minimum, qui m’est nécessaire pour aller les effectuer. Ni d’une conférence qu’on m’a demandée pour le mois de novembre, dans l’Est.

En revanche, du côté des éditeurs, c’est le silence complet. Eux ne me demandent rien.

10:53 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Mais Jacques, c'est parce que ceux qui te demandent tout ce que tu dis, le font GRATUITEMENT ! L'amitié n'a pas de prix.

Les éditeurs, eux, savent qu'il leur faudrait payer : on n'a jamais vu un éditeur dire à un écrivain "donnez-moi un livre sur le schmilblik". Ils savent que ce genre de chose se rémunèrerait... ou que tu tenterais de l'être (nuance appréciable).

Écrit par : Martine Layani | mardi, 03 octobre 2006

Je précise, comme suite à une réaction exprimée en privé, que l'illustration de cette note a été trouvée sur internet. Il ne s'agit pas de chez moi ! Je cherchais à allier sur une même image des livres et le temps qui passe. Cela m'a amusé.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 03 octobre 2006

J'ai même l'impression que tu supplées (ou assistes)bénévolement ceux qui sont payés pour faire ces travaux à ta place, le directeur de D.E.A. par exemple.

Allons, pas de découragement ! Les tâches intellectuelles et les relations amicales qui se nouent autour de ces tâches valent bien quelques instants de doute, de temps à autre.

Écrit par : Guillaume | mardi, 03 octobre 2006

Bien entendu, Guillaume. Merci de ce mot amical.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 03 octobre 2006

Les commentaires sont fermés.