jeudi, 14 septembre 2006
Dans le texte
J’ai eu hier matin une conversation téléphonique avec un responsable des services culturels de Jarny (Meurthe-et-Moselle), au sujet d’un modeste exposé que je dois faire le 11 novembre prochain. Il était temps : on me l’a demandé en novembre 2005 et je n’ai plus eu la moindre nouvelle depuis… Bref, ce monsieur m’informe, au cours de notre entretien, qu’il souhaite « développer une conférence. » J’ignorais cet emploi du verbe développer. Comme je lui faisais remarquer, fort poliment, qu’il était déjà un peu tard pour annoncer l’ensemble de manifestations dont fait partie mon exposé, il me répondit qu’il allait « lancer la com. » À la fin de la communication, il m’a souhaité une « bonne fin de journée » : il était 9 h 20.
10:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Est-ce par pudeur que vous le taisez ? Mais, bien évidemment, il vous précisé les conditions de votre défraiement.
J'ai vaguement mémoire d'un salon du livre à la Baule (en tout cas sur cette partie de la côte), dont le thème était "Musique et roman", avec un prix à la clé. Mon éditeur avait été contacté, de façon pressante, par les organisateurs pour que concoure un roman au titre à ce point emblématique (le ou la sup' de co qui gérait la com avait intuité que c'était sans doute un clavier d'instrument de musique, non d'ordinateur, que l'auteur disait "bien tempéré"). Une fois tous les programmes imprimés et diffusés (sans la moindre allusion à mon livre ni à son auteur), un(e) agité(e) du marketing a appelé mon éditeur le mercredi pour avoir confirmation de ma présence lors des festivités d'inauguration du surlendemain. Mon éditeur – pour qui cette affaire était oubliée, comme elle l'était pour moi – s'est fait vertement tancer pour n'avoir pas relancé le commissariat du salon.
Un principe, Jacques : c'est VOUS qui êtes demandeur. C'est à votre éditeur, à votre road manager, à votre attachée de presse, à votre chef de cabinet de venir aux nouvelles, de mettre au point les conditions de votre voyage et de votre séjour. À moins de cela, nous n'existons pas.
Écrit par : Dominique Autié | jeudi, 14 septembre 2006
Ah, mais je regrette, je n'ai rien demandé du tout. J'ai été contacté. Avec cette petite note, je voulais seulement signaler un langage ampoulé, des expressions totalement inutiles. Mais je ne courrai pas après les organisateurs, pas question.
Je suis déjà bien assez occupé à tenter -- comme d'habitude -- de récupérer les droits qu'on ne me verse pas. En ce moment, je me bats comme un diable pour... 103 euros 06, bien entendu imposables.
Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 14 septembre 2006
Sisyphe Layani
Écrit par : Benoit | jeudi, 14 septembre 2006
Un peu, en effet.
Mais j'ai obtenu gain de cause, j'ai reçu la somme. Et c'est la deuxième fois cette année : un autre éditeur voulait aussi oublier de me verser un montant similaire. J'ai donc récupéré en gros deux-cents euros, ce qui n'est pas rien tout de même (enfin, pour moi.)
Il en reste d'autres. La bataille continue. Pff, quelle bêtise !
Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 15 septembre 2006
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