Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 03 septembre 2006

Un été studieux

medium_Untitled-1.2.jpg 

 Dans le très grand parc du couvent de Vaylats (Lot), se trouve une espèce de kiosque, plus simplement un abri de jardin où se dresse une table de pierre, en réalité une ancienne roue de moulin. Là, les tauliers ont travaillé à d’immortels manuscrits, comme en témoignent ces deux images. En troisième position, figure la preuve indubitable que le taulier est à lui seul un gros... lot.

medium_Untitled-2.jpg
medium_Untitled-3.jpg

20:20 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (10)

Commentaires

A chacun son dû, en somme...

Écrit par : Guillaume | lundi, 04 septembre 2006

... et son devoir, Mmmm ?

Écrit par : Martine Layani | lundi, 04 septembre 2006

Les photos sont sympas et l'endroit semble pareil, mais je n'aime pas trop le grillage tout autour. Cela fait un peu trop enclos, cage à poules. En plus, les rateaux derrière Jacques ont l'air de mal tenir. A sa place, je n'aurais pas trop confiance. On dirait même que, tous les deux, vous n'appuyez pas trop vos mains sur la meule de pierre, de peur qu'elle ne tombe et ne vous écrase les pieds.

Vous avez tout de même réussi à écrire quelque chose? Ou alors ça a été plutôt: "allez, juste un clic clac ici pour la photo et on se trouve après un bureau normal pour enfin bosser sérieusement"?

PS: écrire à deux, dans le même espace, cela facilite les choses (effet de motivation, d'émulation...)? ou au contraire est-ce favorable à l'angoisse (ambiance plein air de devoirs de vacances + "je n'en suis qu'à ma page blanche, tandis que l'autre gratte, gratte son manuscrit..., impossible de me concentrer", etc.)?

Écrit par : gluglups | jeudi, 07 septembre 2006

Non, non, tout ça est bien réel. La table de pierre, scellée dans le sol, tenait parfaitement. Nous avons vraiment travaillé là. Pas toute la journée, certes, mais vraiment. Nous avions des manuscrits qui ont été relus, retouchés, repris... Les râteaux étaient vraiment là, ce n'est pas une mise en scène : c'est un abri de jardin.

Il n'y avait pas de page blanche. Les pages étaient déjà écrites. Il y avait le travail, immense, jamais terminé, de polissage.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 07 septembre 2006

"Les pages étaient déjà écrites.": ah ben, c'était de la triche, alors..."

Je savais bien que quelque chose clochait dans cette photo :-)

Écrit par : gluglups | jeudi, 07 septembre 2006

Meuh non, travailler, c'est aussi reprendre, reprendre, reprendre.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 07 septembre 2006

Je débarque aujourd'hui et dévore une semaine de nouvelles notes. Bon retour au bercail, d'abord ! Quant aux photos, je suis un peu de l'avis de gluglups : on dirait des cages... On sait bien que les écrivains sont de drôles d'oiseaux, mais tout de même...

Écrit par : fuligineuse | jeudi, 07 septembre 2006

Je ne suis pas écrivain, mais j'aurais tendance à penser que la souffrance la plus grande, c'est celle de la page blanche, celle de la première rédaction. Après, même s'il doit y avoir des découragements, des blessures d'amour propre en se relisant, il y a une distance, il faut résoudre intellectuellement des problèmes difficiles mais concrets. On est quand même sorti du grand gouffre.

J'ai oublié: la table en pierre. Ce n'était pas trop dur au bout d'un moment? Ca doit faire mal, à force, aux mains et aux coudes, non?

Quelle abnégation, l'écriture!

Écrit par : gluglups | vendredi, 08 septembre 2006

Ca doit faire mal, à force, aux mains et aux coudes, suite...: sur la troisième photo, sur le pont, on dirait que vous cherchez à faire passer vos crampes aux bras, mais en vain.

Écrit par : gluglups | vendredi, 08 septembre 2006

Matériellement parlant, j'écris dans toutes les conditions, même en marchant. Cela ne me gêne pas. (On peut certes penser que la qualité de ce que j'écris s'en ressent. Bien sûr.)

Autrement, comme je vous l'ai déjà dit ailleurs, je n'écris pas en continu. Le type de travaux que je fais en ce moment -- et que vous connaissez -- se prête à cette méthode, qui n'en est pas une, d'ailleurs : je fonctionne comme ça, c'est tout. Le traitement de texte a bouleversé le travail d'écrire. Autrefois, on hésitait. Il fallait coller des bouts de papier pour ajouter quelques lignes, un paragraphe. Pour des ajouts plus longs, il fallait parfois retaper plusieurs pages, un chapitre. A présent, on peut corriger sans cesse, à l'infini. C'est une possibilité merveilleuse, et terrible en même temps car on est sûr maintenant que ce n'est jamais fini.

Comme je n'ai pas (encore) d'ordinateur portable, j'imprime avant de partir en vacances des manuscrits que je reprends inlassablement à la main. Au retour, je tape mes corrections, modifications, ajouts. Tout ça grâce au traitement de texte. Et ça peut durer des années. De fait, ça dure des années.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 08 septembre 2006

Les commentaires sont fermés.