Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 02 août 2006

Ça se passe sur notre planète

Au mois d’août, la nuit, on peut, en levant les yeux, apercevoir des milliers d’étoiles. Pendant ce temps, les grillons applaudissent le soir venu, les tourterelles ont fini de klaxonner, les oiseaux ont poussé leur chant dernier, celui d’avant la nuit, ils dorment depuis longtemps. Alors, on fait de la métaphysique de quatre sous : qui suis-je ? Ah, l’infini ! Tous ces mondes, quand même ! Cette lumière qui nous arrive de planètes parfois mortes depuis longtemps ! Et à la vitesse de la lumière, encore ! Tu te rends compte ! C’est dire si elles sont lointaines, tout de même !

 

Personne n’y échappe. Les nuits d’août sont propices à beaucoup de choses, y compris aux banalités.

 

Il n’est pas nécessaire d’aller jusque dans les étoiles pour lire des choses qui nous dépassent. Lisez seulement Le Monde. Cela se passe en Inde. Par rapport aux étoiles, c’est tout près.

14:19 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (8)

Commentaires

"les tourterelles ont fini de klaxonner"

Ah ! C'est exactement ça ! Tout à fait le bruit que font les tourterelles en se posant. Un klaxon asthmatique de vieille guimbarde.

Histoire de pinailler un tantinet : aucune lumière perceptible ne nous arrive de planètes extérieures au système solaire. Quant à celles de la banlieue, elles sont bien en forme, tout particulièrement Jupiter qu'on peut admirer ces temps-ci en début de soirée.
C'est aussi le moment de lever le nez en quête d'étoiles filantes : on vient d'entrer dans les Perséides.

Écrit par : lamkyre | mercredi, 02 août 2006

Je trouve effectivement que les tourterelles klaxonnent.

A part cela, j'espère que vous avez lu l'article sur le travail des enfants en Inde.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 02 août 2006

Je dirais qu'on a peut-être trop perdu le sens de l'émerveillement devant cette "banalité". Pour ma part, j'ai trop peu souvent l'occasion d'admirer cette épouvantable splendeur sidérale pour un jour trouver banal l'émerveillement et les questions qu'elle fait surgir.

Écrit par : Benoit | mercredi, 02 août 2006

Ah mais, la banalité n'est pas nécessairement à rejeter. Je ne me prive jamais de regarder les étoiles et de penser à ce que je suis : rien. On peut être émerveillé et se dire dans le même temps que ce n'est pas très original. Je ne voulais rien dire d'autre.

Mais... l'article sur l'Inde ?

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 02 août 2006

Pas la peine d'aller jusqu'en Inde ! Il suffit de franchir la Manche. Le Royaume-Uni ne reconnaît pas la législation du Conseil de l'Europe en matière de droit du travail et de droit des enfants.
http://www.unicef.org.uk/publications/pdf/ECECHILD2_A4.pdf

Écrit par : Dominique | mercredi, 02 août 2006

À propos du problème soulevé en fin d'article d'enfants désormais retirés du marché du travail et "protégés" dans des semi-prisons, je me souviens d'avoir lu des interventions de travailleurs dans des ONG qui trouvaient qu'on mettait parfois la charrue avant les boeufs en interdisant le travail des enfants puisque dans certains cas, le jeune de 12-13-14 ans est celui qui apporte le seul revenu à la maison. La famille plonge alors dans une plus grande pauvreté mais "justice" est faite. Une solution qui ne tient pas compte de tous les facteurs provoque parfois le contraire de l'effet recherché. Paradoxe troublant.

Écrit par : Benoit | mercredi, 02 août 2006

Heureusement, cela n'existe pas chez nous.
Enfin, /presque pas/.

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=298989

Écrit par : Stéphane De Becker | jeudi, 03 août 2006

Eh oui, ça existe aussi plus près de chez nous, dans notre Occident porteur de lumière... Hmm...

Le cas de la mode et de la publicité est effectivement connu, il n'est guère moins monstrueux. Cependant, si la législation est respectée, la rémunération de l'enfant est bloquée jusqu'à sa majorité. Il n'est donc pas exploité par sa famille. En tout cas, c'est l'esprit de la loi.

La remarque de Benoît est très juste dans les faits. Mais que faudrait-il faire, dans ce cas ?

Ce genre d'histoire me bouleverse toujours. Je suis très sensible au sort des enfants, de manière générale.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 03 août 2006

Les commentaires sont fermés.