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samedi, 24 juin 2006

Aux femmes

Femmes chéries, adorées, sublimes, magnifiques, merveilleuses, je vous regarde et il fait jour, je vous observe, je suis heureux, je vous touche et c’est la joie, je vous embrasse et c’est le ciel, je vous prends, je vous sens, vous êtes l’intelligence du monde, la beauté, je ne dirai jamais assez combien je vous aime. Je vous chausse de tous les mirages, plats ou hauts, en couleurs, en cuir, en toile, en bonheur, lacés ou non. Vous êtes toute la finesse du monde, femmes de prudence, pensez à moi, marchez, vous symbolisez l’être lui-même, la vie, tout se résume en vous. J’ailerai toutes les femmes, je les poserai sur des livres, sur du beau papier, à pied d’œuvre, au pied du mur, lumière et vérité tremblante d’émotion. Vous avez le sourire poème, les yeux d’outre-monde, le regard inédit, la voix d’aube, la parole des rêves transportés, les cheveux des tendresses, les oreilles où s’invente la sève, les mains ces oiseaux, le vertige d’en-dedans, le derrière voile au vent, les jambes d’utopie survenue, la voix, musique, lexique, la gorge, la nuque, les seins, cloches qui sonnent mes heures à moi, tragiques, miel à mon cœur. Femmes de la vie que je ressens si fort et qui me faites trembler, que j’écris ici en secret, que je chéris tant, avec brûlure, tendresse, femmes indicibles, touchantes, magiques, d’extase, je vous prendrai dans mes mains comme des oiseaux meurtris, fatigués. Je vous regarde, fières et belles, l’air d’un palais, d’un domaine.

Commentaires

Ah, Jacques, quel plaisir de lire ce texte!
Je n'ai pas plus à rajouter. Je sors juste de mon silence pour vous faire savoir que je savoure.

Écrit par : Livy | lundi, 26 juin 2006

Belle Livy.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 26 juin 2006

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