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samedi, 27 mai 2006

Bibliographie melvillienne

À Ludovic

 

Jean Wagner, Jean-Pierre Melville, collection « Cinéma daujourdhui », n° 20, Seghers, 1963.

Rui Nogueira, Le Cinéma selon Melville, collection « Cinéma 2000 », Seghers, 1973.

Gabriel Vialle, Melville, collection « Anthologie du cinéma », n° 80, LAvant-Scène, 1974.

Jacques Zimmer et Chantal de Béchade, Jean-Pierre Melville, collection « Filmo », n° 1, Edilig, 1983.

Rui Nogueira, Le Cinéma selon Melville, collection « Petite bibliothèque des Cahiers du Cinéma », Cahiers du Cinéma, 1996.

Denitza Bantcheva, Jean-Pierre Melville, de l’œuvre à l’homme, collection « Essais », Librairie Bleue, 1996.

François Barat, LEntretien avec Jean-Pierre Melville, collection « Carré-Ciné », Séguier, 1999.

 

Je ne ferai jamais de livre sur Melville. Ce livre de raison et de sentiment à la fois. J’ai lu tous les travaux qui lui ont été consacrés, ce qui est la moindre des choses, le plus petit préalable pour qui veut, soi-même, composer un ouvrage. Mais deux œuvres de lui (Deux hommes dans Manhattan et LAîné des Ferchaux) ne sont disponibles ni en cassette ni en DVD, et je ne peux pas écrire un livre honnête – sinon bon – sur un réalisateur sans avoir vu au minimum chacun de ses films douze ou quinze fois.

16:25 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (12)

Commentaires

Pour ma part, je ne regarde jamais la télévision, mais comme il paraît que les chaînes thématiques de cinéma diffusent beaucoup de classiques, sans doute serait-il possible de te faire "repiquer" ces deux films par ce biais... non ?

*Le Doulos* est-il bien de Melville, au fait ?

Écrit par : Guillaume | samedi, 27 mai 2006

Oui, Le Doulos est de Melville.

Moi non plus, je ne regarde pas la télévision. Mais L'Aîné des Ferchaux doit poser un problème de droits puisque, même dans les rétrospectives melvilliennes au cinéma, il n'est jamais présenté. Deux hommes dans Manhattan doit passer de temps en temps, lui.

Et puis, ce que je voudrais, c'est décider Ludovic à le faire, ce livre. Hou hou, Ludovic, vous êtes là ?

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 27 mai 2006

Je suis très content de pouvoir bientôt enfin voir L'armée des ombres, restauré, qui est lancé sur le circuit art & essai américain. On devrait donc le voir à Toronto ou Montréal d'ici quelques semaines. Gros soutien de la critique US, et même d'un hebdo populaire comme Entertainment Weekly qui en a fait un de ses TOP TEN MUST. Melville, un must dans les médias U.S, Ventura et Signoret plutôt que Da Vinci Code, c'est tout de même rafraîchissant n'est-ce-pas ?

Écrit par : Benoit | mardi, 30 mai 2006

Effectivement ! Depuis 1969, ce film n'avait pas traversé l'océan ? Ventura et Signoret, oui, mais aussi Meurisse, Crauchet, Cassel et d'autres.

"J'ai découvert L'Armée des ombres à Londres, en 1943, et, depuis lors, j'ai toujours eu envie de le porter à l'écran. En 1968, quand j'ai dit à Kessel que j'allais enfin réaliser ce vieux rêve, il ne croyait pas possible que l'on puisse poursuivre une idée, pendant vingt-cinq ans, avec autant de ténacité", raconte Melville (Rui Nogueira, Le Cinéma selon Melville, collection « Cinéma 2000 », Seghers, 1973.)

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 30 mai 2006

Oui, je suis là, Jacques, mais ce dernier week-end du mois fut quelque peu agité ! Et je ne fais le tour de mes blogs favoris qu'aujourd'hui. Merci de cette note dédicacée. Pour avoir lu pas mal de commentaires de vous sur divers blogs au sujet de Melville, je ne peux au contraire que vous dire à mon tour que j'aimerais bien lire un essai de vous sur le sujet !!! Il me semble bien que vous dites sur certains ressorts cachés de ces films, des choses que je n'ai pas lu ailleurs. La piste des chaînes thématiques est la bonne pour trouver ces deux derniers films. Mais, vous avez raison, je ne fais que remettre à plus tard un livre que je brûle d'écrire, et je me cache derrière une fausse alternative qui le reporte sans cesse, Carax, ou justement Melville...

Écrit par : Ludovic | mercredi, 31 mai 2006

lues

Écrit par : Ludovic | mercredi, 31 mai 2006

Eh oui... Je voulais vous le faire dire. Ne remettez pas à plus tard, on n'a *jamais* le temps. Vous nous devez un Carax et un Melville. Le temps est venu, puisque la quarantaine approche (pardonnez cette indiscrète insistance), de vous délivrer de ce que vous portez en vous. Une naissance. C'est... de saison, non ?

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 31 mai 2006

C'est noté...

Écrit par : Ludovic | jeudi, 01 juin 2006

J'ai trouvé Deux hommes dans Manhattan en DVD, à vendre sur Ebay. Je vais essayer de l'avoir et de le faire venir... de Chine.

Je voudrais bien qu'on m'explique pourquoi on peut obtenir ce film en Chine et pas ici. En DVD, en français, avec version anglaise si on le désire, et sous-titres chinois ou japonais, au choix. Et ça n'a pas du tout l'air d'une édition pirate. Il y a des choses qui m'échappent.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 09 juin 2006

Et voilà, il n'y a plus qu'à attendre l'arrivée du film, depuis Chengdu, Sichuan, Chine. Curieux détour, c'est amusant. Un film français qui est en même temps un documentaire sur New York va arriver à Paris en passant par la Chine. Ma foi...

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 10 juin 2006

J'y pense seulement maintenant, mais le DVD ne sera peut-être pas visible sur un appareil européen s'il vient de la zone 3 et non de la zone 2.

Écrit par : Dominique | lundi, 12 juin 2006

Non, non, pas de problème, il est "regionless". C'est précisé dans l'annonce.

En fait, il s'agit d'un vendeur américain dont le stock est en Chine. Comme il vend (en dollars) dans le monde entier, il doit avoir, je pense, des DVD "dérégionalisés" pour faciliter les choses.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 12 juin 2006

Les commentaires sont fermés.