mardi, 28 février 2006
Troisième ballade de la rue Franklin
Disparu aussi le Ski-Doo
Et plus jamais ici ne rit
Mon cher petit ami Thierry
Qu’on nous serve un verre de marc
Si jamais vient s’exprimer Marc
Et que j’aille garder les biques
Si meilleur n’est point Dominique
Peut-être que dans mes calculs
De pieds j’irais oublier Jul
A Dieu ne plaise que je fisse
Telle erreur de basse police
Il est encore bien des gens
Qui n’ont pas relevé le gant
Il n’en reste pas moins qu’on clique
Sur le nom du seul Dominique
Je ne peux pas dire les blazes
De tous les abonnés au gaz
Qui ne sont pas venus ici
Bien qu’invités par Layani
Ce triste taulier ce crétin
Cet imbécile citadin
Cet écrivain de deux barriques
Mais le meilleur c’est Dominique
Prince Jésus qui nous protège
Anges gardiens des jours de neige
Faites qu’au fin fond de l’Afrique
On sache qui est Dominique
10:59 Publié dans Cour de récréation | Lien permanent | Commentaires (13)
Commentaires
Ouais bon, y'en a jamais que pour le Dominique... Ca suffit à la fin ! Alors y'a trois jours, Pierre Bosc était plus beau que tout les autres, et maintenant c'est Dominique par ci, Dominique par là. Je veux une ballade à mon nom sinon je quitte ces lieux !
Écrit par : Jul | mardi, 28 février 2006
J'ai dit : pas de jalousie. Je pouvais mettre n'importe qui au refrain ; là, ça m'amusait de trouver des rimes en -ique. Et puis, vous êtes cité. Ah mais...
Écrit par : Jacques Layani | mardi, 28 février 2006
Ouais ben trois fois le Dominique, faut peut-être pas pousser non plus ! Je sais que vous êtes chez vous, mais quand même. On s'étonne après que je fasse des fautes d'orthographe ! Et encore une fois, je plains votre pauvre Martine. Imaginez cette femme, qui vit avec un type qui s'entiche de Pierre Bosc, et qui fait des odes à Dominique...
Écrit par : Jul | mardi, 28 février 2006
Vous l'aurez voulu !
Dans sa jeunesse il a pleuré
De n’avoir pas été rimé
Je veux ballade à moi dédiée
S’est-il en criant exclamé
Cependant rien que pour l’exemple
Je ne veux pas être trop ample
Même s’il tombe sur le cul
Je ne chanterai pas pour Jul
Il veut ballades à son nom
Ah le jeune ambitieux crénom
Que faut-il faire alors pour qu’il
Soit satisfait enfin tranquille
Et qu’il cesse de trépigner
Ce doux agneau cet agnelet
Lui foutrais bien mon pied au cul
Je ne chanterai pas pour Jul
Rien qu’à manier l’octosyllabe
Pour lui c’est idée redoutable
Il ne manque pas de culot
Le bel enfant le pieux marmot
Quelle idée de vouloir ballade
À son nom à la régalade
Quel est ce sinistre calcul
Je ne chanterai pas pour Jul
Prince et Seigneur ô grand puissant
Calme donc le cher innocent
Dis-lui que c’est fort ridicule
De vouloir que soit loué Jul
Écrit par : Jacques Layani | mardi, 28 février 2006
Quelle rapidité ! Bravo ! Vous devriez participer au Printemps des poètes.
Écrit par : Jul | mardi, 28 février 2006
PS: la jalousie n'était que feinte.
Écrit par : Jul | mardi, 28 février 2006
Revoici l’insolent enfant
Le petit dernier lui l’infant
Dernier en âge arrivé là
Sur cette terre et ici-bas
Il vient me dire avec candeur
Que mes vers ont fait son bonheur
En écrivant tel des Esseintes
La jalousie n’était que feinte
Ah l’animal le petit Jul
Aurait-il cru que j’avais cru
À son innocente supplique
Moi qui trouve la rime en - ique
Aussi souvent que nécessaire
Moi qui ne suis pas ordinaire
Jul nous écrit d’une encre éteinte
La jalousie n’était que feinte
Il faudra donc dire au petit
À ce bébé à ce titi
De Paris ou d’ailleurs bien sûr
Ce qui nous fait des hommes mûrs
C’est de savoir enfin comprendre
Comment autrui il nous faut prendre
Maintenant sur la toile peinte
La jalousie n’était que feinte
Seigneur patient va donc lui dire
Qu’il nous fait souffrir le martyre
Et que vraiment il nous esquinte
La jalousie n’était que feinte
Écrit par : Jacques Layani | mardi, 28 février 2006
Si en plus on se moque de moi...
Écrit par : Jul | mardi, 28 février 2006
Moi, je ne veux plus que des messages layaniens en rimes.
Vous devriez nous refaire les idées de Sarkozy dans le genre, ce serait délicieux (pas les idées hein Martine....)
Écrit par : Benoit | mardi, 28 février 2006
S'il n'y a que ça pour vous faire plaisir...
Selon ce que suis devenu
On peut dire le roi est nu
Mais en fait je suis sans emphase
Je suis le roi des quatre phrases
Qui résumeraient tout le monde
Si sur cette machine ronde
Tout était si simple et pourtant
Moi Sarkozy Moi président
Oui je me rêve sceptre en main
Cela se produira demain
Des flics partout dans les écoles
Des psys au cul ah ça c’est drôle
Le premier qui lève la tête
Je lui fais couper sa bébête
Ah sacré nom d’un chaud printemps
Moi Sarkozy Moi président
Quand élu je me trouverai
Ma démagogie j’oublierai
Les crétins s’en étonneront
Davantage ils travailleront
Pour ma gloire la plus sincère
Pour Moi Premier Moi Dieu le Père
Contre tous moi j’ai une dent
Moi Sarkozy Moi président
Peuple souverain qui titube
Ouvre-toi donc que je t’entube
Je suis ton merveilleux amant
Moi Sarkozy Moi président
Écrit par : Jacques Layani | mardi, 28 février 2006
Ehhh bien ! Après ça, si les polices parallèles ne nous ont pas dans le colimateur, on aura de la chance.
Je sais bien que tu es prêt à n'importe quoi pour faire plaisir... et le sac d'osier l'a bien mérité.
Écrit par : MartineLayani | mardi, 28 février 2006
QU'on y mette de la musique, vous en ferez un tube pour la prochaine campagne !!!!
Écrit par : Benoit | mardi, 28 février 2006
Ah, que d'esprit ! Je me gondole. La profession de foi de Sarko, ça c'est un petit chef d'oeuvre.
Écrit par : fuligineuse | jeudi, 02 mars 2006
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