mercredi, 25 janvier 2006
Contrefaçon
Sleon une édtue de l’uvinertisé de Cmabridge, l’odrre des ltteers dans un mot n’a pas d’ipmrotncae, la suele coshe ipmtotnate est que la pmeirère et la drenèiere soeint à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dans un dsérordre ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbème. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit aps chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.
19:15 Publié dans Cour de récréation | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
Jacri Sacqueé Aayans. Lpprendi eoue nncors de momptueus systèrex.
(Clef : j'ai fait l'inverse, à savoir que je n'ai changé que les lettres de début et de fin. Résultat probant.)
Écrit par : Guillaume | mercredi, 25 janvier 2006
Encore un partisan de la méthode globale: cela va finir par une dénonciation sur le bureau du ministre tout ça!
Un autre essai:
La smolquype est une friuge massultturrrocice, véritaé de riéttépoin. Puor la dgitusiner de l'atoppnrihée et de la cpximoloen, on nortea qu'il s'aigt d'une cmiisnobaon d'érahponaope et d'érhioppe, aemnsiét dttcsniie de la shèaynple et de la shècsoyrne.
Bnone Lurtcee!
Écrit par : gluglups | mercredi, 25 janvier 2006
C'est effectivement troublant. De quoi devenir dyslexique...
Écrit par : fuligineuse | mercredi, 25 janvier 2006
Avec le texte de Gluglups, je n'ai strictement rien compris... ce qui montre bien qu'on peut faire dire n'importe quoi à n'importe quel texte, et qu'on ne comprend finalement que ce que l'on sait déjà dans ce genre de cas...
Le tout me laisse imaginer les difficultés de lecture de certains de mes élèves qui ont appris je ne sais comment, mais qui cherchent sans aucun doute à deviner les mots plutôt qu'à les lire réellement... Quand il s'agit de mots qu'ils ne connaissent pas, ils sont paralysés... et de fait incapables d'en retrouver le sens par le contexte, puisqu'ils bloquent sur le mot et n'arrivent pas à reconstruire le contexte en dehors...
Écrit par : Fanny | mercredi, 25 janvier 2006
Alors le texte d'origine, c'est: "La symploque est une figure microstructurale, variété de répétition. Pour bien la distinguer de l'antépiphore et de la complexion, on notera qu'il s'agit d'une combinaison d'épanaphore et d'épiphore, aisément distincte de la synalèphe et de la synchorèse". D'après le "Dictionnaire de rhétorique" de Georges Molinié. Il n'est pas sûr que le texte déchiffré soit plus compréhensible. L'avantage de ce dictionnaire étant que pour comprendre (vraiment?) une seule définition, on est obligé de le lire chaque fois dans son intégralité, en passant d'un article à un autre.
Il me semble qu'il y a quelque "tricherie" dans l'exemple spectaculaire qui a été donné pour "prouver" ce qui a été présenté comme une découverte et que Jacques nous a recopié: on observe que les mots les plus longs ou les moins usités (Cambridge, par exemple) conservent à peu près l'ordre d'origine (deux lettres seulement ont été inversées, les deux dernières syllabes écrites sont identiques: Cmabridge). Je ne crois pas que l'on soit capable de reconnaître un mot un peu long d'un seul coup d'oeil, à la seule "pesée" de ses lettres.
Il faut prendre aussi en compte le contexte dans lequel apparaît le mot. Par exemple, "ipmtotnate" me paraît plus difficile à déchiffrer lorqu'il apparaît isolément que lorqu'il suit l'expression " la suele coshe" et reprend la proposition "un mot n’a pas d’ipmrotncae".
Bref, l'exemple a été choisi, élaboré pour qu'il reste lisible, comme moi j'ai choisi un exemple pour qu'il soit illisible.
Écrit par : gluglups | jeudi, 26 janvier 2006
Assez d'accord avec gluglups.
Il se trouve que je viens de rendre les épreuves corrigées d'un article qui sera publié dans un volume collectif sur... l'Illisible !
Écrit par : Guillaume Cingal | jeudi, 26 janvier 2006
Snas ctroneçfoan je sius un goçran.
Écrit par : Innamoramenta | jeudi, 26 janvier 2006
Comme l'original était en anglais et que différentes traductions dans les grandes langues européennes ont très vite circulé sur la Toile, je me demande si l'on pourrait appliquer la même analyse au premier texte (pas sûr... noter qu'il y a plusieurs versions en anglais).
Écrit par : Dominique | jeudi, 26 janvier 2006
Si si, je me souviens et ça continue à m'amuser.
En fait, c'est le texte de Gluglups qui m'a fait réagir, parce que je me doutais bien que je ne comprendrais quasiment rien à la version "normale".
Ceci dit, en faisant lire mes élèves à voix haute en classe, j'ai parfois des sueurs froides...
Écrit par : Fanny | jeudi, 26 janvier 2006
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