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mercredi, 25 janvier 2006

De viris illustribus

D’un intéressant article du Monde du 25 janvier consacré au photographe Raymond Depardon, article qu’on peut lire ici, j’extrais cette conclusion qui me paraît piquante.

 

Raymond Depardon dénonce en revanche une tendance « détestable » de la photo politique des années 1980-1990, où des reporters, par surenchère dans le spectaculaire, ont montré l’homme politique de façon anecdotique ou ridicule. « Certains ont imaginé des mises en scène absurdes, incongrues, sans se soucier du sens, avec un vélo, une cuisine, un déguisement... » C’est aussi l’époque de l’arrivée en force du contrôle des images par des responsables de communication. « On est revenu, en pire, à la période de Gaulle. Les hommes politiques disent vouloir des photos libres, mais, à cause des enjeux, ils s’isolent. Sur le terrain, je ne vois plus de différence visuelle entre la gauche et la droite. Je ne vois que des différences de génération. Je l’aime beaucoup, cette nouvelle génération, mais les photos ne sont pas bonnes. Ces hommes et femmes qui sont remarquables quand ils avancent dans l’espace urbain ou un chemin de campagne sont transformés en "corps-troncs" phagocytés par la télévision. »

 

Le but n’est pas de parler de l’exposition Depardon qui a lieu en ce moment – encore une fois, pas de journalisme ici – mais de réfléchir aux nouvelles images, qu’on nous donne à voir, des hommes politiques.

16:32 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Mille excuses, ma dernière phrase est très mal tournée. S'il vous plaît de parler de l'exposition, libre à vous, évidemment. Je voulais simplement signifier que mon but n'était pas celui-là.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 25 janvier 2006

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