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samedi, 14 janvier 2006

Ainsi parlait le paysage, 4

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Ici encore, le paysage proteste. Il demande à être conservé, maintenu, non agressé. Il se défend. Il crie avec des paroles de bois, des paroles blanches.

 

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07:00 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (7)

Commentaires

J'avais vu un panneau de ce style qui était particulièrement pathétique, dans un pauvre bled traversé par une route nationale :

"La déviation, vite ! "

.........................

La bannière de ce jour (parodie des livres du Masque) est très savoureuse.

Écrit par : Guillaume | samedi, 14 janvier 2006

Je suis, je l'avais dit déjà, fasciné par les écriteaux perdus dans la nature. J'ai vraiment l'impression que le paysage parle, ce n'est pas qu'une tournure. Ici, dans le Lot, durant les vacances de Noël. En fait, il s'agit d'une carrière proche d'un village. On a prévu son extension (de la carrière, pas du village) et les gens n'en veulent pas.

Bannière : Patrick a une imagination formidable, des idées et du goût, et c'est un grand mec de l'informatique.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 14 janvier 2006

Très belle initiative que de collecter ces messages d'outre-média, sortes de "bouteilles à la terre".

Guillaume, près de chez moi (vers Grenoble), j'ai lu ça aussi, "La déviation, vite". Sauf que lorsque celle-ci fut votée, on leur annonça dans la foulée le passage d'une autoroute. Le village est maintenant coincé dans un étau de bitume et de béton, complètement défiguré.

Écrit par : Richard G | samedi, 14 janvier 2006

[Pour faire lien entre votre billet de vendredi et celui-ci…]
Le « paysage éditorial », comme on dit, lui aussi souffre et proteste. Les écriteaux que régulièrement vous fichez au 14 de la rue Franklin l'expriment parfaitement.
La sottise et l'arrogance de Mme l'éditrice dont vous reproduisez les propos sont vertigineuses.
Tardivement, je vous confie cette anecdote qui concerne votre billet sur Antoine Gallimard : il a déclaré, en son temps, dans Livres Hebdo (c'est-à-dire l'organe d'information des professionnels du livre) que le manuscrit d'« Éloge des voleurs de feu », de Dominique de Villepin, à l'époque ministre des Affaires étrangères, lui était parvenu par la poste.
Épinglez, épinglons, il en restera toujours quelque chose. Tout comme ces panneaux en bois avec leur lettres blanches : je crois qu'ils nous incitent, modestement, un à un, à fraterniser avec le paysage souffrant.

Écrit par : Dominique Autié | dimanche, 15 janvier 2006

Par la poste ! Quelle hypocrisie...

Villepin ne devait pas avoir le temps, pris par ses fonctions, de se rendre chez l'éditeur. Curieusement, il ne devait pas avoir de coursier -- ou de motard de la gendarmerie -- pour faire porter le pli en mains propres. D'où la poste. A moins que ce ne soit un mensonge pur et simple. En tout cas, qui peut y croire ? Déclarer ça dans Livres-Hebdo ! Et Livres-Hebdo qui accepte de l'imprimer !

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 15 janvier 2006

Je vois ça d'ici.

"Hélène, il faudrait demander l'avis des spécialistes du comité poésie. Je reçois un manuscrit par la Poste, qui est tout à fait colossal et assez remarquable ; l'auteur, ce doit être un pseudonyme, non ? Dovinique de Millepin. Il faut publier ça, je pense. Vous voyez qu'il ne faut pas désespérer de l'envoi spontané de manuscrits.."

Cré-dible.

Écrit par : Guillaume Cingal | lundi, 16 janvier 2006

Excellent, Guillaume.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 16 janvier 2006

Les commentaires sont fermés.