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lundi, 12 décembre 2005

« Le directeur de Centrale Lyon était un imposteur »

Je reproduis une brève parue dans La Lettre de l’étudiant du 5 décembre 2005.

 

Au lieu de laver son linge sale en famille, le recteur de l’académie de Lyon a choisi de divulguer la vraie raison du départ de Jacques Labeyrie. Directeur de l’école depuis mars dernier, ce dernier avait maquillé son CV : « Normalien », alors qu’il avait fait une école normale d’instituteurs, agrégation de mathématiques non répertoriée, habilitation partielle à diriger une recherche. Le procureur général de Lyon a demandé l’ouverture d’une enquête pour falsification dans le cadre d’un recrutement. Patrick Bourgin, le directeur-adjoint, devrait devenir administrateur provisoire de l’école.

 

Voilà une affaire peu banale. Si j’en fais le sujet de cette note, c’est pour vous demander votre avis. Il y a quelques années, une histoire comme celle-là n’aurait pas été rendue publique. L’imposteur eût été évidemment sanctionné (faux, usage de faux, abus de confiance, falsification, manquement d’un fonctionnaire à ses obligations, tout ce qu’on voudra) mais on ne l’aurait certainement pas dit.

 

Était-il utile de faire savoir, au risque de jeter une fois de plus le discrédit sur la fonction publique en général et l’enseignement en particulier, que de tels agissements avaient eu lieu ? Je ne réponds pas, je ne juge pas, je n’en sais rien.

Commentaires

Argument réversible à l'infini... Dans le meilleur des mondes, il faudrait dénoncer publiquement ce genre d'abus, tout en montrant toujours qu'il s'agit d'un cas isolé, ou rare.

Je suis d'avis que les moutons noirs causent plus de tort à leur communauté quand ils sont protégés que lorsqu'ils sont punis. Mais c'est peut-être une forme d'idéalisme, dans la mesure où ceux qui ne trichent pas, font bien leur travail, etc., ne le clament pas sur les toits.

Plus particulièrement, dans le cadre de l'"affaire" que tu relates, ce qui me semble le plus curieux, c'est que cette imposture soit passée inaperçue lors du recrutement. Il s'agit tout de même d'un milieu fermé, où l'on se connaît bien les uns les autres, et mon hypothèse serait que la procédure de recrutement n'a pas été respectée (passe-droit par intervention/pistonnage), ou bien que la commission a choisi ce monsieur en connaissance de cause. Dans ce cas, le lièvre a dû être soulevé ultérieurement par un concurrent du dénommé Labeyrie, et le fusible a sauté.

Écrit par : Guillaume | lundi, 12 décembre 2005

Je signale que Claude Allègre a été la victime d'une rumeur au sujet de la réalité de son agrégation et de son doctorat lorsqu'il était ministre. Je ne porte pas cet homme dans mon cœur, loin de là, mais bon... je n'ai vraiment guère apprécié le procédé (entendu de vive voix de la part de personnes qui sont un peu responsables de leurs propos). Et, ce faisant, je me fais l'écho de la rumeur que je ne peux ni dénoncer, ni valider. Et comme nos mains sont pleines de merde, il faut les laver (Ponce Pilate). Je préfère que les vrais juges statuent d'abord.

Écrit par : Dominique | lundi, 12 décembre 2005

Bien entendu.

Toutefois, là, il ne s'agit pas d'une rumeur, si j'en crois la brève. Ce serait le recteur qui aurait rendu publique la raison du départ, une nouvelle officielle, donc.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 12 décembre 2005

Je précise que le titre de la note est celui de la brève parue dans La Lettre de l'étudiant, nullement une affirmation de ma part.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 12 décembre 2005

Certes, mais la justice est saisie, donc on ne peut pas encore affirmer quoi que ce soit même si la source est celle d'une haute autorité. Tant qu'il n'y a pas eu de jugement, on reste dans les supputations.

Écrit par : Dominique | lundi, 12 décembre 2005

"Il faut avouer que c'est quand même énormément culotté, comme imposture."

Justement, moi ce qui m'intéresse, c'est de savoir s'il a été congédié à cause de l'exposition du pot-aux-roses ou si c'est pour cause d' incompétence avéré. L'histoire ne dit pas s'il faisait bien son boulot. Ça n'excuse pas l'imposture, mais en tout cas, cela ajouterait un élément intéressant sur la relation directe entre diplôme et compétence.

J'ai travaillé coup sur coup récemment pour des gens bardés de dîplomes qui étaient d'une incompétence crasse.

Mais c'est là une de mes bêtes noires. Sans doute parce que j'ai longtemps lutté contre, et rechute parfois, dans les âââffres du syndrome de l'imposteur.

Mais faut pas croire, j'ai connu aussi des diplômés très compétents :o)

Écrit par : Benoit | lundi, 12 décembre 2005

Le problème le plus grave est l'habilitation partielle à conduire des recherches. Cela signifie qu'il pouvait être membre de jury de thèse ou de DEA-DESS, ou directeur d'un mémoire de deuxième cycle. Or on ne peut pas délivrer un diplôme si l'on n'a pas un diplôme au moins équivalent ou si on n'a pas été agréé pour le faire. Cela aurait entraîné la nullité administrative de l'ensemble des diplômes en question (quelle que soit la compétence des personnes et la qualité des travaux et même si ce directeur avait les compétences pour en juger). Le fait d'administrer une école me semble distinct, on pourrait tout aussi bien avoir recours à un manager venu d'ailleurs comme cela se fait aux USA et ce ne serait pas forcément plus mal (et l'absence de diplôme ne voudrait pas dire grand-chose). Mais s'il y a deux problèmes différents, Benoît pense surtout au second.

Écrit par : Dominique | lundi, 12 décembre 2005

Il existe des docteurs honoris causa qui ont en fait bac + 2 (ou moins) et qui sont, du coup, invités en jury de thèse (pour délivrer un bac + 8) ; c'est légal.

Écrit par : Guillaume | lundi, 12 décembre 2005

Guillaume : les personnes nommées docteurs honoris causa le sont par reconnaissance de leurs travaux et souvent, ce ne sont pas des jeunes gens. On peut donc supposer qu'entre bac + 2 et la nomination honoris causa, une vie de travail a été prise en compte.

Dominique : effectivement, Benoît doit penser à la direction de l'école, mais il nous le dira sans doute lui-même. Cela dit, Benoît, diriger un établissement, c'est aussi avoir une autorité non seulement administrative mais aussi pédagogique sur ses collègues. Lorsque le directeur est moins diplômé que les collègues en question, ça ne peut pas bien se passer.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 12 décembre 2005

"Mais s'il y a deux problèmes différents, Benoît pense surtout au second." Oui, tout à fait. Je ne suis pas du tout convaincu cependant que ce soit une bonne chose. Bien que j'ai vu une directrice des opérations du grande surface livre d'une extrême efficacité qui ne connaissait rien au livre. Mais alors se pose la question: quelle librairie et efficace pour qui et pour quoi ?

"Lorsque le directeur est moins diplômé que les collègues en question, ça ne peut pas bien se passer."

Sans doute.
Mais excusez ma légèreté, j'ai pensé en lisant la note au livre d'Emmanuel Carrère sur cet homme dont j'oublie le nom qui s'était fait passé pour un spécialiste travaillant en Suisse pour l'Unesco je crois, et qui a fini par massacré sa famille. Il n'avait jamais été découvert parce que tous ses interlocuteurs étaient bluffés par ses connaissances. Et ce film de Spielberg également, To Catch A Thief, basé sur l'histoire vrai d'un homme qui a été docteur, pilote d'avion etc - sans jamais avoir suivi de leçons.

On parle évidemment de cas exceptionnels, pas pour rien qu'on en ait fait livres et films. Cela dit, quelqu'un qui fait ça, qu'a t-il dans la tête, quel histoire se raconte t-il et comment en arrive t-il à pouvoir bluffer tout le monde pendant tout de même 7-8-9 mois ? Si vraiment il ne saurait avoir la compétence, ou plutôt DES compétences, pour le poste qu'il a obtenu par fausse représentation, n'est-ce tout de même pas étonnant qu'il puisse "durer" pendant autant de temps dans un poste de direction ?

Cela pose des questions sur la conviction de l'acteur (puisque là on est vraiment dans l'affabulation sur soi), et surtout, son pouvoir de conviction sur les gens autour de lui, sans parler de la structure même de l'institution, haut-lieu du savoir ou pas, qui a tout de même laisser passer l'acteur et son numéro.

Écrit par : Benoit | lundi, 12 décembre 2005

Benoît : livre d'Emmanuel Carrère sur cet homme dont j'oublie le nom qui s'était fait passé pour un spécialiste travaillant en Suisse pour l'Unesco

L'adversaire, Bernard Romand, l'OMS à Genève et non l'Unesco (dont le siège est ailleurs qu'en Suisse), j'ai fait lire le livre à des premières il y a deux ans.

Écrit par : Dominique | lundi, 12 décembre 2005

Je précise que Romand n'a jamais travaillé pour l'OMS, mais qu'il l'a fait croire à sa famille et à ses voisins (tous grands bourgeois du pays de Gex), ce qui est tout à fait différent.

Écrit par : Dominique | lundi, 12 décembre 2005

Merci pour les précisions.

Écrit par : Benoit | lundi, 12 décembre 2005

Le plus probable, comme déjà dit et sans aucune connaissance du dossier (j'y insiste), c'est qu'il a été recruté en connaissance de cause et que, comme il n'a pas fait l'affaire, on (mais qui??? son autorité de tutelle sans doute) s'est saisi de cette inadéquation déjà connue entre son profil supposé et son profil réel pour le faire passer à la trappe.

Simple supposition...

Quant au doctorat honoris causa, il n'y a pas besoin d'aller dans les dictatures africaines pour trouver des exemples moins réjouissants que ta vision optimiste des choses, mon cher Jacques.

Écrit par : Guillaume | lundi, 12 décembre 2005

Ah ? C'était ce que je supposais, uniquement. Dis-nous en davantage.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 13 décembre 2005

Guillaume a raison : la distinction est parfois accordée pour des raisons qui n'ont strictement rien de scientifique ou de littéraire, mais qui sont souvent du ressort politique (ou des bons échanges économiques). Un certain nombre de nos hommes politiques sont docteurs honoris causa à l'étranger (que ce soit Juppé ou Léotard ou Séguin, cela ne me choque pas du tout), mais inversement il y a des choses surprenantes en France.

Lorsqu'on sait qu'Henri Konan Bedié et Blaise Compaoré ont été faits docteurs hororis causa de l'université de Lyon III, on peut se poser des questions sur ce que serait une thèse d'histoire, de philosophie, de littérature, de science politique, de droit pour laquelle on leur demanderait de participer au jury... On peut d'ailleurs se poser des questions pour un très grand nombre de diplômes de cette université... Les dictateurs illettrés sont assez chouchoutés à Lyon, mais en cherchant un peu on trouverait d'autres exemples d'échanges de bons procédés ailleurs que dans ce cas assez caricatural.

Écrit par : Dominique | mardi, 13 décembre 2005

L'université Lyon III est connue pour ses prises de position...

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 13 décembre 2005

"L'université Lyon III est connue pour ses prises de position": peut-on m'éclairer là-dessus?

"Les dictateurs illettrés sont assez chouchoutés à Lyon": amusant! Ca passe peut-être moins bien que les dictateurs lettrés chouchoutés à la Sorbonne.

Écrit par : Livy | mardi, 13 décembre 2005

On y donne aussi des cours très particuliers sur l'Afrique avec casque colonial sur le chef et fouet en main :
http://www.amnistia.net/news/enquetes/negauniv/lugan/lugan.htm
Le département des études indo-européennes (dirigé par Jean Haudry, membre du conseil scientifique du Front national) regorge d'admirateurs des grands Aryens blonds aux yeux bleus ou des druides aux diplômes douteux :
http://www.amnistia.net/news/enquetes/negauniv/pennaod/pennaod.htm

Écrit par : Dominique | mardi, 13 décembre 2005

Voilà Livy, vous avez les réponses demandées.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 13 décembre 2005

À faire dresser les cheveux sur la tête cet endroit. Et c'est subventionné par l'État ?

Écrit par : Benoit | mardi, 13 décembre 2005

C'est une université, oui. Un EPCSCP, c'est-à-dire un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel... Au même titre que les autres universités françaises.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 13 décembre 2005

Jacques et Dominique: merci pour les liens. Je viens de lire tous les articles et ça fait froid dans le dos. Je trouve absolument incroyable et inadmissible que ces gens atroces aient été habilités à diriger des travaux de recherche et quel genre de recherche... Je reste sans voix.

Écrit par : Livy | mardi, 13 décembre 2005

Il faut le dire : les nazis existent toujours, ils sont partout. Tant pis si cette formulation paraît excessive. Elle a au moins le mérite de frapper les imaginations.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 13 décembre 2005

Jacques: c'est sûr, ils existent encore mais je trouve ça scandaleux qu'il leur soit permis "d'exercer" librement au nom d'un idéal de liberté. Qu'ils aient leur opinion sur la question est une chose (aussi lamentable qu'elle puisse être), qu'ils aient le droit d'enseigner me sidère. C'est dès la maîtrise qu'on aurait dû remettre en question la recherche du "celte nostalgique".

Écrit par : Livy | mardi, 13 décembre 2005

Lyon III fait régulièrement scandale. En 1986, le ministre de l'Education nationale Devaquet avait dû -- fait rarissime, exceptionnel -- annuler la pseudo-thèse révisionniste d'Henri Roques qui ne possédait pas les diplômes exigés pour se présenter au doctorat, dont l'inscription s'était faite hors délai ; les noms des personnes assistant à la soutenance avaient disparu ; la signature d'un membre du jury, absent, avait été imitée. Quand je classais des archives au rectorat, je m'étais occupé d'un fonds sur le révisionnisme qui comprenait l'historique de cette affaire, des coupures de presse, des rapports et des spécimens de revues révisionnistes. Ecoeurant.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 13 décembre 2005

J'ai suivi les cours de linguistique et de philologie antique de Georges Pinault jusqu'en maîtrise, mais je dois préciser que ce Pinault a pris soin de faire préciser dans le Monde vers 86-87 qu'il n'avait aucun rapport avec le grand celtomane néo-nazi. Depuis, il signe Georges-Jean Pinault. Il faut dire qu'il avait lui aussi Jean Haudry comme maître de thèse : il n'existe pas beaucoup de spécialistes du sanskrit et de l'indo-européen en France et comme mon maître restait sur le seul terrain linguistique pur (c'est l'un des deux ou trois spécialistes mondiaux du tokharien et des écrits gréco-bouddhiques) cela ne lui posait pas trop de problèmes. En revanche, on est constamment obligés de citer l'autre Pinault, qui est resté seulement Georges, du fait de son rôle d'éditeur pour les inscriptions gallo-romaines (il n'y a pas eu de nouveau recueil depuis lors) et cela se fait dans des livres sérieux et vraiment linguistiques sur le gaulois.

Écrit par : Dominique | mardi, 13 décembre 2005

ah, certains sont malheureusement incontournables alors. Flûte.
Je vais peut-être enseigner en France la rentrée prochaine et j'aimerais bien savoir s'il y a actuellement des universités dans la lignée de Lyon III?

Écrit par : Livy | mardi, 13 décembre 2005

Il y avait un petit noyau de professeurs d'extrême droite en lettres à Nantes, du temps de Vial (il y a vingt ans), mais je ne sais s'il est encore en place. On y a aussi défendu des thèses en histoire sur le génocide vendéen (donc des idées royalistes) ou sur la celtitude. Toutefois, on trouve quelques connexions entre Nantes et Lyon III lors de ces fameuses thèses controversées. Quelques éléments épars dans l'une des Sorbonne, pas des néo-nazis purs mais des proches ou des membres du FN comme le grand stendhalien Crouzet. Assas (l'université de droit) est réputée d'extrême droite, mais cela concerne surtout un petit noyau d'étudiants assez actif, les professeurs étant seulement complaisants envers des agissements qui se produisent hors des cours. Martinez, le juriste et fiscaliste du FN, enseigne toujours à Montpellier, mais je n'ai jamais entendu parler de l'université de Montpellier comme d'un bastion FN et Martinez est quelqu'un de très intelligent qui ne se risquerait pas sur ce genre de terrain (ses provocations sont d'une autre forme). En fait, cela concerne à chaque fois un tout petit noyau, le cas de Lyon est d'ailleurs relativiser : il y a quelques bastions (histoire, linguistique, lettres, japonais, droit) et puis le silence ailleurs.

Écrit par : Dominique | mardi, 13 décembre 2005

Dominique: merci pour ces informations. C'est toujours un bon point de savoir là où on met les pieds d'autant plus que si ça n'est pas en Angais (civilisation) ça sera en Histoire (des idées) ou en Science politique, des domaines qui ont l'air de beaucoup plaire à ces gens là.
Jacques: j'ai une passion pour les archives. C'est une chance de pouvoir lire et découvrir autant de choses en les répertoriant. Vous avez le temps de tout lire ou vous faites le choix de vous arrêter plus longuement sur certaines et pas sur d'autres?

Écrit par : Livy | mardi, 13 décembre 2005

38 commentaires... bon, Jacques ne se plaint pas, là...

Écrit par : Guillaume | mercredi, 14 décembre 2005

Je ne me plains jamais, Wilhelm. Et je remercie les participants.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 14 décembre 2005

Waouh, la bannière Martintin et Jacquilou, elle déchire sa race...

(Histoire de marquer le passage des bannières.)

Écrit par : Yomgui | mercredi, 14 décembre 2005

La bannière déchire sa race ?
C'est bien ou pas ?

Un qui est hors l'Hexagôôône.

Écrit par : Benoit | mercredi, 14 décembre 2005

Ca le fait, ouais, c'est trop d'la balle!

Écrit par : Livy | mercredi, 14 décembre 2005

Anybody speak English here ?

Écrit par : Benoit | mercredi, 14 décembre 2005

The banner is wicked or lush!

Écrit par : Livy | mercredi, 14 décembre 2005

Ahhhhh !
I concur. Jé souis d'accow.

Écrit par : Benoit | mercredi, 14 décembre 2005

Jacquilou, attention aux ayant-droits, s'ils savent que vous utilisez leur icône sans payer, ils vous enverront les Dupont.

Écrit par : Benoit | mercredi, 14 décembre 2005

C'est vrai mais il ne faut pas le leur dire. Et puis, ça changera dans vingt-quatre heures... Il y en a encore pour des jours et des jours.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 14 décembre 2005

Je dirais même plus : ça déchire sa race de la mort qui tue.

Écrit par : Dupondt | jeudi, 15 décembre 2005

Les commentaires sont fermés.