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lundi, 05 décembre 2005

Une constatation

On m’a souvent dit que ce blog était difficile, d’un niveau élevé, ce qui m’a toujours étonné. Je n’ai pas du tout cette impression. J’avais parlé de cela le 14 octobre dernier, dans une note (Quelque chose m’échappe) qui s’achevait ainsi : « Il y a ici, dans la mesure où j’ai pu avoir connaissance du métier de chacun, des professeurs de toutes disciplines (pas seulement de lettres), des éditeurs, des étudiants, d’anciens libraires, des philologues, des littéraires en général, des cinéphiles. Beaucoup de participants se piquent d’écrire. Et ce sont ceux-là qui me disent à moi, presque entièrement autodidacte, qu’il est ardu de se promener rue Franklin ? Par exemple ! Quelque chose m’échappe. »

 

Lorsque je regarde ce qui s’est produit les trois vendredis précédents, je m’amuse beaucoup. J’ai publié ces jours-là : un petit jeu portant sur des pseudonymes d’auteurs (Au royaume des pseudonymes) ; un autre jeu consacré aux métaphores « canines » existant dans la langue (Un chien vaut mieux que deux tu l’auras) ; un récit sans importance, particulièrement fantaisiste et pas réellement écrit (Au café du coin).

 

Ces trois notes n’étaient pas difficiles à lire, à comprendre, à commenter. Or, ce sont ces trois billets qui ont le moins intéressé les participants. Je m’en réjouis beaucoup, mais je ne comprends pas très bien.

10:05 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (12)

Commentaires

Ainsi donc ces jeux n'avaient pas pour but de nous divertir mais ils faisaient partie d'une expérience dont nous avons été les cochons d'Inde?

Mmmm

Ceci dit, 9 commentaires sur "Au café du coin", 36 sur "Un chien vaut mieux que deux tu l’auras" et 32 sur "Au royaume des pseudonymes". Ce n'est tout de même pas si mal.

Écrit par : Feuilly | lundi, 05 décembre 2005

Non, ce n'était pas préconçu. Je constate seulement, ainsi que le dit le titre d'aujourd'hui.

Du total des commentaires, il faut déduire ceux de Martine et les miens. Comme je réponds pratiquement tout le temps, cela réduit sérieusement le chiffre. Ainsi, "Au café du coin" est ramené à quatre commentaires.

Comme je le dis, je ne suis pas mécontent du tout de cela. Ces notes "amusantes" sont celles qui m'amusent le moins.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 05 décembre 2005

L'afflux (relatif…) ou l'absence de commentaires répond à une logique profondément mystérieuse. Convient-il vraiment de chercher à comprendre ? Semons, semons… il faut que le grain meure. Et s'il semble mourir souvent, sur nos blogs, qui dit que ce n'est pas bon signe, après tout ?
De plus, il y a ceux, n'en doutez pas, cher jacques, chez qui la délectation est muette. C'est mon humble cas. Je ne parle jamais la bouche pleine !

Écrit par : Dominique Autié | lundi, 05 décembre 2005

Je reconnais là votre bonne éducation.

Je ne voulais pas, cependant, relancer une énième fois le débat sur les commentaires, leur nombre et leur signification. Je m'attachais surtout aux notes "amusantes", censées contraster avec celles ressenties comme "difficiles" (?) et remarquais qu'elles n'enthousiasmaient guère. Je continuerai donc ma route "difficile" (??).

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 05 décembre 2005

J'ai trouvé les notes amusantes, tout à fait délicieuses et comme Dominique, parler la bouche pleine, ah non! Mon ego, moi, mon reflet (il se trouve qu'il y a un miroir dans la pièce où est mon ordinateur) préférons...vos 4, 5 ou 6 types de notes (les notes de Martine, les difficiles, amusantes, pas difficile et amusantes, pas rigolotes et difficiles ainsi de suite...). Oui à la diversité.

Écrit par : Livy | lundi, 05 décembre 2005

Et moi j'aime la vraie Livy, celle qui se reflète dans le miroir, celle qui se projette dans l'ordinateur, celle qui se reflète dans l'ordinateur lui-même reflété dans le miroir, celle qui se reflète dans le miroir où se reflète l'ordinateur qui montre une image de Livy reflétée dans le miroir où l'on aperçoit l'ordinateur où travaille Livy qui se reflète dans le miroir et qui...

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 05 décembre 2005

Bon... Un jeu, cela a une durée de vie limitée si les participants n'offrent pas eux aussi des petites échappées vers ailleurs ou bien s'ils donnent trop vite toutes les réponses. En outre, ce jeu était à la fois trop facile pour certaines questions et certains intervenants, trop pointu pour un des items. Il a donc vite échoué car il n'a pas été relancé (mais il m'a donné une idée de jeu dans un autre sens).

La recension des expressions sur le chien était double et je n'ai pas très bien compris le but. Inventer de nouveaux proverbes à la mode des Rrose Selavy ou bien inventorier tout ce qui existe (et là je me décourage en ouvrant le Bouquet de Duneton qui en contient des dizaines) ?

Ensuite, qu'est-ce que le succès d'une note ? Le nombre de commentaires selon les idées à ras du zéro de Loïc Le Meur ? Je ne crois pas du tout que le nombre de commentaires soit une preuve d'un quelconque intérêt de la note initiale ou du blogue. Cela peut dériver sur des faits annexes et cela provient souvent d'un bruit suscité par ce qui n'est pas dans la note (la personnalité prétendue du blogueur, une remarque adventice, un gros troll), de malentendus entretenus, d'une frénésie graphomane due à la présence des autres que l'on va relancer puisqu'ils semblent là. Le silence aussi est une valeur, il ne veut pas toujours dire mépris mais acceptation. (Et vous vous direz que les Dominique se ressemblent là.)

Écrit par : Dominique | lundi, 05 décembre 2005

D'un Dominique l'autre...

Le but du jeu sur le chien ? C'était seulement de recenser ce qui existe. Certes, Duneton est là, mais je pensais, naturellement, que l'on devait jouer tout seul, sans aide.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 05 décembre 2005

Difficile, pas toujours mais quelquefois. Exigeant, par contre, constamment et c'est tout à l'honneur de ce blog...

Pardon d'un commentaire tardif mais c'est vrai que je viens ici moins souvent que je ne le faisais dans le blog "public" d'avant. Pourquoi donc ? Pure paresse, je suppose.

Écrit par : fuligineuse | lundi, 12 décembre 2005

L'essentiel est que tu viennes, Fuligineuse.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 12 décembre 2005

Merci de ton indulgence !

Écrit par : fuligineuse | lundi, 12 décembre 2005

Et moi comme un chien ès un jeu de quilles.

Écrit par : Guillaume | lundi, 12 décembre 2005

Les commentaires sont fermés.