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vendredi, 25 novembre 2005

Un chien vaut mieux que deux tu l’auras

Petit jeu du vendredi. Jeu de langue, en vérité.

 

Si les enfants ont la tournure animalière aisée et fréquente, les adultes ont aussi, dans leur langage familier, cette même habitude. L’allusion canine, surtout, pullule dans notre parler.


Elle peut être métaphorique : un temps de chien ; la queue basse ; la queue entre les jambes ; baisser (ou dresser) l’oreille ; ne sois pas chien ; je lui garde un chien de ma chienne ; fidèle comme un chien ; avoir du  flair ; donner (laisser) sa part au chien ; jeter (livrer) aux chiens…


Elle est aussi du domaine des proverbes : les chiens ne font pas des chats…
 

D’autres expressions vous viennent-elles à l’esprit ?

Commentaires

avoir un éléphant dans la gorge

les dindons du PS

le chat de la farce

Écrit par : Patrick Dalmasso | vendredi, 25 novembre 2005

On fait concurrence à Langue sauce piquante?

Sinon, comme expression, on a "entre chiens et loups" et "ne pas se montrer chien". Dans une moindre mesure: "avoir une dent contre quelqu'un" et "caresser dans le sens du poil".

Écrit par : Feuilly | vendredi, 25 novembre 2005

Eh Patrick, tu triches ! On doit rester dans le domaine du chien. Cela dit, tes mélanges d'expressions sont amusants.

Feuilly : je ne pensais pas à LSP, tiens, c'est vrai (d'ailleurs, tu n'y vas plus ?). Tu écris : "ne pas se montrer chien", mais c'est la même chose que "ne sois pas chien" ; "être chien" ou "se montrer chien", c'est pareil. Tu triches aussi ! "Une dent contre quelqu'un", je l'accepte, encore que ce soit peu éloigné de "je lui garde un chien de ma chienne".

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 25 novembre 2005

ouaf ouaf ouaf

ça compte ça ?

Écrit par : Patrick Dalmasso | vendredi, 25 novembre 2005

être habillé comme la chienne à Jacques

si, si c'est une vraie expression
ça veut dire être mal vêtu

Écrit par : Patrick Dalmasso | vendredi, 25 novembre 2005

"Les journalistes sont des chiens" (plus ou moins apocryphe de François Mitterand...)

"Montrer les crocs" ?

"S'en lécher les babines" ?

"It rains cats and dogs" : il pleut des cordes.

En fait, je sèche.

Écrit par : Ludovic | vendredi, 25 novembre 2005

Ludovic : la phrase mitterrandienne à laquelle vous faites allusion, c'est "livrer aux chiens", elle était déjà citée. "Montrer les crocs " et "se lécher les babines", c'est parfait. "It rains cats and dogs" : recevable aussi. Vous ne séchez pas du tout.

Patrick : sans blague, c'est une expression réelle ? Si oui, je la fais mienne immédiatement, c'est vraiment marrant.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 25 novembre 2005

je crois que c'est une expressions québécoise

Écrit par : Patrick Dalmasso | vendredi, 25 novembre 2005

trouvé sur internet (avec toutes les précautions d'usage s'agissant d'internet) :

« C'est Jacques Cartier qui avait une chienne et qui l'habillait pour pas qu'elle gèle car le froid était intense. Mais comme il était pauvre, il l'habillait avec des guenilles. Ce qui faisait dire à son entourage: "Habillé comme la chienne à Jacques!". »

Écrit par : Patrick Dalmasso | vendredi, 25 novembre 2005

En tout cas, je trouve ça très imagé, ça me plaît bien.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 25 novembre 2005

J'ajoute, bien sûr, l'expression : "Un os à ronger".

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 25 novembre 2005

LSP? Je le lis souvent, mais à vrai dire je n'y participe plus par manque de temps. Quand il n'y avait que 10 ou 15 commentaires par jour, cela allait, mais maintenant on tourne parfois autour des 60 alors...

Sinon on a:

"Le chien aboie, la caravane passe"
"lui donner un os à ronger"
"avoir du chien"
"on n'attache pas un chien avec des saucisses"
"avoir les dents longues"
"comme un chien dans un jeu de quilles"
"dormir en chien de fusil"
"être aux aguets"

Écrit par : Feuilly | vendredi, 25 novembre 2005

"Un os à ronger" est déjà cité. Tout le reste est recevable. Bravo.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 25 novembre 2005

Et j'ajoute : entre chien et loup, chienne de vie, quelle chiennerie.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 25 novembre 2005

La chienne de Jacques Cartier!

Ça alors, ça prenait un cousin français pour m'informer de la provenance de cette expression courante au Québec.
Merci Patrick.

-10 ce matin avec de la poudrerie.
¨Y fait un temps à ne pas mettre son chien dehors¨ Une autre expression québécoise.

Nos policiers ne sont pas des ¨poulets¨ mais bien des ¨chiens¨.

Bonne fin de semaine

Écrit par : Diane | vendredi, 25 novembre 2005

Ah, Patrick apprend des choses à Diane.

"Un temps à ne pas mettre un chien dehors" est recevable. Ainsi, les poulets du Québec sont des "chiens", ça alors ! Mort aux vaches !

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 25 novembre 2005

« Être comme le chien de Jean de Nivelles, qui s'enfuit quand on l'appelle. »

« Un chien regarde bien un évêque. »

Une chienne est aussi une frange de cheveux (et un belgicisme).

Rencontrer un chien avec un chapeau : se laisser détourner du droit chemin par n'importe quoi.

Écrit par : lamkyre | vendredi, 25 novembre 2005

Jacques Layani : la phrase mitterrandienne à laquelle vous faites allusion, c'est "livrer aux chiens", elle était déjà citée

C'était une citation de la Bible, dans les Rois, allusion à Jézabel.

Écrit par : Dominique | vendredi, 25 novembre 2005

Dominique : oui, c'est vrai.

Lamkyre : bravo. Je ne pensais plus aux trois premiers ("chienne" pour frange se dit aussi en France), mais je ne connaissais pas le quatrième.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 25 novembre 2005

Jézabel, dont il ne reste plus que le crâne, les pieds et les paumes des mains !
Ces paumes restantes m'ont toujours laissée rêveuse...

Écrit par : lamkyre | vendredi, 25 novembre 2005

"un chien vaut mieux que deux thunes aux rats"

Écrit par : Patrick Dalmasso | vendredi, 25 novembre 2005

Patrick, tu m'avais signalé une autre expression, pas encore recensée. Je te laisse l'inscrire ici.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 26 novembre 2005

je ne sais pas de quoi tu parles, pourtant je me donne... un mal de chien... pour trouver des expressions

Écrit par : Patrick Dalmasso | samedi, 26 novembre 2005

Et voilà, c'était ça.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 26 novembre 2005

j'ai fait une liste de 500 lignes...
je la publie ?

Écrit par : Patrick Dalmasso | samedi, 26 novembre 2005

Cinq cents lignes d'expressions canines ? Bien sûr, vas-y.

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 26 novembre 2005

j'ai trouvé tout ça sur internet
je n'ai pas corrigé les éventuelles fautes d'orthographe
et surtout je n'ai pas supprimé les doublons (voire les... triplons)

Donner sa part aux chiens :
Se dit d’une personne dédaigneuses, ou de toutes les choses que la fierté pousse à refuser. Cette expression rend compte des anciennes habitudes alimentaires : le chien, longtemps, n’a été nourri qu’avec les rebuts de l’alimentation humaines.

Un temps de chien ou un temps à ne pas mettre un chien dehors :
Un temps détestables. Tellement détestable qu’il n’est pas supporté par un chien.
Pour d’autres linguistes, cette expression est à relier aux habitudes anciennes qui poussaient à mettre le chien en dehors de l’habitation, quel que soit le temps, rend compte de conditions climatiques tout à fait exécrables.

Mordu par un chien enragé :
Cette expression vient également des observations anciennes sur la rage canine et humaine. Un homme atteint de rage, en effet, réagit violemment à toute stimulation sensorielle. Par extension, la signification aujourd’hui est : être ombrageux, très susceptible.

Fou comme un jeune chien :
Se dit d’un jeune homme ou d’une jeune fille qui parle et agit de manière incoordonnée, tout comme le chiot qui n’est pas encore bien dressée.

Un vieux chien ne jappe jamais en vain :
Qui rend hommage à la sagesse des anciens qui pèsent leurs mots et leurs actes.

Il n’attache pas son chien avec des saucisses :
Cela se dit d’une personne avare. Ce serait en effet risqué d’attacher un chien avec des saucisses qu’il aurait tôt fait d’engloutir.

Entre chien et loup :
Cette locution a des diverses acceptations selon les linguistes. La première désigne cette période entre le soir et la nuit, au cours de laquelle la pénombre interdirait de distinguer un chien d’un loup. La seconde fait référence à la période vespérale au cours de laquelle le chien de berger n’a pas encore pris son tour de garde et où le chien en profiterait pour attaquer les moutons.

Bon chien chasse de race ou les chiens ne font pas des chats :
Au premier degré, cette expression fait référence à l’hérédité des comportements : il existe en effet des lignées de bons chasseurs. Au second degré, elle signifie que la valeur d’un individu est liée à celle de ces parents et jette quelque part les bases de la sélection.

Etre d’une humeur de dogue :
Etre de très mauvaise humeur. Cette expression fait référence au faciès parfois renfrogné des molossoïdes, que l’on sélectionnait également autrefois pour leur agressivité.

Aboyer comme un roquet :
Se dit d’un individu querelleur mais peureux, reculant à la moindre menace. On se souvient qu’un débat houleux permit à l’actuel Président de la République de mettre en difficulté un de ses adversaires en le traitant de " roquet " .

Malade comme un chien ou se donner un mal de chien ou une humeur de chien :
Autrefois, le chien n’était pas comme aujourd’hui l’objet de soins attentifs. Dans bien des expressions, le terme " chien " traduit quelques excès négatifs et péjoratifs.

Le chien aboie, la caravane passe :
Ce proverbe, probablement d’origine arabe, fait référence à l’inutilité des aboiements du chien. Au second degré, elle signifie que quoi qu’on fasse, la vie continue.

La rubrique des chiens écrasés :
Cette expression, usitée dans la presse, fait référence à la relation des faits divers de peu d’importance. On peut y voir l’image de la piètre condition sociale qu’a longtemps occupée le chien dans la société.

Je lui garde un chien de ma chienne :
L’origine de cette expression est inconnue. Elle a une connotation de vengeance, mais les linguistes sont partagés sur le rôle du chien dans cette affaire !

Qui veut noyer son chien dit qu’il a la rage :
La rage est restée pendant des siècles une maladie endémique et toujours mortelle. Le caractère contagieux de cette affection est connu depuis le Moyen-Age. Dès lors, le sacrifice de l’animal enragé était une mesure sanitaire de bon aloi sans que personne ne s’en offusque. Par extension, cette formule veut dire aujourd’hui qu’on ne manque pas de prétexte pour se débarrasser d’un individu qui nous déplaît.

Se regarder en chiens de faïence :
L’expression, qui signifie se regarder fixement et avec animosité, vient d‘une coutume ancienne qui constituait à placer des figurines en poterie représentant des chiens, de chaque côté de la cheminée.

Avoir du chien :
L’expression viendrait des milieux du théâtre où l’on nommait ainsi les artistes inspirés et talentueux. Par extension, elle s’est appliquée surtout aux femmes dotées de charme, d’un regard incendiaire… On ignore tout à fait ce que le chien vient faire là-dedans…

Comme un chien dans un jeu de quilles :
Se dit d’une personne qui arrive bien mal à propos en société. Le jeu de quilles est resté longtemps populaire, et on voit bien comment un chien joueur pouvait perturber la partie.

Nom d’un chien :
A notre époque où les pires jurons fusent de partout, cette expression a quelque peu disparu. En réalité, autrefois, elle remplaçait " Nom de Dieu " , ce qui évitait de blasphémer.

Aboyer comme un roquet ou étre enterré comme un chien :
Dans les temps anciens, cette expression signifiait certes mourir dans le dénuement, mais surtout sans avoir reçu les sacrements de l’Eglise.

Comme chien et chat :
Se dit de deux personnes qui ne peuvent vivre ensemble, par référence aux conflits entre chiens et chats (quand elles ne sont pas socialisées l’une à l’autre, ces deux espèces sont en effet en constante bagarre…)

Il n’est de chasse que de vieux chiens :
Cette locution que l’on peut prendre au pied de la lettre (les chiens de chasse ont en effet besoin d’une certaine expérience pour remplir leurs obligations) à également une signification figurée : elle s’applique à des personnes sages, avisées, qui ont " de la bouteille " .

Dormir en chien de fusil :
Elle fait référence à la structure du " chien " du fusil ; dont la forme évoque un corps dormant recroquevillé.

Être habillé, attriqué, attelé comme la chienne à Jacques
Être très mal vêtu. Porter de vieux vêtements.

Être une chienne Paresseux.
On dira: " Je n'ai jamais vu un homme chienne comme ça; c'est une vraie chienne". "La chienne lui grimpe sur le dos". "j'ai passé ma journée à chienner".

Perdre sa chienne
Perdre son veston.

Porter un manteau en poils de chien.
Porter un manteau de fourrure de mauvaise qualité.

Se regarder en chien de faïence
Se regarder de travers. Se bouder.

Être comme chien et chat
Toujours en train de se chicaner pour n'importe quoi.

Bon chien chasse de race
On hérite généralement des qualités de sa famille.

Les chiens aboient, la caravane passe
Qui est sûr de sa voie ne s'en laisse pas détourner par la
désapprobation la plus bruyante.

Vivre dans une cabane à chien
Vivre dans une maison délabrée, un taudis.

Vivre une vie de chien.
Faire une vie de chien.
Vivre une vie misérable. Vivre dans la pauvreté.

Être la chienne du monde
Vivre dans la vraie misère noire.

Avoir la chienne
Éprouver une frayeur incontrôlable. On dira: "Quand j'ai entendu du bruit, la chienne m'a pris.

Marcher comme un chien qui va aux Vêpres
Marcher tout croche.

Être comme un chien dans l'eau bénite.
Être pris au dépourvu.

Se sentir comme un chien dans un jeu de quilles
Se sentir mal à l'aise, pas à sa place.

Le rentrer dans le cul de la chienne
L'envoyer se promener.

Fourrer le chien
Perdre son temps.

C'est un chien
C'est un policier.

Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage (gale)
Quand on en veut à quelqu'un, on l'accuse faussement.

Un chien qui va à la chasse perd sa place. Un chien qui part perd sa place.
Celui qui ne surveille pas ses arrières risque de perdre beaucoup. Se retrouver dehors si on part.

Avoir un mal de chien
Éprouver des difficultés et travailler d'arrache-pied pour les surmonter.

Son chien est mort
Voilà ce qu'on dit de quelqu'un qui n'a pas réussit ce qu'il espérait.

Être malade comme un chien
Lendemain de la veille. Personne qui a trop bu. Être très malade.

Traîner son chien de poche
Sortir accompagné de quelqu'un qui nous suit tout le temps. On lui dira: arrêtes donc de nous suivre, espèce de chien de poche.

Avoir mal en chien
Ce qui fait excessivement mal.

Avoir un mal de chien
Avoir de la difficultés à réaliser quelque chose. Signifie aussi une douleur excessive.

Perdre son chien
Perdre son avoir. Perdre une chance.

Avoir un caractère de chien. Avoir un tempérament de chien
Avoir mauvais caractère ou un caractère changeant.

Avoir du chien
Avoir beaucoup de cran. Posséder du sex-appeal. Être un salaud.

Avoir du chien dans le corps
Avoir de l'entrain, de l'initiative, de la débrouillardise.

Être comme chien et loup
Se surveiller continuellement. Lui agit le jour et elle la nuit.

Entre chien et loup
La fin du jour.

Un temps à faire casser les chiens
Un temps extrêmement froid.

Il fait un temps de chien
Temps maussade. Mauvais temps.

Coup de chien
1- Fort coup de temps.
2- Se faire faire un coup pendable.

Froid à couper les chiens en deux
Froid exceptionnel, à pierre fendre.

Lui donner un chien de ma chienne. Il va avoir ma chienne.
Se venger d'un sale tour. Il va apprendre de quoi je suis capable.

Avoir du chien au corps
Être très vigoureux.

Chien qui aboie ne mord pas fort
Ce n'est pas celui qui crie qui est le plus fort.

Être comme un chien qui jappe après la lune
Trouver le temps long. S'ennuyer.

C'est un chien de laine avec une queue de coton
Se dit à la blague d'un chien qui n'est pas méchant.

Un temps à ne pas mettre un chien dehors
Avoir un très mauvais temps

Geler comme une crotte de chien
Avoir très froid.

Avoir une mémoire de chien
Avoir une mémoire phénoménale.

Ne pas être un chien de race
Être un enfant naturel.

Être un enfant de chienne
Injure. Mauvais garçon. Enfant haïssable. Enfant qui cause du souci à ses parents. Voyou. Malappris.

Jeu de chien
Jeu qui risque de dégénérer en rixe. On dira aux enfants: "Pas de jeu de chien dans la maison".

Chien rouge
Alcool de fabrication artisanale (syn: bagosse)

Chien culot ou chien culotte
Dernier ou dernière né(e) d'une famille.

Tirer son chien par la queue
Perdre tout espoir. En arracher pour vivre.

Mordu par un chien ou par une chienne, c'est pareil
D'un côté ou de l'autre, la situation ne changera pas.

Être un jeune chien fou
Être un jeune écervelé, énervé.

Dehors! Les chiens pas de médaille
Dehors! les personnes non invitées.

à chien qui mord il faut jeter les pierres

avoir la chienne (avoir peur)

avoir de la misère à porter sa chienne (être paresseux, lambin)

avoir du chien (être rusé, plein d'énergie)

avoir un caractère de chien

avoir un mal de chien (avoir beaucoup de difficulté)

baise le chien sur la gueule, jusqu'à ce que tu puisses le museler

Bon chien, n'aboie pas pour rien

chien chaud

chien maigre mange et s'en va

chien qui aboie ne mord pas

chienne (salopette, bleu de travail)

chienne de vie

couché en chien de fusil (les genoux repliés)

...en chien, comme un chien (à l'extrême, très (superlatif))

entre chien et loup

être attriqué comme la chienne à Jacques

être comme un chien dans l'eau bénite (se retrouver dans une situation inconfortable, être pris au dépourvu)

être comme un chien qui jappe après la lune (s'ennuyer à en mourir, trouver le temps long)

être un vrai chien de poche

donner à quelqu'un un chien de sa chienne (apostropher, promettre vengeance, un châtiment exemplaire)

habillée comme la chienne à Giguère (mal habillée)

habillé comme la chienne à Jacques (mal habillé)

il n’attache pas son chien avec des saucisses (il est avare)

jamais bon chien n'aboie à faux

tourner en jeu de chiens (tourner à la violence, la querelle)

le chien attaque toujours celui qui a les pantalons déchirés (thème de la malchance des malheureux)

le chien de Jean de Nivelle (animal ou un homme qui ne veut pas obéir quand on a besoin de lui)

le chien a quatre pattes mais il n'est pas capable de prendre quatre chemins (on ne peut pas tout faire à la fois)

les chiens écrasés (faits sans importance dans un journal)

les chiens vont manger de la boue (le temps se refroidit)

les chiens ne font pas des chats

leurs chiens ne chassent pas ensemble (ils se détestent)

mener une vie de chien

même d’un bon chien, on attrape des puces

nom d'un chien !

quand le chien montre ses dents ce n’est pas pour sourire, fuis

quand on se couche avec des chiens, on se lève avec des puces (il faut accepter les conséquences de ses actes)

qui chasse le chien chasse le maître

qui veut noyer son chien l'accuse de rage (tout prétexte est bon quand on veut se débarrasser de quelqu'un ou de qque chose)

recevoir quelqu'un comme un chien dans un jeu de quilles

se regarder en chiens de faïence

tout chien est fort à la porte de son maître

un chien regarde bien un évêque

une chienne n'y trouverait pas ses petits

un temps de chien (un temps très maussade)

un chien reste un chien même si il a une queue en or

Se regarder en chien de faïence
Se regarder de travers. Se bouder.

Être comme chien et chat
Toujours en train de se chicaner pour n'importe quoi.

Bon chien chasse de race
On hérite généralement des qualités de sa famille.

Les chiens aboient, la caravane passe
Qui est sûr de sa voie ne s'en laisse pas détourner par la
désapprobation la plus bruyante.

Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage (gale)
Quand on en veut à quelqu'un, on l'accuse faussement.

Un chien qui va à la chasse perd sa place. Un chien qui part perd sa place.
Celui qui ne surveille pas ses arrières risque de perdre beaucoup. Se retrouver dehors
si on part.

Avoir un mal de chien
Éprouver des difficultés et travailler d'arrache-pied pour les surmonter.

Son chien est mort
Voilà ce qu'on dit de quelqu'un qui n'a pas réussit ce qu'il espérait.

Être malade comme un chien
Lendemain de la veille. Personne qui a trop bu. Être très malade.

Traîner son chien de poche
Sortir accompagné de quelqu'un qui nous suit tout le temps. On lui dira: arrêtes donc
de nous suivre, espèce de chien de poche.

Avoir mal en chien
Ce qui fait excessivement mal.

Avoir un mal de chien
Avoir beaucoup de difficultés à réaliser quelque chose. Peut aussi signifier une douleur
excessive.

Perdre son chien
Perdre son avoir. Perdre une chance.

Avoir un caractère de chien. Avoir un tempérament de chien
Avoir mauvais caractère ou un caractère changeant.

Avoir du chien
Avoir beaucoup de cran. Posséder du sex-appeal. Être un salaud.

Avoir du chien dans le corps
Avoir de l'entrain, de l'initiative, de la débrouillardise.

Être comme chien et loup
Se surveiller continuellement. Lui agit le jour et elle la nuit.

Entre chien et loup
La fin du jour.

Un temps à faire casser les chiens
Un temps extrêmement froid.

Il fait un temps de chien
Temps maussade. Mauvais temps.

Coup de chien
1 Fort coup de temps.
2 Se faire faire un coup pendable.

Froid à couper les chiens en deux
Froid exceptionnel, à pierre fendre.

Un temps à ne pas mettre un chien dehors
Avoir un très mauvais temps

Geler comme une crotte de chien
Avoir très froid.

Avoir une mémoire de chien
Avoir une mémoire phénoménale.

Ne pas être un chien de race
Être un enfant naturel.

Être un enfant de chienne
Injure. Mauvais garçon. Enfant haïssable. Enfant qui cause du souci à ses parents.
Voyou. Malappris.

Jeu de chien
Jeu qui risque de dégénérer en rixe. On dira aux enfants: "Pas de jeu de chien dans la
maison".

Chien rouge
Alcool de fabrication domestique (syn: bagosse)

Chienculot ou chienculotte
Dernier ou dernière né(e) d'une famille.

Tirer son chien par la queue
Perdre tout espoir. En arracher pour vivre.

Mordu par un chien ou par une chienne, c'est pareil
D'un côté ou de l'autre, la situation ne changera pas.

Être un jeune chien fou
Être un jeune écervelé.

Dehors! Les chiens pas de médaille
Dehors! les personnes non invitées.

Lui donner un chien de ma chienne. Il va avoir ma chienne.
Se venger d'un sale tour. Il va apprendre de quoi je suis capable.

Avoir du chien au corps
Être très vigoureux.

Chien qui aboie ne mord pas fort
Ce n'est pas celui qui crie qui est le plus fort.

Être comme un chien qui jappe après la lune
Trouver le temps long. S'ennuyer.

C'est un chien de laine avec une queue de coton
Se dit à la blague d'un chien qui n'est pas méchant.

Vivre dans une cabane à chien
Vivre dans une maison délabrée, un taudis.

Vivre une vie de chien. Faire une vie de chien.
Vivre une vie misérable. Vivre dans la pauvreté.

Être la chienne du monde
Vivre dans la misère noire.

Avoir la chienne
Éprouver une frayeur incontrôlable. On dira: "Quand j'ai entendu du bruit, la chienne
m'a pris.

Marcher comme un chien qui va aux Vêpres
Marcher tout croche.

Être comme un chien dans l'eau bénite.
Être pris au dépourvu.

Se sentir comme un chien dans un jeu de quilles
Se sentir mal à l'aise, pas à sa place.

Le rentrer dans le cul de la chienne
L'envoyer se promener.

Fourrer le chien
Perdre son temps.

C'est un chien
C'est un policier.

Être habillé, atriqué, attelé comme la chienne à Jacques
Être très mal vêtu. Porter de vieux vêtements.

Être une chienne
Paresseux. On dira: " Je n'ai jamais vu un homme chienne comme ça; c'est une vraie
chienne". "La chienne lui grimpe sur le dos". "j'ai passé ma journée à chienner".

Perdre sa chienne
Perdre son veston.

Porter un manteau en poils de chien.
Porter un manteau de fourrure de mauvaise qualité.

LE CHIEN DE JEAN DE NIVELLE
Animal ou un homme qui ne veut pas obéir quand on a besoin de lui.
Vient de l’expression " C'est le chien de Jean de Nivelle, il s'enfuit quand on l'appelle. "
Origines de l'expression mystérieuses. On pense pourtant que ce Jean de Nivelle n'a pas eu de chien… Il a par contre refusé d'aider son père, jean de Montmorency, à soutenir Louis XI en guerre contre le duc de Bourgogne. Furieux, son père le déshérita et Jean de Nivelle s'enfuit en Flandres sans attendre d'autres ennuis.
Il faut donc comprendre: " C'est ce chien de Jean de Nivelle... " au sens de infâme, crapule.

Écrit par : Patrick Dalmasso | samedi, 26 novembre 2005

Eh bien, en voilà une meute ! Quand je pense que certains prétendent que le chien est "le meilleur ami de l'homme", je constate qu'il n'y a pas réciprocité : pauvre bête, qui traîne tous nos défauts.

Écrit par : Martine Layani | samedi, 26 novembre 2005

Merci Patrick, tant pis pour les doublons, j'en ai appris quelques unes de derrière les fagots. Qui en trouvera d'autres ?

Écrit par : Jacques Layani | samedi, 26 novembre 2005

La victoire en aboyant nous change la bannière.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 27 novembre 2005

"Let sleeping dogs lie" : il ne faut pas rallumer les vieilles querelles.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 27 novembre 2005

"Siamkatzen sind treu wie ein Hund": les chats siamois sont aussi fidèles qu'un chien... (!) (Trouvé sur le Web.)

Écrit par : Guillaume | dimanche, 27 novembre 2005

Merci Guillaume pour ces deux expressions anglaise et allemande, que je ne connaissais pas du tout.

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 27 novembre 2005

Boris Vian : à bon chat bon rat, à bon chien bon rien...

Et les Deschiens dans tout ça ?

Chienne de vie !

Écrit par : fuligineuse | mardi, 29 novembre 2005

Il en reste donc toujours, toujours d'autres expressions à trouver. Qui continuera ?

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 29 novembre 2005

Les commentaires sont fermés.