Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 19 novembre 2005

Paul Fort l’oublié

À Dominique

 

Paul Fort, poète français né à Reims en 1872, fonde la revue Vers et prose qui publiera Apollinaire et Gide, excusez du peu. De 1896 à sa mort en 1960, il publie trente volumes des Ballades françaises, imitation du poème à forme fixe remontant au Moyen Âge, mais réinventant sa disposition typographique en évoquant la prose (voire les versets) et en s’autorisant l’apocope et l’assonance.

 

 

Par là, il crée dans ses textes une musique propre qui les apparente à la chanson et renoue ainsi avec la tradition populaire et orale de la poésie, depuis ses origines. Son œuvre fut publiée chez Flammarion et Pierre Béarn lui consacra en 1960, chez Seghers, un volume des « Poètes d’aujourd’hui » que Fort ne vit pas paraître.

Commentaires

Reims possède une rue Paul Fort. C'est d'ailleurs assez banal car beaucoup de villes ont honoré un poète qui était parmi les lectures d'école primaire et qui a représenté la figure traditionnelle du poète. Mais à Reims on n'aime guère certains autres écrivains, pourtant liés à l'histoire de la cité. Devinez donc quel est le plus écrivain oublié à Reims.

Écrit par : Dominique | dimanche, 20 novembre 2005

Roger Vailland ?

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 20 novembre 2005

Eh ! Eh ! Il devait sentir le soufre même pour l'ancienne municipalité communiste. On peut aussi chercher en vain une rue Roger Gilbert-Lecomte ou une rue René Daumal. Il y a bien eu quelques manifestations littéraires autour d'eux, mais ce sont des initiatives privées et confidentielles (l'université, les amis de Jean-Marie Le Sidaner ou l'actuel directeur des éditions Seghers qui est de la région).

Écrit par : Dominique | dimanche, 20 novembre 2005

un grand écrivain né à Reims ? Patrick Poivre d'Arvor, bien sûr...

vous n'êtes pas d'accord, il n'est pas né à Reims ?

Écrit par : Patrick Dalmasso | dimanche, 20 novembre 2005

Les commentaires sont fermés.