vendredi, 30 septembre 2005
Louise Michel
Son altruisme était invraisemblable et sa charité envers tous les miséreux – animaux compris – était incroyable. Elle n’avait rien à soi ; sur son chemin, elle distribuait tout ce qui était sur elle ; elle donnait à qui lui semblait plus miséreux qu’elle ses quelques francs, son parapluie, son manteau et, si sa compagne ne l’avait protégée contre elle-même, elle serait rentrée, sa journée achevée, dans sa piètre demeure, absolument dépouillée de tout ce qui la vêtait à son départ !
Partie avec une robe neuve, elle revint en jupon de Saint-Étienne ; n’ayant plus rien à distribuer, elle l’avait donnée à plus malheureuse qu’elle…
Extrait de P.-V. Stock, Mémorandum d’un éditeur, Stock, 1935.
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