Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 08 juillet 2013

Apollinaire et Ronsard

images.jpgDans une lettre qu’il adressait à Louise de Coligny-Châtillon, sa chère « Lou », Apollinaire écrivait sans rire :

Lorsque mon nom sera répandu sur la terre

En entendant nommé Guillaume Apollinaire

Tu diras « il m’aimait » Et t’enorgueilliras.

 


Pierre-de-Ronsard.jpgOn n’est évidemment pas loin de ce que soutenait le cher Ronsard, qui assénait avec un culot monstre :

 Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,

 Assise auprès du feu, dévidant et filant,

 Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :

 Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.

Cette assurance des grands poètes quant à leur valeur, dont ils ont conscience, m’amuse toujours beaucoup, d’autant plus qu’ils y croient et ont raison d’y croire. Cela me rappelle cette brève note que j’avais écrite ici-même, à propos des conseils que donnaient les poètes aux femmes qu’ils voulaient entraîner vers l’abîme de leur couche.

Commentaires

On n'ose pas leur en vouloir. Ils sont partis depuis longtemps mais cela me fait sourire aussi. Bon après midi.

Écrit par : elisabeth | lundi, 08 juillet 2013

Non, on ne leur en veut pas, ils ont un tel talent, qui plus est.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 08 juillet 2013

Les commentaires sont fermés.