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jeudi, 14 février 2013

De mon journal de 2009

21 septembre. Dans le hall du cinéma, une jeune femme, très jeune, vêtue de blanc, distribuait des échantillons d’un nouveau parfum. J’ai évidemment oublié le nom d’icelui, étant, comme on le sait, parfaitement étranger à toute manipulation publicitaire, quelle qu’elle soit. Il reste que, comme elle expliquait à Martine que ce parfum se déclinait en trois fragrances et qu’elle en portait elle-même, j’ai dit spontanément : « Vous permettez ? » et me suis penché vers elle. Avec le sourire, elle a dit « oui » et m’a tendu son cou, sans autre forme de procès. Je l’ai donc sentie publiquement et, remarquant que cette odeur était manifestement verte, lui ai dit que cela allait avec ses yeux vert-olive. Elle fut ravie et j’avoue que je ne reviens pas moi-même de cette aisance avec laquelle elle m’a autorisé à sentir son intimité. Cela s’est produit comme nous achetions les billets, à l’avance. Nous sommes ensuite allés au café d’en face et, revenant à l’heure de la séance, j’eus droit à de nouveaux sourires agrémentés d’un : « Je peux vous en donner d’autres, si vous voulez ». Elle parlait d’échantillons, naturellement. À l’issue du film, comme nous sortions, elle m’en mit encore un dans les mains. Quelle curieuse fille ! Ou bien alors mon charme est-il incommensurable… et à même de durer plusieurs heures.

11:08 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Eh bien! C'est du propre. Une odeur verte? Quand même pas d'huile d'olive?

Écrit par : richard | jeudi, 14 février 2013

Les parfums ont des couleurs.

Il en existe un appelé "Parfum d'été". J'ai cependant toujours pensé qu'il sentait l'automne. Nos sens peuvent nous jouer des tours ou ce sont les fabricants de parfums qui se jouent de nous.

Joli texte.

Gaspard Séb

Écrit par : Gaspard | vendredi, 15 février 2013

Richard : Non, quand même pas [rires]. Ces moments sont trop rares, hélas : ils sont pourtant les lumières de la rue, le sourire des villes.
Gaspard : Ah, vous savez, je suis un fou d'odeurs. Je sens tout, partout. Je distingue, dans un couloir, qui est passé avant, uniquement au nez. J'ai un côté chien.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 15 février 2013

Les commentaires sont fermés.