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mardi, 07 octobre 2008

Questions

En-dehors du fait que, régulièrement, on m’arrête dans la rue pour me demander l’heure, voici qu’un fait nouveau est apparu. Dans les couloirs de la Sorbonne, on vient en permanence me demander où se trouvent telle salle, tel amphithéâtre, tel bureau – la plupart du temps, je n’en sais rien, mais là n’est pas la question. Hier, trois étudiants en l’espace de trente secondes (je n’exagère pas) m’ont posé ces questions. Je me demande pourquoi. En fait, je le sais. La raison est la même que celle qui pousse les jeunes me croisant à me saluer avec déférence. J’ai les cheveux gris, je suis pour eux certainement professeur, à tout le moins quelqu’un à l’université. Étonnant comportement qui a, de plus, l’exécrable particularité de me rappeler que je n’ai plus leur âge. Enfin, c’est ce qu’ils croient. Hier, dans l’ascenseur de mon immeuble, j’ai convaincu sans peine une fillette de trois ans que j’avais le même âge qu’elle : la preuve, je portais un cartable pour aller à l’école.

09:50 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

S'ils sont trop déçus, tu prends tes yeux de bon chien ; ça doit marcher. Le coup du cartable -- private joke-- ne marche pas très longtemps.

Autrement, je ne te vois pas leur répondre : " 'ttendez, les kems, chu-pa-d'là-oim", ce qu'ils comprendraient mais les mettrait autant mal à leur aise... de la part d'un "monsieur".

Écrit par : Martine Layani | mardi, 07 octobre 2008

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