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lundi, 25 février 2008

La charogne

La vulgarité s’étale aujourd’hui, s’épanouit, étend longuement ses jambes puis met les pieds sur la table avant de s’étirer en se balançant sur sa chaise. L’inculture est à la pointe du progrès, si l’on peut dire. Nous nageons dans l’inculture. La hargne et le mépris des m’as-tu vu sont au meilleur de leur forme. Les rodomontades succèdent aux roulements de mécaniques, le règne du petit est assuré pour cent ans, le nabot est roi, tout est médiocre. L’étalage de choses mal sues, mal digérées, de Courbet à Camus, par les princes du tape-à-l’œil et du sordide ennui va s’épanouissant tandis que, sur le papier glacé des magazines honteux à la quadrichromie clinquante, le derrière sans malice des chanteuses aphones s’épaissit sous le regard des brutes épaisses qui les désirent, on se demande pourquoi. Tout est bien en république de France, il n’y a rien de pourri, la pourriture est à la porte. À la porte des palais, mais du côté intérieur. La canaille n’entrera pas. « C’est la canaille / Eh bien j’en suis », disait la chanson. La canaille de luxe, elle, celle qui digère les fruits d’une mondialisation qui ne sert jamais que les mêmes intérêts, toujours les mêmes, la canaille de luxe, celle à la morgue adipeuse, dont les rides sont creusées dans la suffisance et l’égoïsme, la canaille de luxe, oui, est là, elle s’accroche et quand elle vient éructer dans la foule des salons ou des ports, s’en prenant à ces sales plébéiens d’agriculteurs ou de marins-pêcheurs, cette pourriture humaine encadrée de mercenaires à sa solde se permet de bomber le torse et de baver des insultes ou des défis. Il y a pitié à prendre des pauvres de nous. La scène internationale se gausse, puis s’interroge. Évidemment, chacun le sait, il est fou. Fou de sa propre personne, bourré de complexes, nerveux et agité. Une marionnette désarticulée. Il n’en revient pas d’être où il est, et que des conseillers poisseux viennent lustrer les parquets qu’il griffe de ses dents longues. Ah, la vipère, l’ordure, la puante charogne, la crapule. Sarkozy est un voyou inculte dont il faut débarrasser au plus vite les prés encore fertiles du pays de Victor Hugo.

21:53 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (9)

Commentaires

"Ah, la vipère, l’ordure, la puante charogne, la crapule. "

Qu'en termes galants ces choses-là sont dites! Mais hélas ces propos résument parfaitement la situation.

Enfin, on se dit qu'après l'incident du salon de l'agriculture on ne pourra plus tomber plus bas. Ce n'est pas possible.

Écrit par : Feuilly | mardi, 26 février 2008

Oh si, sûrement ! Quelque chose du genre : "Kesketa, toi, p'tite bite ?" lors d'une réunion des prix Nobel de littérature, par exemple. Ou bien : "Pourquoi qu'tu regardes Carla, toi, salope ? Tu veux la troncher ?" lors d'une réception au Collège de France. Ne t'inquiète pas, il va trouver.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 26 février 2008

Cela vous fera une belle jambe, mais j'ai trouvé l'origine des mouvements saccadés des épaules élyséennes. Mes enfants ont découvert hier le clip dont tout le monde reparle, 25 ans après : Thriller, de M. Jackson. Il est frappant de voir à quel point le zombie incarné par la star commence ses contorsions par les mêmes tics que l'autre. De là à y voir l'origine de votre "charogne"...

Écrit par : Ignare | mercredi, 27 février 2008

Ah ? J'ignore ce dont il s'agit. Je n'en ai jamais entendu parler.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 27 février 2008

"Thriller" est l'album de musique pop qui détient encore à ce jour le record de vente mondial, c'est l'album qui a fait de Michael Jackson la star planétaire qu'il était. Vingt-cinq ans après, ils nous font une réédition anniversaire qui doit passionner les fans absolus et laisser froid les autres.
Dans le clip de la chanson en question, Michael Jackson joue un mort-vivant aux gestes saccadés et aux gesticulations très élyséennes.

Écrit par : Ignare | jeudi, 28 février 2008

Ah, merci pour l'information. Mais... qui est Michael Jackson ?

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 28 février 2008

Malgré ses défauts, Wikipédia vous le dira mieux que moi. Beaucoup de gens pourraient croire que vous plaisantez en disant ignorer qui est Michael Jackson, qui est à peu près aussi connu que les Beatles (avec une génération d'écart). Pour ma part, rien ne me surprend, ignorant moi-même beaucoup de choses réputées connues de tous.

Écrit par : Ignare | jeudi, 28 février 2008

Non, là, j'en ai rajouté. Effectivement, je sais qui c'est. Mais, très sincèrement, j'ignore rigoureusement tout de ce qu'il peut bien chanter et je n'ai absolument jamais entendu parler de Thriller.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 28 février 2008

salut tout l'monde je trouve juste un peu dommage que l'on ose comparer la fameuse charogne detestable et hitlerienne à cette super star de michael jackson qui lui à du talent,et la fameuse chorégraphie de thriller est dotée d'un travail exemplaire.quant à la charogne elle n'a aucune culture ni aucun talent et n'est en aucun cas un artiste.par pitié !!ne comparez pas ce crétin à des artistes qui eux sont dotés d'une sensibilité extreme,d'un cerveau,de génie et de talent laissons la pourriture aux pourris et l'art et la beauté aux artistes.........

Écrit par : patricia | vendredi, 29 février 2008

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