jeudi, 14 février 2008
Encore
L’horrible taulier doit encore avouer une de ses turpitudes. Le quinzième tome de ses œuvres complètes paraîtra aux éditions Rhubarbe. Il s’agira d’un recueil de nouvelles, Des journées insolites. Mais vous avez le temps de vous remettre de vos émotions. Cette publication ne se fera qu’en 2010.
22:15 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Je prends cela comme une excellente nouvelle.
Mais quels sont ces quatorze autres tomes? Et sont-ils encore disponibles ? Diantre, on m'a caché tant de choses !
Écrit par : Richard | vendredi, 15 février 2008
Ben, il s'agit de mes bêtises précédentes, celles dont j'inonde les librairies depuis des années, avec des milliards d'exemplaires. Voyons, Richard, tu ne m'as jamais vu à la télévision ? Chaque fois que je publie un livre, les caméras sont là, il y a même des majorettes. Jusqu'à présent, à chaque publication, Carla Bruni montrait son derrière pour fêter ça, mais il paraît que maintenant, elle ne le fera plus, je ne sais pas pourquoi.
Plus sérieusement, si tu as du temps à perdre, tu peux voir ma bibliographie sur mon site personnel (lien à gauche).
Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 15 février 2008
J'admire toujours, cependant, le fait que tu parviennes à chaque fois à trouver un éditeur, même si ce n'est jamais le même e t même si cela te demande pas mal de démarches. Mais tu y arrives, c'est l'essentiel.
Écrit par : Feuilly | vendredi, 15 février 2008
Feuilly, je te précise cependant que :
- ce manuscrit a été proposé à Rhubarbe en 2006, accepté en 2008 pour une parution en 2010. Il faut être prêt à accepter ces délais et ces attentes énervantes, elles sont plus courantes qu'on ne croit. De plus, cela suppose que la maison d'édition ne disparaisse pas d'ici 2010 ;
- j'ai écrit des nouvelles de 1973 à 1994. j'en ai détruit un certain nombre et, cependant, il en est resté de quoi faire quatre volumes. Trois ont paru. C'est le quatrième, et dernier, qui devrait sortir en 2010. Il contiendra certaines pièces qui datent encore... de 1973. C'est dire assez qu'il faut une patience infinie et une suite dans les idées qui relève de l'exploit ;
- je signale ici les acceptations de manuscrits. Je ne signale pas les refus successifs et les dizaines (je dis : dizaines) de tentatives faites, parfois, pour un seul et même texte. Si je le faisais, ça lasserait ;
- le livre dont je parlais dans une note antérieure, qui va sortir chez l'Harmattan en 2008, a été écrit en 2001. Là encore, il faut accepter cette longue patience et ne jamais se décourager.
Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 15 février 2008
"une suite dans les idées qui relève de l'exploit"
Tout à fait. Et quand on voit la médiocrité de certains textes publiés sans aucun problème et qui en plus bénéficient d'une large propagande médiatique, il y a de quoi pleurer.
Quel est le critère, finalement? Etre issu d'une "bonne" famille (comme Nothomb ou dans un autre domaine Carla Bruni) ou proposer un produit directement consommable? Ou les deux?
Je remarque aussi que les chances se cumulent. Ainsi X ou Y, parce que franc-maçon, par exemple, se retrouve professeur d'université. Forcément, s'il écrit un livre, on le publiera plus facilement (d'autant plus facilement que le même appui interviendra). Puis de fil en aiguille, ces gens deviennent incontournables.
Écrit par : Feuilly | vendredi, 15 février 2008
Le problème est que, justement, depuis pas mal d'années maintenant, seuls peuvent publier les journalistes et les universitaires. C'est d'ailleurs la première question qu'on s'entend poser : - Vous êtes journaliste ? Ou : - Vous êtes professeur ? On répond non, les deux fois, et l'interlocuteur ne comprend pas. Comment dire que ce sont les écrivains qui écrivent ? D'ailleurs, dans les maisons d'édition, on ne parle plus d'écrivains, mais d'auteurs. Ajoute à cela que, lorsque tu travailles dans l'Education nationale, comme c'est mon cas, mais sans être professeur, alors là, personne ne comprend plus rien.
Mais nous avons déjà parlé de ça cent fois, Feuilly. Il n'y a pas d'autre solution que d'insister, de persévérer à en crever. Et bien entendu, de travailler sans cesse ses textes : les nouvelles de 1973, je les retouche encore aujourd'hui.
Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 15 février 2008
C'est ce qu'il faut faire, en effet. Et retravailler le texte, je suis bien d’accord. Mais à chaque fois que tu modifies, es-tu certain de ne pas changer l'esprit initial dans lequel cela avait été écrit ? A la limite, la nouvelle version pourrait devenir un texte tout autre, auquel cas ce n'est plus un texte amélioré, mais une autre nouvelle.
C'est l'éternelle question: quand un écrit doit-il être considéré comme ayant atteint sa forme définitive? Jamais sans doute. Seul le moment de l’édition peut le figer.
Écrit par : Feuilly | vendredi, 15 février 2008
L'esprit initial est une notion adolescente, comme la spontanéité. L'art, c'est presque exclusivement du travail. Effectivement, c'est la publication qui arrête le travail. Encore qu'il existe des rééditions revues et complétées, des éditions définitives (dites "ne varietur"). Mais ça, ce n'est pas pour nous : déjà bien beau qu'on puisse avoir une première et unique édition.
Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 15 février 2008
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