vendredi, 13 avril 2007
Articles critiques sur la Toile
De plus en plus, la petite édition vit par internet. L’éditeur a un site qui lui sert de vitrine et de boutique de vente directe. De plus en plus surtout, la Toile sert de critique. Les articles de presse impossibles à obtenir lorsqu’on est un petit ou un micro-éditeur, on les trouve à présent dans les revues littéraires en ligne. Mes dernières bêtises, pourtant vraiment inavouables, ont été chroniquées en ce lieu, en cet autre, en cet autre encore. Bien entendu, je suis reconnaissant envers les personnes qui ont consacré à ma prose un peu de leur temps. Reste à savoir qui lit ces pages électroniques, quel est leur impact. Personnellement, l’opinion des courriéristes littéraires m’a toujours laissé totalement indifférent et je ne lis éventuellement les critiques qu’après avoir lu le livre, lorsque, d’aventure, j’ai décidé moi-même de l’acheter. Si l’ouvrage ne m’intéresse pas, les commentateurs pourront l’encenser durant six mois, cela me sera parfaitement égal (au pire, cela m’agacera). Peut-être, cependant, des lecteurs ont-ils besoin – ou simplement le goût – d’avis préalables, je ne sais pas.
10:15 Publié dans Édition | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
"Sa langue, colline ronde où il lècherait l’humus." Pffiou ! Comme s'il ne faisait pas assez chaud aujourd'hui... (étonnante sensualité que je ne te connaissais pas encore, Jacques).
Écrit par : Richard | vendredi, 13 avril 2007
Ah ? Mais je suis le plus sensuel des hommes, voyons... (En plus, ce n'est pas tout à fait faux. Un peu exagéré, mais pas tout à fait faux).
Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 13 avril 2007
Qui lit ces pages électroniques? On pourrait se poser la même question au sujet des revues "papier". L'avantage d'Internet, c'est que les critiques y sont peut-être plus sincères, étant rédigées généralement par des lecteurs attentifs qui ne connaissent pas forcément l'auteur.
Bon, ce que je dis a ses limites, bien entendu. Les gens du Net finissent par se connaître tous un petit peu…
Écrit par : Feuilly | vendredi, 13 avril 2007
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