mardi, 02 janvier 2007
Nous sommes revenus
Lumineuse année aux promeneurs de la rue Franklin.
07:00 Publié dans Cour de récréation | Lien permanent | Commentaires (10)
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Commentaires
Oui ! oui ! que vienne la lumière,
du taulier et de la taulière !
Écrit par : lamkyre | mardi, 02 janvier 2007
Elle viendra
puisque janvier
voit les jours s'allonger
au fil des carnets
déchirés
Écrit par : Jacques Layani | mardi, 02 janvier 2007
Hélas, elle ne viendra pas
Puisque la vie
Voit les jours s'envoler
Au fil des pages emportées.
Passe le temps
Demeurent les livres.
Passent les heures
Meurent les phrases
Ecrites un jour
Sur une page.
S’envolent les mots,
Vides de sens,
Et le vent les emporte
Vers une plage.
Que sont mes amis devenus ?
Leurs rires et leurs phrases s’en sont allés.
Je demeure.
Passent les heures
Meurent les mots.
Écrit par : Feuilly | mardi, 02 janvier 2007
Que se passe-t-il, Feuilly ? Tu es bien triste. Allons, cette rue, bientôt, s'animera de nouveau -- le temps que passent les arroseuses du mois qui s'en va vers la lumière.
Écrit par : Jacques Layani | mardi, 02 janvier 2007
Non, non, je ne suis pas triste. Disons simplement que je n'ai jamais été un fanatique des foules en délire. Or il se fait que l'année nouvelle commence irrémédiablement par cela.
De plus, les années passant (et même en étant un peu plus jeune que toi), on finit par regarder devant soi et par trouver que la bouteille est déjà plus qu'à moitié vide. Question de tempérament sans doute.
Écrit par : Feuilly | mercredi, 03 janvier 2007
Ah, cette bouteille ! Et même pas recyclable ! A qui le dis-tu...
Pour les "fêtes", nous sommes allés nous planquer à la campagne, dans notre coin loué. Pas un bruit, sinon celui d'un chat pourchassant les souris dans le grenier. Pas de foule. Rien. Formidable.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 03 janvier 2007
Ah! Le silence de la campagne... La vraie, celle qui disparaît petit à petit, grignotée par les résidences secondaires et les hordes de touristes.
Savoir écouter la pluie qui tombe d'un vieux toit et qui s'écrase, goutte à goutte sur les pierres de schiste qui servent de seuil à la maison ancestrale. Puis comprendre que tout a disparu et ne survit plus que dans le souvenir d'une enfance lointaine.
Allons, on va encore dire que je suis nostalgique.
Écrit par : Feuilly | mercredi, 03 janvier 2007
Ah oui, on a bien besoin des lumières ! et des Lumières ! Très bonne année 2007 au taulier, à la taulière et à leurs minots. Ainsi qu'aux aimables co-promeneurs de la rue Franklin.
"Meurent les mots" ? J'espère que je ne dirai jamais ça. Bien souvent, c'est tout ce qui nous reste.
Écrit par : fuligineuse | jeudi, 04 janvier 2007
C'est tout ce qui nous reste, mais les mots aussi sont éphémères.
Écrit par : Feuilly | jeudi, 04 janvier 2007
On dirait moi dans mes moments de marée basse... Au fait, où en est la lune ?
Écrit par : Martine Layani | jeudi, 04 janvier 2007
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