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lundi, 27 novembre 2006

Une pétition

J’ai reçu le texte de cette pétition. J’ai accepté de la signer quoique je pense qu’en réalité, Frêche est un vieux gâteux qui ne sait plus ce qu’il dit et à qui le pouvoir qu’il détient, dans sa région, depuis bien longtemps, a dû monter à la tête. Ce texte est adressé à François Hollande.

 

Déjà Mussolini perçait sous Georges Frêche, pétition nationale d’écrivains

Monsieur le Premier secrétaire,

Le passif de M. Georges Frêche, qui dirige en tant qu’élu de votre parti la région Languedoc-Roussillon, était déjà bien lourd mais voilà qu’avec stupeur la France entière découvre sa dernière exaction !

Il avait liquidé le Centre régional des Lettres avec une rare brutalité ; saccagé le Festival de poésie de Lodève « Les voix de la Méditerranée » ; agressé verbalement des danseurs orientaux coupables de s’être présentés devant lui pieds nus. Qu’il s’en prenne à des écrivains, à des artistes ne vous a pas ému. Et à peine avez-vous tenu compte de son ignoble envolée contre les harkis, qualifiés de « sous-hommes ».

Mais voici ce que M. Georges Frêche déclare tout récemment, lors du Conseil d’agglomération de Montpellier (selon le quotidien Midi libre, dans son édition du jeudi 16 novembre), en parlant de l’équipe de France de football : « Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu’il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s’il y en a autant, c’est parce que les Blancs sont nuls (...). J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine ».

Quelle analyse, monsieur le Premier secrétaire, faites-vous aujourd’hui de ces propos aussi scandaleux qu’intolérables ? Quelles mesures claires comptez-vous prendre contre celui qui les profère ?

Les avertissements, les blâmes, les admonestations, les suspensions ne suffisent plus, désormais. Et nombreux sont, avec nous, ceux qui attendent votre décision, celle de votre parti. Nous aimerions savoir si votre choix sera de couvrir l’énergumène et de vous déshonorer avec lui...

Déjà Mussolini perçait sous Georges Frêche ! pourrions-nous écrire en parodiant Victor Hugo. Nous n’ignorons pas en effet les parcours socialistes d’un Mussolini ou d’un Marcel Déat.

Accepterons-nous, accepterez-vous que l’histoire se répète dans ses dérives les plus abominables ?

Nous, quatre écrivains et poètes soussignés, lançons cette pétition nationale auprès de nos pairs que nous tiendrons informés de votre position vis-à-vis de cette fort épineuse affaire, convenez-en.

Avec nos sentiments les meilleurs.

Yves Charnet, écrivain, responsable des enseignements de culture générale à Supaero (Toulouse).

Alain (Georges) Leduc, romancier, critique d’art, membre de l’AICA, Association internationale des critiques d’art.

Bernard Noël, poète, écrivain.

André Velter, poète, producteur à France culture.

Signatures à envoyer à : alaingeorges.leduc@free.fr

11:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

« Déjà Mussolini perçait sous Georges Frêche ! pourrions-nous écrire en parodiant Victor Hugo. Nous n’ignorons pas en effet les parcours socialistes d’un Mussolini ou d’un Marcel Déat. Accepterons-nous, accepterez-vous que l’histoire se répète dans ses dérives les plus abominables ?» Les auteurs de la pétition auraient pu éviter ce genre de comparaisons, elles ne rapellent que trop les amalgames pratiqués par Frêche lui-même, qui a traité des harkis de « sous-hommes » et de « collabos » les écrivains et éditeurs du Centre régional des lettres créé par son prédécesseur l'UMP Jacques Blanc, coupable d'alliance avec le FN.
Ras le bol de ces références aussi simplistes que nauséeuses, de quelque bord qu'elles viennent.

Écrit par : Pierre B. | lundi, 27 novembre 2006

Vous n'avez pas tort, Pierre. Je n'ai pas été associé à la rédaction de la pétition. Je l'ai signée parce qu'elle m'était transmise sur le conseil de Fuligineuse. Je n'aurais pas écrit ça ainsi.

Cela étant, elle est adressée à Hollande en qui je n'ai aucune confiance et pour qui je n'ai aucune estime. Je me moque donc bien de sa réaction.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 27 novembre 2006

Je n'aurais sans doute pas écrit ça non plus de cette manière. Mais je ne suis pas historienne et je ne me permettrai pas d'aller plus loin. Je suis d'accord avec le sens général du message, cela me suffit pour l'approuver et le faire circuler. Merci Jacques de l'avoir affiché aussi.

Écrit par : fuligineuse | lundi, 04 décembre 2006

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