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lundi, 20 novembre 2006

Information

Un éditeur, D’un noir si bleu, vient d’accepter de publier mon treizième livre, quelques petites nouvelles de rien du tout. Le recueil est intitulé Le temps d’être un autre, mais cela doit changer. Parution début mars, en principe. Bah, la terre continuera à tourner.

Commentaires

Très bonne nouvelle ! Vivement le mois de mars.

Écrit par : Pierre B. | lundi, 20 novembre 2006

Dans l'intervalle, Pierre, j'espère pouvoir vous envoyer le douzième, ces fameuses deux pièces de théâtre que l'Harmattan n'en finit pas de mettre en fabrication. Enfin, j'ai signé le BAT de la couverture vendredi dernier.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 20 novembre 2006

Bien évidemment, je cherche des éditeurs pour les quatorzième, quinzième, seizième, dix-septième, dix-huitième, dix-neuvième livres.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 20 novembre 2006

Et vingtième, j'oubliais.

Écrit par : Jacques Layani | lundi, 20 novembre 2006

Et que penser des agents littéraires?

http://www.lefigaro.fr/litteraire/20061109.WWW000000243_andrew_nurnberg_l_homme_qui_inventa_jonathan_littell.html

Voir par exemple la phrase: "L'édition repose sur un discours faux selon lequel, pour un premier roman, ce serait l'éditeur qui prendrait tous les risques. En réalité, quand il publie un premier texte, il en publie d'autres au succès plus assuré. Tandis qu'un auteur risque toujours sa vie en publiant un livre qui représente plusieurs années de travail. L'échec lui coûtera beaucoup plus qu'à l'éditeur. "

Écrit par : Feuilly | mardi, 21 novembre 2006

Cette question des agents, c'est la bouteille à l'encre. Aucun agent ne voudra d'un auteur inconnu. Comment se paierait-il ? C'est le même problème que celui de cet avocat qui a refusé mes dossiers parce que les sommes qu'il pouvait espérer récupérer ne valaient pas le travail que cela lui aurait coûté. Et Jacquot, bec dans l'eau, reste floué.

Ces gens sont là pour faire des affaires uniquement.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 21 novembre 2006

"Ces gens sont là pour faire des affaires uniquement."
Bien sûr, par définition. Exactement comme les agents d'artistes du cinéma.

Ce que disait J. Littell dans l'interview qu'il a donné au Monde est intéressant.

"Vous êtes représenté par un agent, une pratique encore peu répandue chez les écrivains en France. Pourquoi ce choix ?

Mon père est écrivain professionnel depuis trente-cinq ans. Dans le monde littéraire anglo-saxon, si on veut publier un livre, on cherche d'abord un agent. La question ne s'est donc, pour moi, jamais posée. Cette tradition française d'envoyer d'abord son manuscrit à une maison d'édition m'est étrangère. Je comprends que cela perturbe certains en France, où un équilibre assez délicat fait qu'il s'y publie des livres qui ne le seraient pas ailleurs. Ce système a un coût. En France, pratiquement aucun auteur ne peut gagner sa vie ; toute la chaîne du livre vit du livre, sauf l'écrivain."

Il passe un peu rapido sur certaines réalités fort différentes du marché anglo-saxon (d'abord, l'importance du marché lui-même), cela dit, les agents existent aussi au Canada anglais, marché réduit, plus petit que la France. C'est aussi un marché fermé en ce que les droits de pulication aux USA, en G.B. ou ailleurs dans le monde anglo-saxon sont souvent négociés à la pièce. Jacques a raison, je crois qu'une petite notoriété est nécessaire, ou du moins, un contact via le milieu qui amène le manuscrit devant les yeux d'un agent. Mais cette notoriété peut aussi bien être une promesse de succès à venir. Un auteur qui a obtenu de bonnes critiques mais un petit succès ou pas de ventes peut se trouver un agent ou faire partie de 'l'écurie" d'un agent qui défend ses poulains auprès d'éditeurs potentiels. C'est une partie de poker: l'agent investit son temps et sera payé de retour si l'écrivain finit par percer, par des à-valoir ou des royautés. Un agent peut parfois devenir exclusivement au service d'un seul auteur dont la carrière explose sur la scène internationale. C'est le "jackpot" qu'a décroché l'agent de Littel. Mais malgré le fait qu'il soit le fils de Robert Littel, un bouquin de plus de 900 pages sur l'Holocauste n'était pas une "affaire" gagné d'avance ni pour J. Littell, ni pour son agent, qui a misé et gagné.

Gary avait conservé, dès 1947, lorsqu'il signa avec Gallimard, les droits exclusifs pour les USA, alors qu'il y était parfaitement inconnu. Il y prit un agent. Il avait de toute évidence, compris comment les choses s'y passaient, des années avant d'y mettre les pieds et avait déjà décidé qu'un jour il y ferait carrière.

Écrit par : Benoit | mardi, 21 novembre 2006

Sur le fond, je n'ai rien contre un agent littéraire, en tout cas pas plus que contre un impresario. C'est un intermédiaire, donc un parasite : quelqu'un qui mange sur le dos de l'auteur, de l'artiste, du comédien ; qui vit du succès d'un autre. A contrario, on peut dire que l'agent épargne à l'artiste, à l'écrivain, des soucis d'ordre pratique, technique, lui permettant ainsi d'économiser temps et énergie. Je veux bien l'admettre. Mais enfin, les agents, en général, volent au secours de la victoire, comme on dit. Je suis persuadé que ni Feuilly, ni De Savy, ni Dominique Autié, ni l'horrible taulier (ni d'autres, ici) ne trouveront d'agent qui veuille s'occuper d'eux.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 21 novembre 2006

J'arrive après la bataille (des agents), mais permets-moi de te féliciter ! Je ne connais pas cet éditeur, mais ce sera l'occasion.

Écrit par : MuMM | mercredi, 22 novembre 2006

Je te remercie, Mumm. Personne ne connaît cet éditeur et ses livres ne sont pas diffusés...

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 novembre 2006

Moins réjouissant, déjà...


Mais enfin, c'est un petit jeune... :

http://www.bienpublic.com/viequotidienne/livres/20061029.BPA0053.html

http://dnsb.chez-alice.fr

Écrit par : MuMM | mercredi, 22 novembre 2006

Oui... J'avais découvert son existence via différents liens, en me promenant. J'ai étudié le contenu du site, pris contact par courrier électronique, demandé s'il voulait recevoir un manuscrit. La suite est là : j'attends le contrat. Le tout n'a pris que deux mois et demi, ce qui, pour l'édition, est un délai très court.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 novembre 2006

Cela dit, cette publication ne me permettra pas d'aller plus loin. C'est l'exemple typique du livre sur lequel on ne peut pas s'appuyer pour rebondir. Je ne veux pas cracher dans la soupe, mais je ne suis pas plus avancé pour continuer.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 novembre 2006

"Je suis persuadé que ni Feuilly, ni De Savy, ni Dominique Autié, ni l'horrible taulier (ni d'autres, ici) ne trouveront d'agent qui veuille s'occuper d'eux."

Qui sait...

Écrit par : desavy | mercredi, 22 novembre 2006

Je vous souhaite d'y parvenir. Cela doit sûrement libérer l'esprit et faire gagner du temps. Et puis, ça signifiera que vous gagnerez assez de droits d'auteur pour intéresser un agent.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 23 novembre 2006

Tiens, je reviens à cette discussion, deux ans et demi plus tard, pour indiquer le nombre d'exemplaires de ce recueil vendus durant l'année 2008 :

0.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 03 avril 2009

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