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lundi, 23 octobre 2006

Couleur du temps, par Martine Layani-Le Coz

Le temps qui coule se désaltère dans l’été, alors on est heureux.

Mais qu’il nous présente son front métallique comme une guerre, alors notre matière grise en sent tout le poids.

Même l’harmonie des couleurs ne parvient pas à éclaircir d’un sourire le chapelet insistant des minutes. Il ne faut pas s’étonner que les fleuves soient aux poètes emblèmes de nostalgie païenne ; eux seuls connaissent avec nous l’horreur de l’identique et du semblable réunis dans l’indifférence.

10:15 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

... sans oublier les pierres grises, qui offrent au regard des miroirs ambigus.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 25 octobre 2006

Oui, Guillaume, les pierres mouillées. Elles me touchent beaucoup.

Si j'étais du genre collectionneur, j'aurais des centaines - d'ailleurs tous - de galets roulés par les eaux, salée ou non.

Les fleuves ont tant pleuré qu'ils ont rejoint la mer.

Écrit par : Martine Layani-Le Coz | vendredi, 27 octobre 2006

Les commentaires sont fermés.