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lundi, 17 avril 2006

Le taulier vous salue bien, 4

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Sur cette photographie de 1954, vous pouvez voir l’horrible taulier en train d’exécuter une manœuvre hardie sur le balcon du 14, rue Franklin.

 

Ainsi se poursuit la série des enfants et des cycles.

Commentaires

Pourquoi « horrible » ? D'abord il est mignon tout plein. Et puis on lit déjà dans son regard cette étincelle d'humour et d'auto-dérision qui, un demi-siècle plus tard le rend, si sympathique.

Écrit par : Pierre B. | mardi, 18 avril 2006

Vous êtes trop gentil, Pierre. « Horrible » parce qu'ici, le taulier est toujours horrible. C'est comme ça. D'abord, je ne m'aime pas. Ensuite, je trouve que la vie est trop courte pour s'intéresser à soi. Ce sont les autres qui m'intéressent.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 18 avril 2006

Là, je suis bien d'accord...

Écrit par : Pierre B. | mardi, 18 avril 2006

Moi pas trop. Cette phrase lancée ainsi, "D'abord, je ne m'aime pas" a quelque chose de désespéré. Différentes explications sont possibles:

1) soit, Jacques, tu ne penses pas ce que tu dis et ce serait alors de la fausse modestie. Mais on te connaît assez pour écarter cette hypothèse.
2) soit ton côté perfectionniste te pousse à sous-estimer tes réalisations.

Mais si on ne s'aime pas, peut-on vraiment être ouvert aux autres? Quelque part je crois que non. Or nous avons tous senti ici que tu recherchais les contacts humains. Il y a donc un paradoxe que je ne comprends pas. A moins que les contacts ne soient qu'une fuite en avant pour ne pas se regarder soi-même. Mummm.

(C'était la séance -par ailleurs gratuite- de psychologie de la Rue Franklin).

Écrit par : Feuilly | mardi, 18 avril 2006

« je trouve que la vie est trop courte pour s'intéresser à soi » : trop courte, certes, mais on a un rôle à jouer dans ce bref instant de notre existence. Donc il me semble qu’il faut s’intéresser à soi, pour rendre cette vie moins « courte », à notre façon.

Écrit par : Aurélie | mardi, 18 avril 2006

Merci à vous deux pour votre bonne amitié.

Quand je dis que je ne m'aime pas, c'est réel. Je n'aime pas m'occuper de moi, je n'aime pas penser à moi, je n'aime pas (et ne sais pas) rechercher mon intérêt. En outre, je ne suis pas très content (litote) de ce que je suis dans la vie. Cela étant, je n'ai aucun complexe et ne suis pas suicidaire, ne vous inquiétez pas !

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 18 avril 2006

Tu n'aimes pas t'occuper de toi. En fait, tu es tellement occupé par le spectacle que t’offre la vie, que tu n’as pas le temps de te concentrer sur ta personne. C'est différent de ne pas s'aimer, cela. C’est l’attitude normale et saine de quelqu’un qui ne passe pas son temps à se contempler et à geindre sur son sort mais qui au contraire est ouvert sur l’extérieur.
Quant au fait que tu regrettes ce que tu es, c’est normal ou du moins c’est le lot de 99% des gens. Bien sûr tu préférerais être un écrivain « nobellisable » (pas pour la vanité que procurent les prix, mais pour la confirmation de ta propre valeur que cela impliquerait) plutôt qu’un fonctionnaire de l’Education nationale. Mais cela, ce n’est pas vraiment ne pas s’aimer, c’est être lucide et plutôt regretter de n’être pas à la hauteur de ce que l’on aurait rêvé pour soi-même.
Ceci dit je trouve que la hauteur déjà atteinte n’est pas si mal que cela

Écrit par : Feuilly | mardi, 18 avril 2006

Ecoute, je ne sais pas, je n'ai jamais autant parlé de moi en si peu de temps ! Tout ça me fait penser à une chanson de Caussimon :

"On rejoint la foule anomyme
D'où l'on était sorti rêvant
D'être Verlaine, enfin... sublime
On n'est que soi c'est décevant".

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 18 avril 2006

« Décevant », c’est vrai…
Tout le charme est de savoir en rire, non ?

Écrit par : Aurélie | mardi, 18 avril 2006

Moui, moui... Quand ce rire point trop ne grince.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 18 avril 2006

Très impressionnée par l'analyse (gratuite) de Feuilly qui me parait aussi fine que pertinente. S'accepter soi-même tel que l'on est, c'est un long chemin... Et s'aimer soi-même, oui, c'est nécessaire... même si ce n'est pas forcément spontané. C'est comme un mariage de raison : avec un peu de chance, à la longue, on finit par apprécier le conjoint non choisi !

Écrit par : Fuligineuse | mercredi, 19 avril 2006

Mouais... Le taulier préfère la passion à la raison, dût-il s'y brûler.

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 19 avril 2006

Et Martine ne peut que rester silencieuse devant des propos aussi enflammés. Pudeur oblige.

Écrit par : Feuilly | mercredi, 19 avril 2006

Les commentaires sont fermés.