mercredi, 22 février 2006
Les idées de Sarkozy
- sinon supprimer les ZEP, du moins « recentrer cette politique sur les élèves prioritaires » ;
- « la création dans chaque commune d’un internat de la réussite » ;
- des établissements privés sous contrat, pour leur « longue pratique et [leurs] réponses originales » ;
- chaque établissement scolaire doit avoir « un projet qui lui soit propre » et pouvoir jouir « librement » de 20 % de son budget contre 3 % aujourd’hui ;
- « la suppression à terme de la carte scolaire » : « libre choix » impliquant que, dans une même ville, un établissement « puisse se spécialiser dans les matières littéraires, un autre dans le sport, un troisième dans les mathématiques » ;
- « les rémunérations doivent être différenciées » ;
- « les enseignants qui veulent travailler plus doivent pouvoir le faire ».
Voilà le catalogue de tout ce qu’il ne faut pas faire aujourd’hui en matière d’éducation. Les membres de la communauté éducative ne voteront pas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007.
10:50 Publié dans Salle des professeurs | Lien permanent | Commentaires (32)
Commentaires
"Les membres de la communauté éducative ne voteront pas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007."
Ben toute façon, les membres de la communauté éducative, c'est déjà quasiment tous des colliers de barbe qui voteront jamais à droite.
Écrit par : Jul | mercredi, 22 février 2006
C'est un cliché, ça, Jul. Méfiez-vous des clichés.
Et puis, les colliers de barbe en question, ce sont les professeurs. C'est du moins comme ça qu'on les voit. Je parlais de la communauté éducative, qui comprend aussi les non-enseignants : administratifs, de service, ouvriers, infirmières (les documentalistes, conseillers d'éducation et surveillants étant considérés, eux, comme enseignants).
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 février 2006
« la suppression à terme de la carte scolaire » : « libre choix » impliquant que, dans une même ville, un établissement « puisse se spécialiser dans les matières littéraires, un autre dans le sport, un troisième dans les mathématiques » ;
La sectorisation n'existe déjà plus à Paris. Ensuite, elle est largement contournée ailleurs par les dérogations diverses, les options spécifiques ou les classes à profil (européenne, internationale, art, sport, etc.) Seulement, cette mesure est inapplicable dans les faits : dans une ville moyenne comme la mienne, il n'y a qu'un seul établissement scolaire qui pourrait accueillir un doublement des effectifs de sixième d'une année sur l'autre (parce que les salles sont remplies à 50 % suite à une baisse démographique). Ensuite, les prévisions d'ouvertures de classes se font tout au long de l'année, la majorité des postes sont pourvus en juin à la suite des mouvements académiques, les inscriptions se font au début de l'été après les conseils de classe, il reste encore avant septembre à régler des reliquats d'heures par des mesures diverses (stagiaires IUFM, contractuels, TZR, détachements sur plusieurs établissements). Cela veut dire que :
1) Il faut trouver en moins de deux mois des salles et des horaires si on ouvre des classes (disons par exemple cinq classes de sixième ou de seconde). Pas évident. Encore moins évident s'il s'agit de salles spécialisées comme pour le sport ou les matières industrielles et scientifiques.
2) Il faut trouver des personnes pour être en présence des enfants. Cela veut dire que l'on devra avoir encore plus recours à des personnels précaires, nommés à huit jours de la rentrée (voire après la rentrée comme ce fut souvent mon cas).
3) Les personnels en place peuvent être mutés, déplacés ou licenciés dans les semaines qui précèdent la rentrée.
4) Il faut trouver encore du personnel ATOS très vite ou licencier très vite car les moyens en secrétariat, gestion, restauration, maintenance ne sont plus les mêmes. Et tout cela encore en moins de deux mois, avec des décisions du jour au lendemain.
Cela ne peut marcher que si les établissements scolaires fonctionnent comme des entreprises privées et que si l'on sort la majeure partie des fonctionnaires de leur statut.
chaque établissement scolaire doit avoir « un projet qui lui soit propre » et pouvoir jouir « librement » de 20 % de son budget contre 3 % aujourd’hui ;
Là, il sort une grosse connerie. 3 %, c'est la moyenne des dépenses pédagogiques. Le vote en conseil d'administration se fait sur le volume et sur la répartition des moyens entre les disciplines (une année on accepte que la biologie puisse se payer des microscopes coûteux, une autre on accepte que la technologie achète une grosse machine, une troisième on décide que les manuels de telles disciplines soient renouvelés, etc.) Le plus gros des dépenses est lié aux dépenses de fonctionnement (chauffage, électricité, restauration), les établissements sont aussi contraints par des dépenses nouvelles (boom du téléphone à cause des portables, contrats de maintenance divers) qui ne peuvent pas être supprimés (les normes européennes sont terribles pour la cuisine, les ascenseurs pour handicapés). On peut faire des économies de chauffage, mais la plupart des dépenses sont incompressibles. Même si l'on voulait disposer librement d'un volet de 20 %, on ne pourrait pas dégager cette marge sauf si on accepte de travailler dans le noir, avec un manteau sur le dos et après avoir mangé un repas froid à la cantine et à envoyer les avis d'absence par pigeon voyageur. Bref, le petit Nicolas ne connaît strictement rien à la gestion.
Écrit par : Dominique | mercredi, 22 février 2006
Je sais. J'aime bien les clichés. Et à votre avis, parmi les membres de la communauté éducative qui ne voteront pas Sarkozy, quel pourcentage lit Télérama ?
Écrit par : Jul | mercredi, 22 février 2006
Je me demande bien qui conseille Sarko?
Ca n'est quand même pas possible qu'il cumule, à lui tout seul, comme un grand autant d'énormités.
Écrit par : Livy | mercredi, 22 février 2006
Pour son idée d'internat de la réussite, on peut avoir une idée de ce que cela donne :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=360885
Cela se passe dans la commune de son grand copain Aeschlimann, le spécialiste des poursuites judiciaires, du harcèlement de journalistes, de la diffusion de faux procès verbaux et de la diffamation d'institutions culturelles ou d'entreprises informatiques.
Écrit par : Dominique | mercredi, 22 février 2006
Jul, vous êtes un provocateur. Moi qui ne porte pas la barbe et ne lis pas Télérama, je vous le dis. Marrant, d'ailleurs, cette image des barbus censés représenter un domaine qui compte... plus de 80 % de femmes.
Plus sérieusement, merci à Dominique pour son commentaire construit, détaillé et précis, qui pourra mieux faire comprendre aux personnes étrangères à la maison pourquoi Arc-au-Zizi est un démagogue incompétent.
Merci Livy, d'être Livy.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 février 2006
"Ca n'est quand même pas possible qu'il cumule, à lui tout seul, comme un grand autant d'énormités."
Non, ce n'est pas possible. Je crois au contraire qu'il est très intelligent. Il agit en fonction de son électorat potentiel. Il sent d’où vient le vent et il caresse cet électeur dans le sens du poil.
Bref, il aurait fait un bon vendeur, un bon manager, un bon responsable de marketing (il faut bien se mettre au franglais si on veut rester « dans le vent »). Il aurait pu vendre des boîtes de petits pois, des ordinateurs ou même des livres. A chaque fois il aurait trouvé le produit dont les gens raffolent et le leur aurait fabriqué sur mesure.
Écrit par : Feuilly | mercredi, 22 février 2006
Jacques :-)
Feuilly: Je n'avais effectivement pas pensé à ça. Vous avez sans doute raison.
Il se trouve qu'il est tellement peu populaire parmi les Français que je connais que j'ai cru qu'il y avait un ras le bol généralisé de Sarkozy.
Pour moi Arc-au-zizi plaisait aux passionnés de la caméra de surveillance à chaque rue, aux "immigrés rentrez chez vous" si notre quota de "y a bon banania" est atteint et aux merci de comprendre que les règles de l'économie néo-libérales sauveront notre douce France.
Comme quoi tout le monde peut se tromper.
Écrit par : Livy | mercredi, 22 février 2006
Il faut être lucide. Il sera président en 2007, hélas. En 2012 aussi, d'ailleurs.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 février 2006
Avec une information à sa botte, ce sera très facile. On avait déjà appris comment le nouveau directeur de l'AFP avait été nommé et comment l'agence avait été restructurée, comment il avait fait pression sur le Parisien, Paris-Match et sur des maisons d'édition, mais maintenant on apprend qu'il intervient aussi dans les choix de journalistes des médias privés (Europe qui appartient à un marchand d'armes n'est pas un modèle d'indépendance, mais quand même...) :
http://www.bigbangblog.net/breve.php3?id_breve=145
Écrit par : Dominique | mercredi, 22 février 2006
Alors là, je suis soufflé. Le plus fort, c'est que ça ne gronde pas tellement. Il y a quelques années, cela aurait constitué le scandale du moment, avec grèves dans la fonction publique et manifestations.
On nous transforme en une société à l'américaine. Tout est permis maintenant. Les pires scénarios, que n'aurait même pas osé imaginer Yves Boisset dans les années 70, se réalisent à présent et tout le monde trouve ça normal. Costa Gavras devrait s'en inspirer pour nous faire un grand film, tiens. Eh, Costa, tu m'entends ?
Mais bah, ce système digère tout, même la contestation de lui-même. Résultat, il n'y a même plus de contestation.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 février 2006
Y-aurait pas un Mocky en route, avec ses grands panards dans leurs plats, pour réveiller le petit peuple ?
Écrit par : Martine Layani | mercredi, 22 février 2006
Mocky a été rendu "underground" comme il l'a écrit lui-même dans Le Monde, il y a quelques années.
Boisset, plus personne ne sait qui c'est.
Costa est devenu une institution et il travaille aux Etats-Unis.
Sarkozy est plus jeune que moi et la route lui est ouverte.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 février 2006
Au bout de la route, il y a la mer... heureusement !
Écrit par : Martine Layani | mercredi, 22 février 2006
Tu vas voir. Avec la chance qu'il a, il arrivera à marée basse et pourra passer. Et après, on dira qu'il a marché sur les eaux, ou que la mer s'est ouverte devant lui et refermée sur ses adversaires.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 février 2006
Oui, mais pour qu'on y croie, il faudra qu'il se laisse pousser la barbe. Quant à moi, on peut toujours faire la quête, je ne donnerai pas un euro pour son auréole.
Écrit par : Martine Layani | mercredi, 22 février 2006
Les pires scénarios, que n'aurait même pas osé imaginer Yves Boisset dans les années 70, se réalisent à présent et tout le monde trouve ça normal.
Cela existait bien avant, mais les méthodes étaient plus subtiles : on faisait comprendre à une rédaction que tel journaliste était indésirable (absence d'invitation, refus de communiquer, coups de téléphone), mais cela se faisait après son embauche ou sa désignation sur un poste précis. Le résultat, c'est une autocensure générale pour ne pas griller ses sources, même si on peut parfois lire un peu entre les lignes. Là, on a droit à la confusion totale des genres entre la fonction publique présente ou passée, la direction de parti, le recrutement dans des entreprises privées. C'est le fait le plus grave et il est assumé avec un cynisme confondant. On peut aussi se demander pourquoi tant de journalistes ont physiquement peur de Nicolas Sarkozy (selon les propos d'un livre récent) et ce qu'ils auraient peur de révéler, parce qu'il y a forcément un cadavre dans le placard d'un homme qui veut à tout prix blinder sa communication.
Écrit par : Dominique | mercredi, 22 février 2006
"pourquoi tant de journalistes ont physiquement peur de Nicolas Sarkozy" : quid ?
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 22 février 2006
Le ministre de tout et n'importe quoi à la fois s'est encore mêlé de ce qui ne le regardait en rien...
Et en lisant son dernier étron, je me suis demandée si l'idée de "payer plus les profs qui travaillent plus longtemps et qui sont devant les élèves les plus difficiles", ce n'était pas une tentative pathétique d'essayer de se rallier les suffrages d'une partie des profs, de ceux qui, en ZEP, ont peur... car il y en a qui vont faire cours chaque jour la trouille au ventre, bien aidés par la surmédiatisation de quelques agressions de profs, juste avant que des poulets cacochymes ne leur volent la vedette à la Une de TF1... Ces profs, ce sont trois ou quatre personnes sur quarante dans mon bahut... et je ne serais pas étonnée, au moins pour certains d'entre eux, que le discours démago-sécuritaire de Nicolas-le-Petit ne trouve un certain écho auprès de quelques-uns...
Je mets les pieds dans le plat sur la dernière déclaration du sinitre de l'intérieur demain en salle des profs et j'attends de voir les réactions...
En attendant, presque sur le même sujet, un petit énervement personnel dans ta boite mail...
Écrit par : Fanny | jeudi, 23 février 2006
C'était un coup de gueule de ma fille aînée, notre collègue.
Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 23 février 2006
Il me fait peur ce type en fait.
S'il passe j'ai peur que la France n'ai plus grand chose à reprocher à l'Amérique de Bush question liberté et on pourra tous consommer des freedom-french fries. Beurk!
Cela dit, si je vais travailler aux Etats-Unis, je me réintègrerais peut-être plus facilement dans l'hexagone à mon retour. Un stage de réinsertion ou test d'aptitude comme Sarko les aime.
Écrit par : Livy | jeudi, 23 février 2006
Belle clausule, Livy.
Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 23 février 2006
"Sarkozy est plus jeune que moi et la route lui est ouverte"
Oui, quand j'étais plus jeune je me disais que j'aurais les gens à l'usure. Les années passant, c'est une méthode qu'il ne convient plus d'employer. Et cela laisse un goût amer dans la bouche.
Pour le reste, un autre article sur Sarkozy qui ne manque pas de sel. Je trouve cet article tendancieux puisqu'il valorise systématiquement le ministre qui serait irréprochable en amitié. Au point de continuer à soutenir des collègues accusés de corruption ou d'accointances avec l'extrême-droite. On devrait plutôt s'inquiéter qu'il puisse avoir de tels amis.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-744237@51-648305,0.html
Écrit par : Feuilly | vendredi, 24 février 2006
Bon, comme d'habitude le lien ne fonctionne pas. Le temps de rédiger ces trois lignes et l'article avait disparu de la une du Monde.
Nouvel essai:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-744237,0.html
Si cela ne fonctionne pas, prenez la "une" et dans le moteur de recherche tapez Sarkozy. C'est le premier article: "moutons noirs et éminences grises de la droite."
Écrit par : Feuilly | vendredi, 24 février 2006
Le second lien fonctionne.
L'amitié est très à la mode. En d'autres temps, moins consensuels, on eût dit : "copinage". Depuis Mitterrand, l'amitié est citée comme vertu -- ce qui est très bien -- en politique -- ce qui est nouveau. Même les ennemis de Mitterrand lui reconnaissaient une fidélité hors du commun. Relayée par la presse, cette fidélité est devenue un mythe. Les mythes, ça fonctionne bien, et Arc-au-Zizi s'emploie à les utiliser à son tour. Les électeurs aiment bien les gens fidèles. Toutes les ficelles seront donc tirées !
Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 24 février 2006
De l'extérieur, je dois dire, au risque de faire hurler rue Franklin, qu'à toutes les fois que je vois Sarkozy dans une émission de télé, je le trouve fascinant. Il ne parle pas la langue de bois, ou plutôt, il parle une variante d'icelle: la langue de Sarkozy. Il a un indéniable charisme, donne une "impression" de vérité, qui fait que presque tous les autres ont l'air de vasouiller. Ce gars là a ce qu'aucune campagne marketing ne fournit à un candidat quel qu'il soit: c'est un programme à lui tout seul. Une "plateforme" électorale semble inutile dans son cas. Au delà des craintes bien naturelles que l'on voit défiler ici, celle qui me semble la plus nocive est justement le soutien à un homme pour ce qu'on pense qu'il est ou qu'il représente.
Je ne sais pas en France, mais en Amérique du nord, lorsqu'un politicien en campagne "peak" trop tôt, c'est-à-dire qu'il atteint le statut de favori des mois sinon des années avant la vrai campagne, il est en fait, défavorisé puisqu'il doit maintenir sa côte, ce qui, en politique, s'avère plus que difficile.
Si Ségolène (que je ne connais pas) réussit à ne pas "peaker" trop tôt, n'aurais t-elle pas un avantage possible (question naïve d'un non-autochtone) ?
Jacques, Costa ne travaille plus aux USA depuis quelques années (son dernier film US date de 1997), son dernier film était bien français (Le couperet, pas vu), et l'avant-dernier, Amen, une co-prod européenne ou tout le monde parlait... anglais. Absurdité bien européenne.
Sa carrière américaine, avait bien commencé avec le magnifique Missing, au moins aussi bon que Z ou Section Spéciale, et The Music Box ou Betrayal, étaient des films "gavrasien" avant que d'être américains, on y reconnait sa patte. Le dernier par contre, était vraiment mauvais (Mad City).
Écrit par : Benoit | vendredi, 24 février 2006
Benoît : si Sarko vous tente... venez camper chez nous ; à mon avis, dépouillé des médias - qui lui sont une véritable couverture - ce petit monsieur va se révéler aussi monstrueux qu'il prend l'air charmant. Tout ça dit avec un sourire n° xxx, évidemment !
Restez bien au calme, tant que vos grands arbres vous protègent de ces cheffaillons que la pauvreté et la peur propulsent sur le devant de la scène.
Écrit par : Martine Layani | vendredi, 24 février 2006
Oui, c'est juste, il n'est plus en Amérique. J'ai vu Missing et Mad City. Je n'ai pas vu Music Box, tout le monde n'en dit que du bien. Amen et Le Couperet étaient d'excellents Gavras. Quant aux plus anciens, ce sont mes vingt ans, Z, L'Attentat, L'Aveu, tout ça est trop marqué affectivement pour que je puisse en parler objectivement. Il faudrait les revoir aujourd'hui.
J'aime bien votre vision d'Arc-au-Zizi. Votre analyse est intelligente.
Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 24 février 2006
Ah Martine, si la lecture de mon post vous fait croire que Sarkozy me tente, vous avez oublié vos lunettes.....
Écrit par : Benoit | vendredi, 24 février 2006
Delors devait devenir président contre Balladur en 1995, et de nombreux journalistes donnaient un second tour Jospin-Chevénement six mois avant le premier tour de 2002... Sarkozy a encore le temps d'exaspérer ceux qui n'ont pas encore perçu sa fondamentale haine des règles de la démocratie.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 mars 2006
Puisses-tu avoir raison, Guillaume !
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 01 mars 2006
Les commentaires sont fermés.