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vendredi, 30 septembre 2005

Hauts murs, 2

Oui, je pense vraiment aller passer quelques jours dans un couvent, à Vaylats (Lot), l’été prochain. La fascination que j’éprouve pour ce type d’architecture y prendra le temps de se raisonner, sera mise à l’épreuve des faits. J’aurais préféré le couvent de Gramat, mais la location de logis n’y est pas possible. Là, sont des jardins qu’heureusement on visite. Des jardins ? Un véritable parc, immense, comprenant des enclos avec des animaux, des cultures de plantes médicinales, un « jardin des couleurs » merveilleux, des expositions, la reconstitution de l’ancienne buanderie, du four à pain… Comment ne pas reconnaître que j’ai là ma place tout indiquée ? Cette image, d’ailleurs, en témoigne.

medium_l_enclos2.jpg

15:00 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

Il ne faut pas, je crois, mépriser les ânes, qui sont des animaux au demeurant fort sympathiques, comme on peut s'en rendre compte en regardant la photo (je parle évidemment de l'arrière-plan).

L'un d'entre eux aurait inspiré à Buridan (1298-1358), recteur de l'Université de Paris, ses réflexions sur le choix impossible (l'âne hésitait sans fin entre un seau d'eau et un boisseau d'avoine).

Écrit par : Feuilly | vendredi, 30 septembre 2005

Qui parle de les mépriser ? Je les aime bien, moi.

Avec cette image, je voulais faire un peu d'autodérision, simplement. J'aime bien me moquer de moi. On me croit toujours très sérieux mais je suis un grand blagueur caché.

Écrit par : Jacques Layani | vendredi, 30 septembre 2005

Autodérision? Mais c'est bien pour cela que je disais qu'ilne fallait pas les/se mépriser.

Pour le reste il n'y a rien de plus grave que les gens qui se prennent au sérieux. Et puis l'humour reste le dernier rempart que nous pouvons opposer à la vie quand elle se montre trop dure. Personnellement j'adore l'humoiur grinçant à la Cioran.

Écrit par : Feuilly | vendredi, 30 septembre 2005

L'humour ne peut porter que sur soi-même. Pour les autres il y a l'ironie... et ceux qui ne sont capables que d'ironie sont souvent de tristes sires.

Cela dit, j'aime beaucoup Cioran, même si sa lecture n'est pas forcément recommandée si l'on est déjà de nature mélancolique !

Quant à l'âne de Buridan, Feuilly, je crois bien qu'il a mal fini. N'est-il pas mort à force d'hésiter ?

Écrit par : fuligineuse | vendredi, 30 septembre 2005

Est-ce une invitation à l'enclos?

On dirait Cadichon dans ¨Les mémoires d'un âne¨ de la comtesse de Ségur..
Si je me souviens bien (il y a quand même une mèche que j'ai lue la comtesse) c'est l'histoire d'un âne tour à tour agréable et vindicatif. Ça vous va comme un gant!
J'ajouterais ¨sensible¨ à tous les ânes et ânesses qui fréquentent le 14 rue Franklin..

Encore quelques heures à septembre.. Pas d'ânes en vue, seulement des volées d'outardes qui sillonnent le ciel du Québec..

Bon début d'octobre,

ânesse et non comtesse

Diane

Écrit par : diane | vendredi, 30 septembre 2005

Fuligineuse: oui, on dit que l'âne est mort de son hésitation. Mais on dit tant de choses. En fait il n'est pas tout à fait sûr que ce soit Buridan en personne qui ait ainsi philosophé sur l'âne.

Diane: la Comtesse de Ségur. Ca fait un bail, en effet, j'avais 9 ans la dernière fois que je l'ai lue.

Écrit par : Feuilly | samedi, 01 octobre 2005

Les commentaires sont fermés.