mercredi, 14 septembre 2005
Rapaces sans miséricorde
Tout de même, je ne puis m’empêcher de penser à ce dont sont capables des esprits qui s’ennuient et qui nuisent. Internet donne un « courage » – c’est vraiment une façon de parler – que les mêmes, évidemment, n’auraient pas, s’ils voyaient en face d’eux les personnes dont ils ont fait leurs cibles de prédilection. Alors que, devant un écran… (Je m’amuse d’ailleurs considérablement d’entendre dire, en permanence : « Derrière un écran ». Il vaut mieux, à mon avis, se trouver devant).
La pathologie de ces rapaces sans miséricorde mais non sans médiocrité me laisse coi. Quel médecin de génie saura-t-il un jour les soulager de leur infortune ? Ce qui est effarant, c’est de constater combien les crétins considèrent l’humanité entière comme un ramassis d’idiots. Combien ils se croient indispensables, voire investis d’une mission. Hors d’atteinte de la raison raisonnante, loin des effarements du cœur naturellement, ils respirent l’air d’un no man’s land indécis où ils se prennent pour ceux qui disent le droit. J’ai parlé ailleurs d’ « imprécateurs en carton ». Cette effrayante maladie mentale qui fait que tout se mêle, fatras de mots, de rancœur, de mégalomanie, de souffrance, de médisance et d’hystérie n’est pas mesurable. On ne peut donc qu’en faire les frais.
D’où vient par ailleurs que, dans tous les forums et blogs que j’ai pu fréquenter, des bagarres soient nées rapidement, culminant aux alentours du sixième mois ? Y aurait-il une durée particulière et fixe des gestations du désordre ? J’ai beau être le plus amical des hommes, rien n’y fait. Autrefois, j’en souffrais considérablement. Aujourd’hui, je m’en moque mais me lasse toutefois rapidement. Comme je hais les polémiques, il ne me reste qu’à m’en aller. La stérilité m’est insupportable. Savoir qu’il demeure devant soi moins de chemin à parcourir que, derrière, celui déjà arpenté, n’ajoute guère à la patience. Il reste trop peu de temps, trop peu de vie à l’horizon, tout gaspillage serait catastrophique.
07:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (19)
Commentaires
Cher Jacques, pour ma part je ne vois qu'une seule chose : tu as fui devant les minables agissements de NO et ses compères.
Rien d'autre, quelles que soient les belles phrases que tu décides de nous servir à présent...
Écrit par : Stalker | mercredi, 14 septembre 2005
Tu veux rire, Juan ?
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 14 septembre 2005
Comment peut-on accuser Jacques de fuir quand soi-même on n'autorise pas les commentaires ?
Écrit par : Sébastien | mercredi, 14 septembre 2005
Sébastien, allons. Juan a expliqué cent fois pourquoi il n'autorisait pas les commentaires et son point de vue est parfaitement défendable.
Non, ici, il me provoque un peu parce qu'il attendait sans doute de moi davantage de pugnacité. Il n'est pas exclus que j'en retrouve une autre fois, d'ailleurs, mais pas pour le moment. Juan, j'ai dix-neuf ans de plus que toi... Je ne veux pas jouer les anciens combattants, je suis simplement un peu las et je pense qu'il est de meilleurs combats.
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 14 septembre 2005
Je passe sur l'idiotie proférée par l'habituel crétinoïde Sébastien, amoureux transi et échaudé de bien des célébrités virtuelles. Je te l'ai dit et je te le répète : fais comme si je n'existais pas ou je vais de ce pas envoyer, à toutes nos petites connaissances communes (cela fait beaucoup de monde), certains de tes textes privés, tu saisis l'allusion ? Tu veux que je sois explicite, vraiment ? En public ? Espèce de crétin, je crois t'avoir signifié personnellement, par mail, puisque tu tentais, une fois de plus, de te livrer à l'une de tes habituelles maneouvres de suçage, de disparaître de mon champ de vision, surtout après avoir joué, des milliers de fois, la pute auprès des uns et des autres. Tu as encore le courage de te regarder dans une glace, laideron (je précise parce que, ta photo, je la connais...)...
Passons, je n'arriverai décidément jamais à réduire au silence ce morpion qui se prend pour Don Juan...
Jacques : je ne rigole pas et tu as en effet résumé ce que je puis te reprocher. Par cette fermeture, qu'importent toutes les (bonnes) raisons que tu nous en donnes, l'immonde NO a gagné et c'est, cela, cette pseudo-victoire que ce fou tourne à son avantage d'ailleurs, que je ne puis tolérer.
Car enfin : que l'on n'aime ou pas tes textes, nul n'a le droit d'insulter de telle façon, avec un tel acharnement, l'homme, et ceci, immonde porc qu'est cet sous-tanche de fond de slip turc, et ceci bien protégé derrière son petit écran.
Comment appeler cela alors, Jacques ? Une FUITE...
Je ne changerai pas d'avis là-dessus et pas la peine, ensuite, de nous dire, la main sur le coeur, que tu n'as plus l'âge pour ces conneries.
Céder sur des choses aussi faciles (car enfin, NO et sa troupe ne sont tout de même pas des tueurs d'élite), c'est céder sur tout.
Punto final.
Écrit par : Stalker | mercredi, 14 septembre 2005
Tu sais quoi Juan, tes menaces ne me font pas peur. Tu peux envoyer mes correspondances privées à qui tu veux, ma photo si ça te chante, je n'en ai pas honte. Si j'ai envie de dire des choses désagréables, je continuerai à les dire. Toi-même ne te prive jamais de dire aux autre ton point de vue, sans ménagements.
Pitoyable maître-chanteur.
Écrit par : Sébastien | mercredi, 14 septembre 2005
Ah, des échanges vigoureux ! Diable !
Juan, j'espère que c'est ton estime pour moi qui te fait me dire tout ça, n'est-ce pas ? Je n'en doute pas un instant.
Tu sais, ces salopards crétinoïdes sont indéboulonnables parce qu'ils n'ont ni sensibilité, ni vergogne. Je pourrais leur faire pipi sur la tête, ils diraient qu'ils transforment ça en or par la seule vertu de leur être. Depuis combien de temps cognes-tu sur NO ? Depuis combien de temps ai-je tenté de le canaliser pour éviter ses épanchements ? Il a choisi de devenir le suppôt de Driout, c'est dire assez ce qui le touche et l'intéresse.
Ton punto final, allons, je n'y crois guère. Tu ne vas pas cesser de me parler pour cela, non ? Por dos cabrones ? Dos cobardes ? Dos hijos de...
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 14 septembre 2005
J´ai horreur de l´injustice et des combats de mots et d´idees qui ne soient pas a armes egales.
Sebastien, je te demande pardon de n´avoir pas conserve secrets certains de nos echanges. Jamais je n´aurais cru que ceci puisse servir d´instrument de chantage. Je suis vraiment vraiment desolee. J´en veux aussi beaucoup a Juan de cette indiscretion. J´ai souvenir que N.O. avait publie certains de nos echanges je ne sais plus quand, et j´ai horreur de ce procede.
Voila, tout ceci vite et sans accents, car je travaille ailleurs. Mais j´ai beaucoup de peine et veux que tu le saches, cher Sebastien, sinon que tu me pardonnes.
Écrit par : Virginie, triste | mercredi, 14 septembre 2005
Je n’ai pas de rancune envers toi, Virginie, et je te pardonne cette action qui m’est si douloureuse, car je t’avais accordé ma confiance. Je quitte ce champ de bataille où aucune règle n’est respectée. Que Dieu ait pitié de ces âmes de boue qui emploient des procédés si bas.
Écrit par : Sébastien | mercredi, 14 septembre 2005
Bon, moi, je ne suis au courant de rien de tout ça, on laisse tomber, qu'en pensez-vous ?
Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 14 septembre 2005
Oui pour laisser tomber...
Desolee d´envahir ainsi ce joli nouveau carnet, Jacques. Sebastien, je crois que la confiance il ne faut jamais l´accorder aux etres de mots et de papier "desincarnes" habitant ce virtuel. Ou sinon, savoir que le jeu est dangereux... La confiance est affaire de lenteur et de patience et ne peut venir qu´apres la voix, la chair, le face a face.
Écrit par : Virginie | mercredi, 14 septembre 2005
Ah ! Ah ! Ah ! Regardez comme le nain a fui... Je rigole comme un beau diable après plusieurs heures de négo. difficiles...
Voilà ce qui arrive lorsque l'on conte fleurette virtuellement mes canards, les corbeaux ne sont pas loin...
Bien, laissons nos amants transis s'expliquer (je rigole encore de ce coup pendable mais, laideron, n'hésiterai pas à m'amuser encore plus si tu t'avises, UNE SEULE FOIS, de me les casser...)...
Jacques, je suis vraiment déçu, je te le dis en toute sincérité, vraiment, justement parce que tu as parfaitement caractérisé les deux imbéciles en question et que, face à ces derniers, la seule tactique qui s'impoose est celle du napalm mais...
Je n'en dis pas plus, il serait bien possible que l'un d'entre eux ait quelque surprise...
Au fait Jacques, je te dirai de quoi il en retourne EN PRIVE, pour la simple et bonne raison que Sébastien Bret, l'âne indicible, s'amuse depuis toujours à foutre la merde chez les uns et chez les autres... Tu sais quoi, si j'étais toi je changerai mes mots de passe et, SURTOUT, je ne les confierai pas à cet âne éploré d'amour, ce Roméo de pacotille...
De este no te fies, es todavia peor que NO y Driout, tengo muchissimos ejemplos que podria darte...
Écrit par : Stalker | mercredi, 14 septembre 2005
Le propre d'un blogue, c'est que son auteur a parfaitement la possibilité d'ignorer ce qui s'écrit dans les autres blogues et qu'il peut donc ne pas commenter les propos des autres blogues sur le sien. Les batailles qui se déroulent d'un blogue à l'autre tiennent d'un aspect communautaire : c'est parce que l'on a choisi de lire tel autre blogue ou que l'on veut voir ce qu'on dit de soi ailleurs dans la blogosphère que l'on va découvrir des choses pas très belles, et puis après on riposte sur son propre blogue ou bien quelqu'un vient rapporter le machin déplaisant par un lien (juste histoire de casser celui qui semble prendre trop de place dans une pseudo communauté). Je pense que le communautarisme est un danger dans le domaine de l'internet, il conduit à des réactions de groupe qui sont multipliées par le fait que l'absence de contact direct et le sentiment de toute puissance face à un écran conduisent à une perte des repères traditionnels. Les communautés y sont éphémères, un peu floues et vite sujettes à la dispersion ou à la lutte pour un chef central. Mais elles se reconstituent ensuite ailleurs et autrement, comme les monades. Je ne plaide pas pour l'individualisme absolu, mais je crois qu'il faut se méfier du sentiment de faire un groupe.
Écrit par : Dominique | mercredi, 14 septembre 2005
Je trouve malheureux, quelles que soient les raisons, que deux visiteurs d'un blogue s'insultent à longueur de commentaires sans grand respect pour l'initiateur du blogue. Qu les opinions divergent, ce ne peut être mal, mais qu'on injurie quelqu'un que le maître des lieux a invité à venir, c'est pour le moins maladroit. Me direz-vous que, au nom du principe que vous développez, Stalker, il ne faut jamais baisser pavillon, même par égard pour l'invitant ? Il me semble qu'il faut savoir mettre de l'eau dans son vin, ou bien, si les personnes présentes ne vous plaisent pas, les laisser deviser entre elles. Vos avis sont respectables, votre manière de traiter les autres (en tout cas certains) l'est moins.
Je reconnais que je ne sais rien de votre querelle avec Sébastien, mais je persiste à penser que le blogue de Jacques n'est pas le meilleur endroit pour la vider à partir du moment où vous avez tous deux été invités à fréquenter ce lieu devenu privé.
Écrit par : Tanguy Cardo | mercredi, 14 septembre 2005
Oh oh, je vois. Je vais donc être très clair : sur Driout, sur NO, je crois que tout le monde sait ce que je pense. J'ai été, à l'égard surtout du second, d'une violence extrême et ne me suis JAMAIS gêné de rendre sa pareille à ce crétin, par exemple en demandant au patron de Haut et Fort de lui faire entendre raison. Car voyons, face à des adversaires de quelque poids, jamais je ne m'abaisserai à agir de la sorte, exemple : Montalte, avec qui je ne suis jamais d'accord, avec lequel j'ai eu de très vifs échanges (cf. mon texte sur le collabo constipé et sq.)... Seulement, NO est un fou, au sens clinique du terme : je l'ai dit à tous (aux filles en premier : Alina, MC, Virginie, etc.) et répété, pas de pitié, pas d'atermoiements.
Sébastien : le cas est plus complexe mais à peine. Celui-ci est venu me clamer son admiration à plusieurs reprises PAR COURRIER PRIVE (cela tombe bien, je les conserve) et s'est amusé à me suivre là où j'allais (ex. : le forum de Joseph) et à tenter de séduire certaines auteurs de blogs. Comprenez-moi bien : je me contrefous des amourettes virtuelles SAUF lorsque notre Roméo tente de m'atteindre en prétextant de faux prétextes auprès de telle ou telle amie, fût-elle virtuelle. Cela est inadmissible et, si je tombais sur ce nabot, vous pouvez être certain que je lui casserai quelques dents. EST-CE CLAIR ? Jacques qui physiquement me connaît vous affirmera je suppose que je n'ai rien d'une complexion larvaire...
Et puis, ce Sébastien, quel salopard tout de même, à utiliser telle de mes confidences pour oser, publiquement, me tendre un piège grossier et pseudo-kierkegaardien à propos d'une femme aimée. Tu te souviens infâme petite sous-merde ?
J'ai demandé à ce nain quelque explication, lamentablement donnée, je veux dire la queue basse, ce qui est la position habituelle de ce nasique...
Je lui ai tout de même laissé sa chance, pauvre diable transi d'amour, jusqu'à ce que j'aie constaté un nouveau coup de pute à mon endroit : courrier final, privé, où je signifiai au coquin ce que je pensai de lui.
Seulement... Seulement : ce crétin qui a la bouche débordante du sperme qu'il tente de recueillir à tous les organes, y compris les plus sales, ne s'est jamais privé, ici ou là, d'insinuer à mon endroit alors que, je le répète, je n'ai jamais rencontré ce blaireau et, si d'aventure je devais le faire, ce serait pour un cassage de gueule en règle.
J'espère avoir levé toute trace d'ambiguïté.
Maintenant, je dis et répète : Jacques, méfie-toi de ce Judas, qui probablement a déjà envoyé un petit courrier flagorneur à NO pour lui dire pis que pendre de toi.
Tu fais confiance à un type avec lequel tu as distribué, il y a peu, un sacré nombre de claques n'est-ce pas ? Alors fais-moi confiance, ce chien lapera tous les vomis.
Écrit par : Stalker | mercredi, 14 septembre 2005
J'oubliai.
A telle question posée : non, jamais, il ne faut jamais baisser pavillon.
Franchement, à me lire, en doutiez-vous un seul instant ?
La pleutrerie me fait honte, et les excuses publiques, et les déballonnages comiques...
Écrit par : Stalker | mercredi, 14 septembre 2005
Tanguy Cardo : je persiste à penser que le blogue de Jacques n'est pas le meilleur endroit pour la vider
Je pense même que dans l'absolu aucun autre blogue n'est le bon lieu pour vider une querelle entamée ailleurs. Il est fatal que certains sujets de dispute se retrouvent dans un autre endroit que leur lieu de naissance puisque l'on a souvent affaire aux mêmes participants à peu près, mais le fait de téléporter les contentieux est une des pires tares de l'écriture internetienne. On vide sa querelle sur son propre blogue ou sur celui de l'accusé (et s'il n'en a pas dans sa BAL). Juste une question de bonne éducation.
Écrit par : Dominique | mercredi, 14 septembre 2005
Pour terminer avec les rapaces, je viens de beaucoup rire en lisant cette nouvelle page de N.O., dont je ne sais s'il s'agit d'une enieme crise de folie paranoiaque grandiloquente ou juste d'un pastiche:
http://jesuislalitterature.blogspot.com/
Écrit par : V. | jeudi, 15 septembre 2005
Je ne savais que penser de toutes ces références à d'anciennes (pas si anciennes dirait-on) querelles. Finalement, je n'en pense pas beaucoup de bien. Relativement nouvelle dans le monde des blogs, je reste absourdie devant les déferlements de haine. j'ai fréquenté un site que Guillaume aimait pendant 4 jours et puis j' ai vu n'importe quoi écrit dedans, des conneries inimaginables (pas des dérapages passagers), je n'y suis pas retournée. Il me semble que continuer de lire ces gens nullissimes c'est finalement jouer leur jeu à la con.
Écrit par : Livy | mardi, 20 septembre 2005
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