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vendredi, 29 décembre 2017

Une si belle promesse

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La Promesse de l’aube, un film d’Éric Barbier d’après l’œuvre de Romain Gary. On oublie qu’il s’agit d’un remake, puisque Dassin, en 1971, avait déjà adapté le roman avec Mélina Mercouri dans le rôle de la mère.

Certes, Charlotte Gainsbourg « en fait des tonnes » comme a pu dire parfois la critique, mais peut-on être Nina Kacew sans en faire des tonnes, justement ? Au vrai, elle a raison, elle ne pouvait pas interpréter le rôle autrement. La distribution est excellente et l’on a fait un bon choix des acteurs interprétant Gary enfant puis jeune homme. Le passage à l’âge adulte se fait sans même que le spectateur s’en aperçoive. Le maquillage de tous les acteurs est bon, notamment dans les étapes du vieillissement.

Le réalisateur évite tous les pièges de la reconstitution, entre autres lors des combats aériens qu’il stylise avec intelligence. Il a de belles trouvailles, comme celle du général de Gaulle décorant Gary enfant, dans des images en noir et blanc au cadre réduit, comme si une réelle archive était insérée dans le film. Le rendu de la durée est très bon.

Seul défaut, l’usage d’un filtre jaune pour obtenir une lumière mordorée systématique, ce qui est regrettable.

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