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dimanche, 26 février 2017

Clay conteur

Quand Philippe Clay publie ses souvenirs en 1980, « ce n’est pas triste », comme on dit. Il ne s’agit nullement de ses mémoires de comédien et de chanteur, mais uniquement de son adolescence – entre douze et vingt ans – chahutée et accélérée par la guerre : le récit tient en huit années, de 1939 à 1947.51d9RPg3NpL._SX314_BO1,204,203,200_.jpg

Clay a un véritable talent de conteur. Les épisodes qu’il narre dépassent le cadre d’anecdotes pour acquérir le statut enviable de scènes. Le ton est toujours juste, le souffle maîtrisé, le rythme exact.

C’est un livre très humain, souvent émouvant, toujours sincère, où l’on s’esclaffe régulièrement. Quant aux dernières pages, dans lesquelles l’auteur met en scène son redoutable ami Jacques, étudiant en médecine, elles sont inénarrables, mêlant le rire et la stupéfaction.

Philippe Clay, Mes universités, Laffont, 1980.

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