mardi, 17 janvier 2017
Lombard plaide ailleurs désormais
Paul Lombard est décédé le 15 janvier. Il aurait eu quatre-vingt dix ans le mois prochain. Il se disait « deux tiers Marseillais, deux tiers Parisien », selon la logique de César dans Marius de Pagnol où, chacun le sait, « ça dépend de la grosseur des tiers ».
Je l’avais rencontré brièvement, en 2001, lorsque je préparais la biographie d’Albertine Sarrazin. C’était un homme de grande classe, de grande culture, un séducteur et, naturellement, un avocat de grand talent, célèbre. Je revois son cabinet, et aussi le vestibule de son appartement, près du Sénat. Il était aussi écrivain. Je lui avais fait parvenir mon livre, il m’avait adressé en retour une élégante lettre. Bonsoir, maître.
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