Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 06 juin 2016

Boulevard de la vie

index.jpg

Si son sujet n’est pas d’une originalité absolue, le traitement du sujet, lui, est impeccable. Chronique intimiste d’une homosexualité toujours refoulée et dissimulée sous un mariage et une position sociale, Boulevard est une belle réussite qu’on doit en premier lieu au talent magnifique de l’acteur incarnant Nolan, le personnage principal, Robin Williams. Clown triste aux demi-sourires, aux regards perdus, absents, doux, inquiets, fiévreux, il domine de très haut cette histoire touchante, filmée en une abondance de gros plans qui scrute au plus près des vérités humaines.

Le filmage au cœur des personnages, au profond des regards, le montage simple mais sans artifice, les couleurs sombres et cependant pleines d’une lumière, celle, naturellement, de la vérité des êtres, font de ce film d’une grande délicatesse une belle réussite, pleine d’authenticité.

Rares sont les films sans manières ou plutôt sans maniérisme, Boulevard en est un. Où d’autres eussent appuyé sans vergogne, il se contente de toucher du bout des doigts.

19:36 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.