vendredi, 13 octobre 2006
Trente-cinq ans d'âge
J’ai regardé hier soir, à la télévision, le film de Sautet, Max et les ferrailleurs, pour la dixième ? douzième ? quinzième ? fois. Il est toujours aussi solide. À quoi tient la pérennité d’un film comme celui-ci ? À une direction d’acteurs impeccable, certainement, à un montage toujours aussi vif, à la permanence des angoisses humaines que l’auteur y exprime. Je ne vais pas redire ce que j’ai pu développer dans le petit ouvrage que j’ai consacré au cinéaste. Je constate seulement que, même plusieurs années après avoir achevé cette rédaction, c’est-à-dire totalement sorti du contexte, voire de l’obsession dans laquelle je vis lorsque je traite un sujet, quel qu’il soit, ce film de 1971 conserve toutes ses qualités et son intérêt.
17:15 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
J'ai découvert ce film à l'occasion de sa récente diffusion sur Arte. L'un des deux Sautet que j'avais encore jamais vus. J'ai beaucoup aimé cette caméra vrillée sur la peur des destins. Piccoli est formidable, Romy est merveilleuse - comme toujours sous l'oeil de Claude Sautet.
Écrit par : Richard | mardi, 17 octobre 2006
C'est un film parfait, avec un scénario coupant. Il me fait toujours l'effet d'une lame de rasoir. Je ne peux le dire autrement.
Écrit par : Jacques Layani | mardi, 17 octobre 2006
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