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jeudi, 02 mars 2017

La tristesse de ce temps

Ainsi donc, le totalement déconsidéré sieur Fillon, lâché par de plus en plus de ses soutiens, compte à présent s’appuyer sur une manifestation prévue dimanche au Trocadéro. Ce rassemblement est dirigé contre les juges. C’est ahurissant et beaucoup de personnalités de droite s’en démarquent d’ailleurs, corrigeant « contre les juges » en « de soutien à Fillon ». Cette attitude ne s’est jamais vue et comporte d’extrêmes dangers. Fillon, en se posant – puisque, ne pouvant répondre sur le fond, c’est sa seule manière de se défendre – en victime de la presse, du pouvoir, de la justice, des méchants, de la gauche et du menuisier du coin, s’enferre, s’embourbe, s’enlise même. La presse étrangère est consternée et la France caricaturée par l’entêtement imbécile de celui qui, s’il venait par malheur à être élu, n’aurait à l’évidence plus aucun poids sur la scène internationale d’une part, et serait source de désordre permanent dans le pays d’autre part.

En annonçant qu’il se rendra, le 15 mars, à la convocation des juges, il estime qu’ainsi, il ne sera pas fait d’amalgame entre Marine La Benne et lui. C’est dire assez qu’il eût été capable, autrement, de ne pas se présenter. Il n’a pas à craindre l’amalgame mais l’identification : d’une benne à une ordure, il n’y a que la différence qui existe entre le contenant et le contenu, mais tous deux vont l’amble.

19:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)